Vacheron Constantin Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse : trois nouvelles pièces uniques


Vacheron Constantin vient de dévoiler trois nouvelles pièces uniques de sa collection Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse, basée sur les temps forts qui rythment la journée d’une ballerine : apprentissage, entraînement et représentation. Trois garde-temps en or gris (boitiers de 40 mm aux calibres « manufacture ») qui présentent les œuvres d’Edgar Degas en émail « grisaille » Grand Feu.


Qu’il s’agisse d’un ballet ou d’un opéra chanté, la chorégraphie d’une œuvre est toujours transcendée par le talent et la sensibilité de chacun des protagonistes… En horlogerie comme en danse d’ailleurs, associer « précision, art du renouvellement et émerveillement repose sur une parfaite maîtrise technique et esthétique » rappelle la marque dans son communiqué.
 
Ces trois nouvelles montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse illustrent à merveille les savoir-faire qui animent les artisans de chez Vacheron Constantin, l’une des manufactures les plus impliquées dans le respect, la conservation et la transmission des métiers d’art.
 
Dans un écrin d’or blanc (40 mm), les ballerines d’Edgar Degas évoluent sous la ronde des heures. Trois nouveaux tableaux ont servi d’inspiration au maître émailleur et représentent trois temps forts de la vie de la ballerine: le cours de danse avec Danseuses à la barre datant de 1877 et exposée au Metropolitan Museum of Art (New York, USA) ; les coulisses d’une répétition avec Deux danseuses près d’un portant datant de 1888 et appartenant à une collection privée et, apogée de la vie d’une ballerine, Deux danseuses entrant sur scène peinte entre 1877-1878 et exposée au Fogg Art Museum (Cambridge, USA).

La finesse de la peinture d’émail grisaille Grand Feu révèle le moindre détail des personnages : le moindre pli des tutus, le velouté du ruban qui enserre le cou, la transparence du tulle et de la mousseline… A la manière de Degas, le maître-émailleur de Vacheron Constantin réinterprète l’instant, la gestuelle, l’attitude et la perspective qui –jouée sur le clair-obscur– ancre la scène dans la réalité.
 
Si, habituellement, l’émail grisaille est appliqué sur un émail noir, l’artisan de Vacheron Constantin a choisi de travailler sur une base d’émail translucide brun qui lui permet d’accentuer le relief tout en apportant de la douceur au tableau. Après avoir appliqué cette base, l’émailleur va déposer des pointes de blanc de Limoges qu’il étirera minutieusement à l’aide d’aiguilles, de pinceaux extrêmement fins et même d’épines de cactus pour dégrader la teinte et jouer sur les pigments.
 
Aujourd’hui très rare, le blanc de Limoges est une poudre très fine, mélangée à des huiles. Le défi réside en la matière elle-même, très difficile à travailler, qui demande de la part de l’artisan une sensibilité quasi intuitive. Chacune des couches nécessite un passage au four réglé à la seconde. Au cours du passage au Grand Feu, les émaux changent, s’intensifient, se rétractent. L’expérience de l’émailleur joue alors un rôle essentiel. Les temps de passage au four doivent être soigneusement calculés selon le type et la quantité de matière appliquée et leur durée fait partie des secrets d’atelier de l’artiste. Celui-ci parvient ainsi à jongler avec une gamme très étendue de gris qui conviennent parfaitement à l’art du portrait : en témoigne la finesse de l’expression des visages.
 
Mise en valeur par la sobriété du boîtier poli, l’émail grisaille Grand Feu de ces montres est entièrement réalisé à la main avec patience, minutie et concentration. Cette technique ancestrale que Vacheron Constantin s’est réappropriée parvient, sans l’aide de couleurs vives ni de matière supplémentaire, à créer un véritable relief qui capte l’expérience des ballerines dans le moindre repli de leur costume. La musique sur laquelle elles évoluent est celle des battements réguliers du mouvement à remontage automatique calibre 2460 SC, entièrement développé et manufacturé par Vacheron Constantin. Ces garde-temps sont estampillés du Poinçon de Genève qui atteste de la qualité, de la bienfacture et de la fiabilité de ces pièces réalisées en terres genevoises… 

Spécificités techniques de la collection Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse

Calibre 2460 SC mécanique à remontage automatique
Poinçon de Genève
Développé et manufacturé par Vacheron Constantin
26.20 mm (11 lignes ¼) de diamètre
3.60 mm d’épaisseur
27 rubis
182 composants
4 Hz (28’800 alternances/heure)
 
Réserve de marche : environ 40 heures
 
Indications, heures, minutes et secondes au centre
 
Boîtier or blanc 18 carats
40 mm de diamètre, 9.20 mm d’épaisseur
Fond transparent avec couvercle officier
 
Etanchéité testée à une pression de 3 bar (environ 30 mètres)
 
Cadrans or 18 carats
Technique émail translucide et émail grisaille Grand Feu
Interprétation des œuvres du peintre français Edgar Degas
           
Bracelet alligator noir, cousu main, finition sellier, grandes écailles carrées
Boucle ardillon en or blanc 18 carats. Demi-croix de Malte
 
Accessoires : livrée avec une loupe et une brochure dédiée illustrant les différents métiers et techniques liés à cette création
 
Pièces uniques – « N°1/1 » et « Hommage à l’Art de la Danse » gravés au dos des trois montres
Disponibles dans les boutiques Vacheron Constantin
 
Références
86090/000G-9983 – La classe de danse
86090/000G-9984 – La répétition
86090/000G-9985 – La représentation


Montres-de-luxe.com | Publié le 26 Mai 2014 | Lu 880 fois

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