Les deux maisons (F.P. Journe et THG) se connaissent très bien et partagent le même but afin de transmettre l’art de la haute horlogerie et la reconnaissance du travail artisanal.
Les critères de sélection sont basés sur la prouesse technique, la complexité de réalisation, le sens du design et de l’esthétique ainsi que la qualité du travail artisanal.
Les candidats doivent avoir conçu et réalisé de manière indépendante une réalisation horlogère ou une construction technique. Le lauréat de la « Young Talent Competition 2021 » reçoit un diplôme et un chèque de 20.000 francs suisses, offert par The Hour Glass et F.P. Journe lui permettant d’acquérir des outils ou de financer un projet horloger.
Le jury de la « Young Talent Competition 2021 » est composé de personnalités clés de la scène internationale horlogère: Philippe Dufour, Andreas Strehler, Giulio Papi, Marc Jenni, Michael Tay, Elizabeth Doerr et François-Paul Journe.
Les critères de sélection sont basés sur la prouesse technique, la complexité de réalisation, le sens du design et de l’esthétique ainsi que la qualité du travail artisanal.
Les candidats doivent avoir conçu et réalisé de manière indépendante une réalisation horlogère ou une construction technique. Le lauréat de la « Young Talent Competition 2021 » reçoit un diplôme et un chèque de 20.000 francs suisses, offert par The Hour Glass et F.P. Journe lui permettant d’acquérir des outils ou de financer un projet horloger.
Le jury de la « Young Talent Competition 2021 » est composé de personnalités clés de la scène internationale horlogère: Philippe Dufour, Andreas Strehler, Giulio Papi, Marc Jenni, Michael Tay, Elizabeth Doerr et François-Paul Journe.
« L’idée de cette pendule avec calendrier perpétuel séculaire m’est venue durant l’hiver 2016, avec une sphère pour les phases de la Lune et équation du temps, désirant que le mouvement de l’horloge ait une très longue autonomie » indique Mario Scarpatetti.
Et le jeune horloger de poursuivre : « le cœur du mouvement est le calendrier perpétuel qui se corrige automatiquement même lors d’années séculaires irrégulières. Contrôlé par une roue qui tourne une fois chaque 400 ans, la date n’a besoin d’aucune correction ».
« En 2013, j’ai réalisé une pendule avec un calendrier perpétuel classique avec une roue de 4 ans mais quelque chose me dérangeait. Le mécanisme reconnaissait bien les années bissextiles entre les siècles mais pas si le siècle ou le millénaire était une année bissextile ou pas » ajoute Mario Scarpatetti.
« J’ai d’abord pensé à un mécanisme qui reconnaîtrait si un centenaire ou un millénaire avait un 29 février ou pas. En 2013, lors d’un voyage en train, la solution m’est apparue. Mon idée était d’ajouter au mécanisme bien connu du calendrier perpétuel, une roue additionnelle qui tournerait une fois tous les 400 ans. La plus grande réussite est la facilité avec laquelle cette roue de 400 ans est entraînée.
Peu après, j’ai reçu une demande pour la réalisation d’un mouvement avec planétaire et j’ai mis mes dessins en attente. En 2016, j’ai finalement pu dessiner cette pendule avec mon propre calendrier perpétuel. J’ai commencé par l’usinage des premières roues et démarré la construction de ce grand mouvement qui a duré jusqu’à l’été 2018. Pendant la production, j’ai, en mars 2018, déposé un brevet pour mon invention auprès de l’Institut Fédéral Suisse de la Propriété Intellectuelle concernant ma roue de 400 ans et son indexation. Elle a reçu en 2018 le brevet N° CH 00400/18.
Toutes les pièces du mouvement, à l’exception des quatre roulements à billes (Kugellager), ont été faites de façon traditionnelle. La plupart des composants ont été réalisés à partir de plaques de laiton ou acier et de barres rondes de laiton ou acier. Pour la réalisation du mouvement, j’ai fait tous les composants sans machines à commande numérique (NC ou CNC). Le mouvement se compose de 478 pièces individuelles et compte un total de 570 composants ».
« Tous les composants, tels que la bascule de commande (Schaltwippe), sont exactement identiques à ceux d’un calendrier perpétuel classique avec une roue de 4 ans. Cette roue de 4 ans est la première de mon calendrier à présenter un aspect différent.
