Urwerk UR-100V Time and Culture : de Singapour à Mexico City


Ecrire le temps, retranscrire l’impalpable, donner corps aux heures qui passent... Depuis des millénaires, voici l’une des « missions impossibles » assignées aux maîtres du temps. Des pyramides de la Cité de Ur aux gnomons venus de Chine, en passant par les calendriers lunaires gravés dans la roche, ils n’ont cessé de redoubler de génie, d’inventivité, voire de pugnacité pour témoigner de l’écoulement des jours et des heures. C’est à ce travail que l’horloger indépendant Urwerk rend hommage aujourd’hui avec sa nouvelle ligne 100V Time and Culture dont voici le premier épisode basé sur une idée originale du journaliste singapourien SJX. Edition limitée à 20 exemplaires. Compter dans les 80.000 euros.


Cette nouvelle ligne de la 100V, dédiée aux perceptions du temps à travers les âges et les cultures, a été baptisée Time and Culture.
 
« Cette ligne parle de l’Histoire, des Cultures, de notre place sous les étoiles, des recherches et des observations qui ont été menées sous toutes les latitudes en prenant pour source de connaissance ce même ciel au-dessus de nos têtes. Je suis toujours fasciné de voir que ces observations uniques, faites à des milliers de kilomètres de distance, ont donné naissance à un langage universel, celui du temps » nous explique Martin Frei, co-fondateur de la marque.
 
Et pour matérialiser un tel périple, la UR-100V, associant des indications exprimées en minutes et en kilomètres, est le véhicule idéal. La première escale de ce périple « 100V Time and Culture » nous emmène vers les contrées d’Amérique Centrale, aux environs de l’an 1479.
 
Dans cet esprit, sur le fronton de la montre, on distingue les motifs de la « Pierre du Soleil », une des œuvres les plus emblématiques de l’Art aztèque, désormais conservé au Musée national d’anthropologie de Mexico.

Ce monolithe est un disque sculpté d’environ 3,6 mètres de diamètre. Imposant. Massif. Cette œuvre magistrale fait référence au calendrier aztèque : le troisième cercle représentant les 20 jours du mois, le quatrième les 260 jours de l’année.

Ce motif est donc repris sur le dôme aux couleurs cuivre de cette UR-100V Time and Culture I. La fraise utilisée pour la gravure possède une pointe d’une finesse de 0,05 mm ! Le travail réalisé se doit donc d’être admiré à la loupe pour en apprécier toute la précision… Les lignes en crêtes du motif sont satinées, alors que les creux sont microsablés pour obtenir un rendu velouté, afin de mettre en valeur les volumes et faire honneur à cet héritage inestimable.
 
La portée universelle de cette nouvelle Urwerk (calibre automatique, 4Hz, 48h de réserve de marche) est encore renforcée quand on sait que la source d’inspiration de cette pièce vient de Singapour. C’est Su Jia Xian, plus connu sous l’acronyme SJX, qui, il y a plus d’une année souffla à l’oreille de Felix Baumgartner et Martin Frei, cette idée.
 
« Et si à cette UR-100V, vous y ajoutiez une dimension supplémentaire ? Un ancrage différent. C’est une pièce universelle, faites-la voyager ! En couvrant une partie du cadran –comme c’était le cas sur la première édition de la UR-103– vous la rendrez vraiment spéciale ».
 
Et c’est ainsi que la UR-100V Time and Culture I a trouvé ancrage en Amérique Centrale. Elle est dotée d’un boitier en acier étanche à 30 mètres.
 
Et Felix Baumgartner, co-fondateur d’Urwerk d’ajouter « Cette pièce a plusieurs clés de lecture. Elle a une portée universelle évidente : elle a une inspiration aztèque, elle a été réalisée en Suisse, d’après une idée venant tout droit de Singapour, se retrouvera dans les vitrines d’un détaillant dont on ne connait pas encore la nationalité et plaira à un amateur d’horlogerie tout aussi inconnu. Mais elle recèle aussi certains secrets. Nous avons parsemé notre œuvre de références cachées. L’œil averti pourra y distinguer une signature, un acronyme, une numérotation Maya à décrypter...  Un véritable jeu de pistes. »  
 
A l’affichage des heures et minutes, s’ajoute une nouvelle information. En effet, l’aiguille des minutes, une fois passé le cap de la 60ème minute disparait pour réapparaître tel un compteur kilomètrique. Elle vient illustrer les 524.89 kilomètres parcourus toutes les 20 minutes par tout être localisé au Mexique.
 
C’est en effet, en moyenne la vitesse de rotation de la Terre calculée au niveau de Mexico City. A son exact opposé, vient s’afficher une autre donnée, la révolution de la Terre autour du soleil, soit 35’742 kilomètres par 20 minutes. Sur la face de la UR-100V, heures et kilomètres partagent ainsi un même statut, une même échelle de valeur.

Montres-de-luxe.com | Publié le 23 Mars 2022 | Lu 4409 fois

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