Cette nouvelle version de Watches & Wonders est apparue aux professionnels de l’industrie comme un « mix » de l’ancien SIHH avec toutes les marques du groupe Richemont et Parmigiani Fleurier d’un côté et de l’autre, une petite partie des grands noms de l’horlogerie qui étaient présents à Baselworld ! Certains ayant même pu conserver leurs stands (Rolex, Patek Philippe ou encore Chopard). Un salon bicéphale en quelques sortes.
« Les résultats de cette édition 2022 sont très satisfaisants pour les maisons exposantes, allant parfois au-delà de toutes attentes. Certaines marques ont vu toutes leurs pièces vendues avant même la fermeture du salon » assurent les organisateurs dans le communiqué qui précisent que W&W a accueilli au total près de 22.000 visiteurs dont un millier de journalistes ayant fait le déplacement à Genève qui assure pour longtemps sa positon de "capitale de l'horlogerie".
Mais il était évident en déambulant dans les allées qu’une partie du « monde » n'avait pas pu voyager (on s'étonne tout de même que les organisateurs n'aient pas imposé le port du masque) ; pas de Chinois, pas de Hongkongais, peu d’Indiens, etc. Beaucoup de visiteurs certes, mais moins que d’habitude, forcément, pour découvrir les nouveautés des 38 maisons exposantes dont 19 nouveaux venus.
Parmi les grandes tendances, ces nouveautés confirment le succès des sportives chics qui se développent au sein de nombreuses marques, de Parmigiani Fleurier (sa Tonda PF est absolument somptueuse) à Oris en passant par Speake Marin ou encore Laurent Ferrier.
Côté cadrans, toujours beaucoup de noir (mat ou brillant), du bleu et du vert (deux tendances de fond depuis plusieurs années), mais on note également l’arrivée de nombreux « visages » aux couleurs plus vives et notamment pas mal de bleu clair (dans le style « Tiffany »). On remarque aussi quelques cadrans « saumon » ou « cuivre » du plus bel effet. Aussi chic que vintage.
Côté matières toujours de l’acier, pas mal de titane, de l’or et aussi du platine, un métal très haut de gamme difficile à travailler mais moins onéreux que l’or au kilo et toujours vendu nettement plus cher ! Soulignons aussi plusieurs boitiers en saphir (dont une époustouflante Chanel J12) et bien sûr, de la céramique (notamment chez IWC). Heureusement, aucun boitier en plastique recyclé dans ces modèles haut de gamme.
Les métiers d’art s’expriment toujours de belle manière notamment chez Van Cleef & Arpels (un stand plein en permanence avec ses animations d’automates), chez Cartier avec quelques créations de très haut vol ou encore, chez Chanel.
De très belles complications chez Chopard, chez Lange & Söhne, chez Patek Philippe, chez Jaeger-LeCoultre, chez Cartier -avec un calibre intégré à la masse oscillante-, chez Grand Seiko (la seule marque japonaise du salon) ou chez Vacheron Constantin.
Impossible de ne pas mentionner le modèle extraplat de chez Piaget qui certes, n’est pas totalement nouveau, mais qui mérite tout de même d’être mentionné ! Autre point à souligner : désormais, la plupart des calibres de base sont week-end proof.
Dans le Carré des horlogers, chez les indépendants, Trilobe s'est clairement démarqué (avec sa Folle Journée), de même que Moser et Ferdinand Berthoud (comme toujours pourrait-on dire). Une belle mention aussi pour Arnold & Sons.
On remarque aussi la généralisation des bracelets interchangeables et moins d’alligator, souvent remplacé par des straps en tissu, en caoutchouc ou recyclé. C’est moins cher, c’est plus pratique (pas besoin de Cites) et c’est plus green. Bref, c’est que « du bon » pour les marques qui cherchent à séduire les Millennials… En revanche, ceux qui préfèrent des matières plus nobles devront se les faire faire sur-mesure.
Ce nouveau salon proposait aussi un espace Le LAB accueillant 15 initiatives digitales et technologiques des maisons exposantes autour de thèmes comme l’utilisation de nouveaux matériaux ou le développement de partenariats avec des organisations durables (grosse tendance).
L’exposition « Time Design » dédiée à l’histoire du design horloger à travers les créations et les époques, a également remporté un vif succès avec près de 4.500 visiteurs. Cette collection de plus de 100 pièces sera ensuite présentée au public du 14 avril au 8 mai 2022 au Pont de la Machine à Genève.
