Watches & Wonders 2023 : l'année de tous les records


Le salon Watches and Wonders Geneva vient de clôturer son édition 2023 sur un bilan qui s’annonce « au-delà des attentes » et des « meilleures prévisions ». Tous les indicateurs ont atteint des niveaux largement supérieurs aux éditions précédentes. Dans ce contexte, cet événement confirme sa position incontournable sur la scène mondiale de l’horlogerie, grâce à une croissance maîtrisée et une prise de
parole commune.


Pour cette édition 2023, W&W a redoublé de créativité, d’innovation et d’ouverture pour accompagner un marché mondial de l’horlogerie en très forte croissance (24,8 milliards de francs en 2022). Sachant qu’en plus, l’ensemble du secteur atteint le redémarrage de la Chine…
 
Selon les organisateurs, W&W a clôturé cette édition 2023 sur des chiffres records, avec 43.000 visiteurs uniques pour l’ensemble de la semaine (versus 22'000 en 2022 soit plus du double), 5.400 détaillants, 125 nationalités et 35.000 nuitées.
 
Parmi les faits marquants de cette édition (même si aucune grande « révolution » technique et/ou technologique cette année) : Cartier, Chanel et Hermès se distinguent une fois encore, par des créations nombreuses et toutes cohérentes.
 
Côté cadrans, on retrouve cette année de nombreuses pièces « saumon » dont une très belle montre L.U.C chez Chopard qui est aussi forte à l’intérieur qu’à l’extérieur. On note également plusieurs montres pour femmes en sautoir chez Van Cleef & Arpels, Jaeger-LeCoultre, Piaget ou encore Chanel.
 
Rolex a encore pris tout le monde de court avec ses montres Puzzle et Bubble. Tout simplement du jamais vu. On aime ou on déteste, mais en l’occurrence, ces garde-temps marquent une étape dans l’histoire de la marque à la couronne avec un avant et un après ces trois références.  
 
Parmi les grandes vedettes de ce salon, la nouvelle Ingenieur IWC, le chrono Odysseus Lange & Söhne (même si la plupart des journalistes n’ont pas pu le voir en « vrai »), le concept-watch d’avant-garde de chez Roger Dubuis ou encore, la Patek Philippe Calatrava dual-time sur 24h.
 
Grand Seiko a, de son côté, présenté un somptueux modèle au boitier en platine entièrement gravé (véritablement de toute beauté), Frédérique Constant dévoile un très beau tourbillon d’un excellent rapport qualité-prix en acier, TAG Heuer s’en sort très bien avec le relooking très réussi de ses chronos Carrera. En revanche, grosse déception avec le modèle Oris Kermit qui aurait pu être nettement plus disruptif !
 
Chez les indépendants, Parmigiani Fleurier poursuit de belle manière et en toute cohérence, la refonte de ses collections avec l’arrivée de nouvelles références Tonda PF (du très beau boulot), Trilobe (splendide nouveauté haute-joaillerie et haute-horlogerie avec sa Folle Journée Diamant) ; Czapek, Angelus, Arnold & Son, Laurent Ferrier ou encore Ferdinand Berthoud sont toujours aussi passionnants. Tout comme Chronoswiss d’ailleurs, qui était là pour la première fois.
 
En terme de buzz, le nombre de partages sur les réseaux sociaux a dépassé toutes les attentes, avec 1,8 million de posts #watchesandwonders et un reach estimé de plus de 600 millions de personnes – soit plus d’un demi-milliard – un record absolu.
 
Sachant que de nombreux posts sont tout de même redondants vu que tout le monde envoie les mêmes choses au même moment et que la plupart de ces publications n’apporte pas grand-chose de neuf. On peut d’ailleurs s’interroger sur l’intérêt de la chose, mais cela est une autre histoire…
 
La presse, très présente, a enregistré une hausse de plus de 50% en termes de fréquentation avec le
retour des marchés asiatiques, soit au total 1.400 journalistes présents à Genève, 13.000 inscriptions aux 1.800 sessions de Touch & Feel permettant de découvrir et prendre en main les nouveautés de l’année. En revanche, comme chaque année, les présentations dans les vitrines n’ont aucun intérêt. Heureusement, très peu de marques s’y risquent !
 
De leur côté, les détaillants ont cumulé plus de 8.000 rendez-vous, confirmant l’attractivité sans faille
de l’horlogerie sur tous ses marchés, notamment en Europe, représentant à elle seule 70% des visiteurs. Encore faut-il que, plus tard, ces mêmes détaillants puissent être livrés en bonne et due forme. Surtout des pièces les plus demandées.
 
En ce qui concerne le grand public, ce dernier semble avoir répondu massivement présent à W&W. Ainsi, les 12.000 billets mis en vente ont tous été écoulés avant même l’ouverture du week-end. Au-delà des chiffres, Watches and Wonders a démontré son attractivité auprès de la jeune génération.
 
Ainsi, un quart des billets vendus a été acheté par des moins de 25 ans, la moyenne d’âge pour l’achat des billets étant de 35 ans – un public notamment séduit par l’expérience du LAB, proposant une vision de ce que sera l’horlogerie de demain. Le Salon rassemble et fédère ainsi deux à trois générations simultanées en un même carrefour horloger.
 
Ce carrefour s’étend dorénavant bien au-delà de Palexpo et apporte une nouvelle dimension au Salon. A ce titre, l’expérience « In the City » marque un tournant important dans le développement de Watches and Wonders Geneva, engageant la ville et le public au cœur d’événements dédiés, au sein des boutiques et autres points d’intérêt de la cité horlogère.
 
Watches and Wonders confirme plus que jamais sa position en tant que sommet international de l’horlogerie. Rendez-vous au printemps 2024 !

Montres-de-luxe.com | Publié le 4 Avril 2023 | Lu 12257 fois

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