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Zenith Academy Christophe Colomb Hurricane Grand Voyage II


Depuis 2013, Zenith propose dans sa collection Christophe Colomb, le nec plus ultra de ses savoir-faire horlogers… Autant techniques, avec des calibres de haute horlogerie, qu’esthétiques, avec une décoration des cadrans absolument époustouflantes ! Cette toute dernière création en or rose (45 mm), baptisée Hurricane Grand Voyage II, limitée à dix exemplaires, ne déroge pas à la règle. Partons donc à la découverte, non pas de l’Amérique, mais de ce garde-temps qui met en avant trois avancées majeures de l’histoire horlogère : un système breveté de gravity control, un mécanisme de transmission fusée-chaîne et une fréquence hors-normes de 36 000 alternances/heure.



Si Christophe Colomb a repoussé les limites de l’horizon, la montre qui porte son nom repousse, elle, les limites du temps. Plus concrètement, elle associe trois mécanismes assurant une plus grande précision : un organe régulateur à haute fréquence d’oscillation (36.000 alternances/heure) pour le séquençage du temps en dixièmes de seconde ; un système de transmission fusée-chaîne compensant les variations de force du barillet au cours de son désarmage et enfin, un module breveté de gravity control permettant de neutraliser les effets de la gravité terrestre sur la marche de la montre.
 
« En d’autres termes, elle vient à bout des problèmes liés au porter (gravité) et à la durée de marche (baisse du couple), tout en assurant une remarquable précision dans la mesure du temps (liée à la vitesse d’oscillation du balancier) » assure la marque dans son communiqué. Ceci est obtenu grâce à un mouvement à remontage manuel comptant un total de 939 composants (!) dont 354 pour le calibre proprement dit au sein duquel se logent les 173 éléments du module de gravity control. La fusée-chaîne, quant à elle, compte 585 composants. Un mouvement de base trois aiguille compte environ… 70 composants. 
 
Au fur et à mesure qu’une montre mécanique se décharge, le mouvement perd en amplitude (angle d’oscillation du balancier) et donc, en précision. Le système de transmission fusée-chaîne permet au contraire, à la force motrice de rester stable durant toute la durée de la réserve de marche –la géométrie iso-couple de la fusée compensant la diminution progressive de la force du barillet. La majorité des montres de poche des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles étaient équipées d’une fusée. Mais rares sont aujourd’hui les manufactures capables de transposer ce mécanisme dans le volume restreint d’une montre-bracelet... A Breguet, Lange & Sôhne, Romain Gauthier et donc Zenith. Ce nouveau modèle a demandé deux ans de mise au point.

La transmission entre le barillet et la fusée est assurée par une chaîne de 585 composants, pour 18 centimètres de long. Cette construction d’une extrême complexité alterne maillons doubles et intermédiaires. Une fois montée, elle est capable de résister à une force de traction de plus de 3 kilogrammes. Durant toute la durée de la réserve de marche, le ressort-moteur transmet son énergie à la fusée par l’entremise de la chaîne venant s’enrouler autour du barillet. En ajustant les variations de tension, la fusée régularise la force qui est distribuée au rouage –et de là à la roue d’échappement en silicium logée dans la cage gyroscopique. S’il faut plus de 50 heures (durée de la réserve de marche) pour que la chaîne s’enroule autour du barillet, le remontage par la tige réserve un spectacle captivant.
 
Ces quelques secondes permettent d’observer fusée et barillet tourner dans le sens opposé à la marche afin que la chaîne vienne à nouveau s’enrouler autour de la fusée. La forme de la fusée a été dictée par la force optimale que les maîtres-horlogers de Zenith ont voulu donner au barillet. Sa silhouette rainée ainsi que ses dimensions spécifiques résultent de patients calculs, particulièrement complexes, réalisés pour chaque maillon de la construction.

Si la transmission fusée-chaîne supprime les variations d’isochronisme (égalité de durée des oscillations), ce garde-temps annule un autre effet préjudiciable à la bonne marche d’une montre mécanique : l’influence de la gravité terrestre. Partant du principe que le maintien de l’organe régulateur en position horizontale engendre la meilleure amplitude possible du balancier, que le réglage de la marche s’effectue dans une seule position et ne résulte donc pas d’un compromis, et génère ainsi la meilleure précision horaire, Zenith a imaginé et breveté un module permettant au « cœur » du mouvement et à l’échappement de rester en permanence dans cette position.
 
