Avec deux couleurs prédominantes : l’or étincelant et le blanc virginal. « L’or et le blanc. Cela peut sembler un mariage improbable » nous confie Martin Frei, co-fondateur d’Urwerk.
Et d’ajouter : « mais le combo résonne profondément en moi comme un souvenir heureux. Je revois les héros super cool de mon adolescence auxquels nous voulions tous ressembler. Ils étaient beaux, rien ne leur résistait. Ils poursuivaient les criminels dans des costumes immaculés à la coupe fluide, des Ray Ban Wayfarer 5022 sur le nez, les cheveux aux vents et de l’or aux poignets. C’était vraiment ça l’image icone des 80’s ».
Et de conclure en riant : « Et de cette panoplie, j’avais pu acquérir les lunettes de soleil. Un must ! »
Felix Baumgartner lui insiste sur le contraste entre l’or intemporel et la modernité du caoutchouc : « cette UR-220 Red Gold qui marque la fin d’une collection est une pièce forte, avec un caractère affirmé. Elle joue sur des contrastes frontaux, percutants. Une belle façon de marquer les esprits et terminer sur cette lignée avec un parti pris tranché ».
Une fois n’est pas coutume, débutons par l’arrière de la montre. Le dos d'UR-220 est le grand témoin de l’évolution dans la ligne des modules 200. Il porte l’un des traceurs du style horloger Urwerk, l’ « Oil Change ».
Et d’ajouter : « mais le combo résonne profondément en moi comme un souvenir heureux. Je revois les héros super cool de mon adolescence auxquels nous voulions tous ressembler. Ils étaient beaux, rien ne leur résistait. Ils poursuivaient les criminels dans des costumes immaculés à la coupe fluide, des Ray Ban Wayfarer 5022 sur le nez, les cheveux aux vents et de l’or aux poignets. C’était vraiment ça l’image icone des 80’s ».
Et de conclure en riant : « Et de cette panoplie, j’avais pu acquérir les lunettes de soleil. Un must ! »
Felix Baumgartner lui insiste sur le contraste entre l’or intemporel et la modernité du caoutchouc : « cette UR-220 Red Gold qui marque la fin d’une collection est une pièce forte, avec un caractère affirmé. Elle joue sur des contrastes frontaux, percutants. Une belle façon de marquer les esprits et terminer sur cette lignée avec un parti pris tranché ».
Une fois n’est pas coutume, débutons par l’arrière de la montre. Le dos d'UR-220 est le grand témoin de l’évolution dans la ligne des modules 200. Il porte l’un des traceurs du style horloger Urwerk, l’ « Oil Change ».
En effet, la marque revient à ses premières amours et réinstalle, après des années d'absence, un indicateur de temps de fonctionnement du mouvement. Cette information, unique en son genre et qui a longtemps enrichi des modèles tels que la UR-110, a subi toutefois des modifications notables.
Sur la UR-220, l'Oil Change prend la forme d'une jauge numérique, dont l’unité est le mois, indiquée sur deux rouleaux adjacents. Le démarrage du compteur est activé par le porteur de la montre. Il lui faut enlever la goupille de protection et enclencher le bouton poussoir au dos de la UR-220. Dès lors, les compteurs s’activent et affichent la durée de fonctionnement du mécanisme en mois. Au bout de 39 mois – 3 ans et 3 mois – il est recommandé de procéder à un service.
Au terme de celui-ci, le compteur est remis à zéro et la goupille remplacée par Urwerk. « C’est un compteur numérique, qui pourrait n’être qu’un alignement d’unités, une mesure froide, mais en fait il est le témoin d’un attachement. L’Oil Change comptabilise les heures que la UR-220 a passé à votre poignet. Elle rend visible toute l’énergie que vous lui avez fournie en la remontant consciencieusement » déclare Felix Baumgartner.
La UR-220 affiche une complication d’affichage satellite, brevetée par l’horloger indépendant. En effet, les heures vagabondes sont affichées sur trois cubes rotatifs. Chacun à leur tour, ils s'insèrent dans une aiguille des minutes évidée. Ensemble, ils parcourent 120 degrés le long de la minuterie avant que, l'heure achevée, l'aiguille ne fasse un grand saut de retour à l’index « 0 » pour accueillir le cube suivant.
Cette minute rétrograde est certainement encore la plus imposante existante dans une montre de poignet. Dans une recherche de gain de puissance et de vélocité, toutes les faces de l’aiguille des minutes ont été ajourées.
