Vacheron Constantin Overseas "Everest" chronographe : une "sportive" des plus réussies


La manufacture horlogère genevoise Vacheron Constantin vient de présenter deux nouvelles versions de sa fameuse Overseas. Deux modèles particulièrement réussis, affichant un design résolument sportif, voire « outdoor » même, qui s’inspirent d’un prototype porté par l’explorateur et photographe américain Cory Richards lors de son ascension de l’Everest en 2019. Le chrono sera limité à 150 exemplaires et réservé aux boutiques VC.


On imaginait bien que le prototype Overseas Dual Time conçu pour Cory Richards et présenté en juin 2019 allait donné lieu, un jour ou l’autre, à une version commerciale. C’est dans l’ordre des choses. Et c’est chose faite.
 
De fait, deux éditions limitées et numérotées baptisées Everest voient le jour, chacune produite à 150 exemplaires qui seront réservées aux boutiques exclusives de la marque (les détaillants apprécieront, mais ceci est une autre histoire… ).
 
Une version Dual Time et un chrono (deux pièces qui devraient renforcer le succès grandissant de cette collection chez VC) : ce dernier arbore un boîtier bi-matière de 42,5 mm (étanche à 150 mètres) en titane et acier. La carrure, la lunette, les bagues de poussoirs et poussoirs sont en titane, un métal à la fois léger, robuste et résistant à la corrosion.

Seules diffèrent les finitions : satinée et polie pour la carrure ; polie pour les poussoirs ; microbillées pour la lunette, la couronne et les bagues de poussoirs en écho au grainé du cadran. Les tons gris anthracite contrastent avec les reflets acier de la bague de lunette.
 
Côté cadran, ce chrono tricompax en V avec date à 4h30 opte pour une belle finition grainée rythmée par des touches d’orange vif (indications du chrono), une couleur tonique qui s’accorde à la teinte des surpiqures du bracelet en Cordura doublé de veau nubuck.
 
Très tendance, le strap est équipé du système d’interchangeabilité des bracelets propre à la collection Overseas. Ce concept permet, sans aucun outil, d’opter pour le bracelet en Cordura ou en caoutchouc livrés avec les montres.

Cette « sportive » embarque le calibre 5200/2 à remontage automatique (4Hz, 263 composants). Équipé d’un double barillet, ce mouvement de manufacture est pourvu d’une roue à colonnes (les amateurs apprécieront) assurant le lancement, l’arrêt et la remise à zéro de la fonction chronographe.
 
Ce mécanisme dispose par ailleurs d’un embrayage vertical permettant d’empêcher tout saut d’aiguille éventuel à l’instant du démarrage du chronographe. On remarque également le traitement NAC de la platine (très contemporain) qui fait écho aux nuances gris anthracite de la pièce. Sa réserve de marche, assez standard, s’élève à 52h.
 
La masse oscillante en or rose 22 carats est quant à elle gravée à l’effigie du mont Everest à partir d’une photographie réalisée par Cory Richards lors de l’une de ses expéditions vers le sommet de l’Himalaya. Garde-temps certifié du Poinçon de Genève.


Montres-de-luxe.com | Publié le 22 Septembre 2021 | Lu 6586 fois

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