En attendant l’édition 2023, direction la Chine où se tiendra du 7 au 11 septembre 2022, le troisième opus de Watches and Wonders Shanghai. Un autre rendez-vous à ne pas manquer ! "Last but not least", le succès de ce salon enterre probablement définitivement Baselworld...
« Les résultats de cette édition 2022 sont très satisfaisants pour les maisons exposantes, allant parfois au-delà de toutes attentes. Certaines marques ont vu toutes leurs pièces vendues avant même la fermeture du salon » assurent les organisateurs dans le communiqué qui précisent que W&W a accueilli au total près de 22.000 visiteurs dont un millier de journalistes ayant fait le déplacement à Genève qui assure pour longtemps sa positon de "capitale de l'horlogerie".
Mais il était évident en déambulant dans les allées qu’une partie du « monde » n'avait pas pu voyager (on s'étonne tout de même que les organisateurs n'aient pas imposé le port du masque) ; pas de Chinois, pas de Hongkongais, peu d’Indiens, etc. Beaucoup de visiteurs certes, mais moins que d’habitude, forcément, pour découvrir les nouveautés des 38 maisons exposantes dont 19 nouveaux venus.
Parmi les grandes tendances, ces nouveautés confirment le succès des sportives chics qui se développent au sein de nombreuses marques, de Parmigiani Fleurier (sa Tonda PF est absolument somptueuse) à Oris en passant par Speake Marin ou encore Laurent Ferrier.
Côté cadrans, toujours beaucoup de noir (mat ou brillant), du bleu et du vert (deux tendances de fond depuis plusieurs années), mais on note également l’arrivée de nombreux « visages » aux couleurs plus vives et notamment pas mal de bleu clair (dans le style « Tiffany »). On remarque aussi quelques cadrans « saumon » ou « cuivre » du plus bel effet. Aussi chic que vintage.
Côté matières toujours de l’acier, pas mal de titane, de l’or et aussi du platine, un métal très haut de gamme difficile à travailler mais moins onéreux que l’or au kilo et toujours vendu nettement plus cher ! Soulignons aussi plusieurs boitiers en saphir (dont une époustouflante Chanel J12) et bien sûr, de la céramique (notamment chez IWC). Heureusement, aucun boitier en plastique recyclé dans ces modèles haut de gamme.
Les métiers d’art s’expriment toujours de belle manière notamment chez Van Cleef & Arpels (un stand plein en permanence avec ses animations d’automates), chez Cartier avec quelques créations de très haut vol ou encore, chez Chanel.
De très belles complications chez Chopard, chez Lange & Söhne, chez Patek Philippe, chez Jaeger-LeCoultre, chez Cartier -avec un calibre intégré à la masse oscillante-, chez Grand Seiko (la seule marque japonaise du salon) ou chez Vacheron Constantin.
Impossible de ne pas mentionner le modèle extraplat de chez Piaget qui certes, n’est pas totalement nouveau, mais qui mérite tout de même d’être mentionné ! Autre point à souligner : désormais, la plupart des calibres de base sont week-end proof.
Dans le Carré des horlogers, chez les indépendants, Trilobe s'est clairement démarqué (avec sa Folle Journée), de même que Moser et Ferdinand Berthoud (comme toujours pourrait-on dire). Une belle mention aussi pour Arnold & Sons.
On remarque aussi la généralisation des bracelets interchangeables et moins d’alligator, souvent remplacé par des straps en tissu, en caoutchouc ou recyclé. C’est moins cher, c’est plus pratique (pas besoin de Cites) et c’est plus green. Bref, c’est que « du bon » pour les marques qui cherchent à séduire les Millennials… En revanche, ceux qui préfèrent des matières plus nobles devront se les faire faire sur-mesure.
Ce nouveau salon proposait aussi un espace Le LAB accueillant 15 initiatives digitales et technologiques des maisons exposantes autour de thèmes comme l’utilisation de nouveaux matériaux ou le développement de partenariats avec des organisations durables (grosse tendance).
L’exposition « Time Design » dédiée à l’histoire du design horloger à travers les créations et les époques, a également remporté un vif succès avec près de 4.500 visiteurs. Cette collection de plus de 100 pièces sera ensuite présentée au public du 14 avril au 8 mai 2022 au Pont de la Machine à Genève.
En attendant l’édition 2023, direction la Chine où se tiendra du 7 au 11 septembre 2022, le troisième opus de Watches and Wonders Shanghai. Un autre rendez-vous à ne pas manquer ! "Last but not least", le succès de ce salon enterre probablement définitivement Baselworld...