Ce système rétrograde d’une rapidité foudroyante s’appuie sur trois éléments-clé :
- L’axe central assure la stabilité parfaite du mécanisme. Chassé sur rubis, il est le roc sur lequel toute la complication vient prendre appui. Un ressort cylindrique de type spiral de chronomètre de marine courant le long de cet axe génère la tension nécessaire au mouvement rétrograde.
- L’aiguille des minutes atypique – véritable carénage du plot des heures – affiche des mensurations hors du commun. Sa découpe ultraprécise présente des tolérances au centième de millimètre près. Ce carénage de métal présente un poids total de 0,302g pour des mensurations de rêve (largeur 8.03mm x longueur 22.29mm x hauteur 7.30mm). Forgé dans l’aluminium, son parfait équilibre est assuré par un contrepoids de laiton.
- Une double came coaxiale en forme d’étoile régit le mouvement rétrograde. C’est son engrenage puis sa rotation qui définiront la trajectoire de l’aiguille des minutes.
Autre information présente sur le cadran, l’indication de la réserve de marche qui se lit sur deux sous-cadrans. L'autonomie du mouvement est indiquée par ces deux jauges de 24 heures chacune.
Lors du remontage manuel, c’est la jauge de droite qui sera la première à rendre compte de l’armage du ressort de barillet. Une fois atteint son maximum, c’est l’indicateur de gauche qui lui succèdera. Cette réserve de marche répartie sur deux « réservoirs » est constituée à elle seule de 83 éléments mécaniques, gage de sa complexité d’élaboration.
Sur la UR-220, l'Oil Change prend la forme d'une jauge numérique, dont l’unité est le mois, indiquée sur deux rouleaux adjacents. Le démarrage du compteur est activé par le porteur de la montre. Il lui faut enlever la goupille de protection et enclencher le bouton poussoir au dos de la UR-220. Dès lors, les compteurs s’activent et affichent la durée de fonctionnement du mécanisme en mois. Au bout de 39 mois – 3 ans et 3 mois – il est recommandé de procéder à un service.
Au terme de celui-ci, le compteur est remis à zéro et la goupille remplacée par Urwerk. « C’est un compteur numérique, qui pourrait n’être qu’un alignement d’unités, une mesure froide, mais en fait il est le témoin d’un attachement. L’Oil Change comptabilise les heures que la UR-220 a passé à votre poignet. Elle rend visible toute l’énergie que vous lui avez fournie en la remontant consciencieusement » déclare Felix Baumgartner.
La UR-220 affiche une complication d’affichage satellite, brevetée par l’horloger indépendant. En effet, les heures vagabondes sont affichées sur trois cubes rotatifs. Chacun à leur tour, ils s'insèrent dans une aiguille des minutes évidée. Ensemble, ils parcourent 120 degrés le long de la minuterie avant que, l'heure achevée, l'aiguille ne fasse un grand saut de retour à l’index « 0 » pour accueillir le cube suivant.
Cette minute rétrograde est certainement encore la plus imposante existante dans une montre de poignet. Dans une recherche de gain de puissance et de vélocité, toutes les faces de l’aiguille des minutes ont été ajourées.
Ce système rétrograde d’une rapidité foudroyante s’appuie sur trois éléments-clé :
- L’axe central assure la stabilité parfaite du mécanisme. Chassé sur rubis, il est le roc sur lequel toute la complication vient prendre appui. Un ressort cylindrique de type spiral de chronomètre de marine courant le long de cet axe génère la tension nécessaire au mouvement rétrograde.
- L’aiguille des minutes atypique – véritable carénage du plot des heures – affiche des mensurations hors du commun. Sa découpe ultraprécise présente des tolérances au centième de millimètre près. Ce carénage de métal présente un poids total de 0,302g pour des mensurations de rêve (largeur 8.03mm x longueur 22.29mm x hauteur 7.30mm). Forgé dans l’aluminium, son parfait équilibre est assuré par un contrepoids de laiton.
- Une double came coaxiale en forme d’étoile régit le mouvement rétrograde. C’est son engrenage puis sa rotation qui définiront la trajectoire de l’aiguille des minutes.
Autre information présente sur le cadran, l’indication de la réserve de marche qui se lit sur deux sous-cadrans. L'autonomie du mouvement est indiquée par ces deux jauges de 24 heures chacune.
Lors du remontage manuel, c’est la jauge de droite qui sera la première à rendre compte de l’armage du ressort de barillet. Une fois atteint son maximum, c’est l’indicateur de gauche qui lui succèdera. Cette réserve de marche répartie sur deux « réservoirs » est constituée à elle seule de 83 éléments mécaniques, gage de sa complexité d’élaboration.