Système avant-gardiste, le gravity control est aussi un hommage à l’histoire, puisqu’il s’inspire des chronomètres de marine que Zenith produisait autrefois. Il emprunte à ces instruments, le principe de la suspension à cardan, introduite au XVIe siècle sur les boussoles de marine afin qu’elles conservent leur position horizontale malgré les mouvements du bateau. Avec son mécanisme gyroscopique autorégulateur, ce système permet ainsi de maintenir l’organe régulateur en position horizontale permanente, quelle que soit l’inclinaison du poignet, et il signe par là même l’évolution ultime du chronomètre de marine. La marque à l’étoile est l’unique manufacture à maîtriser ce système –primé lors du Grand Prix d’Horlogerie de Genève en 2011, dans la catégorie montres à complications–, qu’elle a inventé après cinq ans de développements.
 
Côté cadran, Zenith propose une architecture ouverte qui permet d’admirer ces trois mécanismes en pleine action : le barillet avec transmission fusée-chaîne (à 10h30 et 1h30), le système gyroscopique de gravity control et l’organe régulateur haute fréquence (à 6h). Les trois petits cadrans auxiliaires en or (heures/minutes à 12h, petite seconde à 9h, réserve de marche à 4h) ont été finement guillochés, puis émaillés en blanc et dotés d’aiguilles et de vis en acier bleui rappelant la grande tradition horlogère. La platine a été entièrement creusée à la main pour faire apparaître en relief le logo Zenith et un cortège d’étoiles ; les parties évidées ont ensuite été remplies de laque de couleur bleu nuit. Le contrepoids du système de gravity control a également reçu un décor poétique et sophistiqué, avec une représentation de l’hémisphère Sud en micro peinture, entièrement réalisée à la main.
 
Le fond de cette montre figure une représentation en couleurs et en reliefs de l’épopée du célèbre navigateur italien. Ce tableau, véritable fresque miniature, fixé au mouvement à l’aide d’un système d’appliques en or, illustre la découverte de l’Amérique par Colomb en 1492. Réalisé autour du mécanisme rappelant la suspension à cardan des chronomètres de marine, le premier plan de cette œuvre présente un portrait du navigateur brandissant le pavillon de la monarchie espagnole, et encadrée de palmiers, la représentation de deux indigènes venus lui offrir des fruits exotiques et un perroquet.
 
Ces personnages en appliques sont finement gravés à la main puis alternativement patinés ou parés de couleurs éclatantes. Au second plan, voguant sur un océan bleu profond, les trois fameux navires -la Pinta, la Niña et la Santa Maria- se détachent d’un ciel lumineux. L’ensemble est micro-peint à la main. Le décor, gravé à la main, présente la « découverte des Indes ». Les feuillages du palmier ainsi que la coupe de fruits sont gravés à la main puis mis en couleurs. L’intégration de cette scène a exigé des trésors d’ingéniosité. Il a fallu notamment trouver des points de fixation pour les éléments en applique et réduire au maximum l’épaisseur du mouvement et des espaces entre le calibre et les ornements (moins d’un dixième de millimètre sous les figurines). Entièrement terminée à la main, l’ornement de ce garde-temps fait de chaque montre une pièce unique.
 
À pièce d’exception, écrin d’exception. Cette montre est proposée dans un coffret précieux en acajou avec incrustations d’os de bœuf, qui peut aussi servir d’humidor pour 80 cigares. En hommage à Christophe Colomb, ce coffret est orné d’une sérigraphie sur papyrus de style parchemin reproduisant le planisphère de Waldseemüller (1507), la première carte mondiale mentionnant le nom « America ».

​Spécificités techniques  

Mouvement El Primero 8805, manuel
Un mécanisme gyroscopique unique qui maintient l’organe réglant en position parfaitement horizontale
Calibre : 16 ½ ‘‘‘ (diamètre : 37 mm)
Épaisseur : 5,85 mm
Composants : 354
Cage gyroscopique faite de 173 composants
Chaîne faite de 585 composants
Rubis : 53
Fréquence : 36 000 alt/h – (5 Hz)
 
Réserve de marche : 50 heures min.
 
Fonctions
Heures et minutes excentrées à 12 heures
Module autorégulateur de contrôle de la gravité à 6 heures
Petite seconde à 9 heures
Indicateur de réserve de marche à 3 heures
Transmission fusée-chaîne sous le cadran des heures/minutes
 
Boitier or rose 45 mm
Épaisseur : 14,80 mm / 21,80 mm (avec verre saphir bombé)
Glace et fond : verre saphir bombé traité antireflet sur ses deux faces, dômes protégeant le module Christophe Colomb
 
Étanchéité : 3 ATM
 
Cadran : 3 cadrans en or émaillés
Index des heures : laqués noirs
Aiguilles : acier bleui
 
Bracelet alligator brun et triple boucle déployante en or rose
 
Réf 18.2215.8805/36.C713

Montres-de-luxe.com | Publié le 12 Février 2015 | Lu 4009 fois






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