Les 4 encoches du mois de février ont la même profondeur. La roue de 4 ans ne décide donc pas si février a 28 ou 29 jours. Un doigt entraîneur (Schaltfinger) fait pression sur le devant de la roue de 4 ans. Ce doigt fait un tour chaque 4 ans et fait avancer la roue de 400 ans d’un cran. Le mécanisme marche également avec deux doigts entraîneurs, comme décrit dans mon brevet.
La roue de 400 ans a dû être manufacturée de façon légèrement différente. La roue avance 2 fois chaque 4 ans mais pas régulièrement tous les 2 ans. Le positionnement se fait quelques mois avant une année bissextile (entre avril 2019 et janvier 2020). Le positionnement suivant se fait après le mois de février d’une année bissextile (e.g. entre avril 2020 et janvier 2021). La roue de 400 ans reste donc dans la même position pour à peu près 3 ans.
Alors seulement le passage se fera, comme dans l’exemple entre avril 2023 et janvier 2024. Le saut consomme peu d’énergie puisqu’il se fait sur plusieurs mois. Le doigt s’accroche sur l’extérieur de la roue de 400 ans (engrenage fin de 200 dents). Un cliquet vient s’appuyer dans le même rouage pour se positionner.
L’intérieur de la roue présente 97 élévations. Le bec du palpeur du calendrier perpétuel touche la roue de 400 ans à chaque mois de février. Si le bec tombe dans une encoche, la pendule passe du 28 février au 1er mars. Si le bec reste sur l’une des 97 élévations, le mécanisme passe du 28 février au 29 février et ensuite au 1er mars la nuit suivante.
Cela devient intéressant en ce qui concerne les siècles ou les millénaires. Dans le cas de la roue dentée, il y a une très large encoche qui équivaut à trois centenaires consécutifs. A ce stade, au lieu de deux encoches, la roue dentée n’en a qu’une seule dans la largeur de 3 divisions suivant le prochain cran. Il y a, seulement au quatrième centenaire, un cran dans lequel le bec du palpeur touche le siècle. Principalement pour les siècles qui sont une année bissextile. C’est pourquoi la roue de 400 ans possède 97 élévations et non 100 sur la partie intérieure » explique encore Mario Scarpatetti.
Et le jeune horloger de poursuivre : « le cœur du mouvement est le calendrier perpétuel qui se corrige automatiquement même lors d’années séculaires irrégulières. Contrôlé par une roue qui tourne une fois chaque 400 ans, la date n’a besoin d’aucune correction ».
« En 2013, j’ai réalisé une pendule avec un calendrier perpétuel classique avec une roue de 4 ans mais quelque chose me dérangeait. Le mécanisme reconnaissait bien les années bissextiles entre les siècles mais pas si le siècle ou le millénaire était une année bissextile ou pas » ajoute Mario Scarpatetti.
« J’ai d’abord pensé à un mécanisme qui reconnaîtrait si un centenaire ou un millénaire avait un 29 février ou pas. En 2013, lors d’un voyage en train, la solution m’est apparue. Mon idée était d’ajouter au mécanisme bien connu du calendrier perpétuel, une roue additionnelle qui tournerait une fois tous les 400 ans. La plus grande réussite est la facilité avec laquelle cette roue de 400 ans est entraînée.
Peu après, j’ai reçu une demande pour la réalisation d’un mouvement avec planétaire et j’ai mis mes dessins en attente. En 2016, j’ai finalement pu dessiner cette pendule avec mon propre calendrier perpétuel. J’ai commencé par l’usinage des premières roues et démarré la construction de ce grand mouvement qui a duré jusqu’à l’été 2018. Pendant la production, j’ai, en mars 2018, déposé un brevet pour mon invention auprès de l’Institut Fédéral Suisse de la Propriété Intellectuelle concernant ma roue de 400 ans et son indexation. Elle a reçu en 2018 le brevet N° CH 00400/18.
Toutes les pièces du mouvement, à l’exception des quatre roulements à billes (Kugellager), ont été faites de façon traditionnelle. La plupart des composants ont été réalisés à partir de plaques de laiton ou acier et de barres rondes de laiton ou acier. Pour la réalisation du mouvement, j’ai fait tous les composants sans machines à commande numérique (NC ou CNC). Le mouvement se compose de 478 pièces individuelles et compte un total de 570 composants ».
« Tous les composants, tels que la bascule de commande (Schaltwippe), sont exactement identiques à ceux d’un calendrier perpétuel classique avec une roue de 4 ans. Cette roue de 4 ans est la première de mon calendrier à présenter un aspect différent.
Les 4 encoches du mois de février ont la même profondeur. La roue de 4 ans ne décide donc pas si février a 28 ou 29 jours. Un doigt entraîneur (Schaltfinger) fait pression sur le devant de la roue de 4 ans. Ce doigt fait un tour chaque 4 ans et fait avancer la roue de 400 ans d’un cran. Le mécanisme marche également avec deux doigts entraîneurs, comme décrit dans mon brevet.
La roue de 400 ans a dû être manufacturée de façon légèrement différente. La roue avance 2 fois chaque 4 ans mais pas régulièrement tous les 2 ans. Le positionnement se fait quelques mois avant une année bissextile (entre avril 2019 et janvier 2020). Le positionnement suivant se fait après le mois de février d’une année bissextile (e.g. entre avril 2020 et janvier 2021). La roue de 400 ans reste donc dans la même position pour à peu près 3 ans.
Alors seulement le passage se fera, comme dans l’exemple entre avril 2023 et janvier 2024. Le saut consomme peu d’énergie puisqu’il se fait sur plusieurs mois. Le doigt s’accroche sur l’extérieur de la roue de 400 ans (engrenage fin de 200 dents). Un cliquet vient s’appuyer dans le même rouage pour se positionner.
L’intérieur de la roue présente 97 élévations. Le bec du palpeur du calendrier perpétuel touche la roue de 400 ans à chaque mois de février. Si le bec tombe dans une encoche, la pendule passe du 28 février au 1er mars. Si le bec reste sur l’une des 97 élévations, le mécanisme passe du 28 février au 29 février et ensuite au 1er mars la nuit suivante.
Cela devient intéressant en ce qui concerne les siècles ou les millénaires. Dans le cas de la roue dentée, il y a une très large encoche qui équivaut à trois centenaires consécutifs. A ce stade, au lieu de deux encoches, la roue dentée n’en a qu’une seule dans la largeur de 3 divisions suivant le prochain cran. Il y a, seulement au quatrième centenaire, un cran dans lequel le bec du palpeur touche le siècle. Principalement pour les siècles qui sont une année bissextile. C’est pourquoi la roue de 400 ans possède 97 élévations et non 100 sur la partie intérieure » explique encore Mario Scarpatetti.
Un exemple concret
- En février 2021, le bec du palpeur se déplace et tombe dans une encoche. La pendule passe du 28 février 2021 au 1er mars 2021.
- En février 2024, le bec du palpeur est sur une élévation. La pendule passe du 28 février 2024 au 29 février 2024.
- En février 2100, le bec du palpeur tombe au milieu d’une large encoche. La pendule passe du 28 février 2100 au 1er mars 2100.
- En février 2400, le bec du palpeur est sur une élévation. La pendule passe du 28 février 2400 au 29 février 2400.
Le calendrier Grégorien est basé sur un cycle de 400 ans, et après un tour de ma roue, le processus reprend depuis le début, comme pour le calendrier Grégorien. Le propriétaire de la pendule n’aura jamais à régler la date.
- En février 2021, le bec du palpeur se déplace et tombe dans une encoche. La pendule passe du 28 février 2021 au 1er mars 2021.
- En février 2024, le bec du palpeur est sur une élévation. La pendule passe du 28 février 2024 au 29 février 2024.
- En février 2100, le bec du palpeur tombe au milieu d’une large encoche. La pendule passe du 28 février 2100 au 1er mars 2100.
- En février 2400, le bec du palpeur est sur une élévation. La pendule passe du 28 février 2400 au 29 février 2400.
Le calendrier Grégorien est basé sur un cycle de 400 ans, et après un tour de ma roue, le processus reprend depuis le début, comme pour le calendrier Grégorien. Le propriétaire de la pendule n’aura jamais à régler la date.