C’est l’un des monuments à ne pas manquer : l’édifice central de Zenith où s’inscrivent en toutes les lettres le nom de la marque et les initiales G.F.J. de son fondateur, Georges Favre-Jacot. Le 8 novembre prochain, une quarantaine de partenaires du monde de l'horlogerie ouvriront leurs portes au public pour la 6ème édition de la Journée du Patrimoine Horloger. Le principe ? Familiariser et sensibiliser les visiteurs avec le patrimoine horloger matériel et immatériel –unique au monde- des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds.
En 1865, le fondateur de Zenith, Georges Favre-Jacot, réunit pour la première fois sous un même toit les artisans impliqués dans la réalisation complète d’une montre. Par ce geste précurseur (et fondateur), l’entrepreneur va largement contribuer au développement de l’architecture industrielle du Locle. Après s’être installé dans des bâtiments préexistants, la première construction nouvelle sort de terre en 1881.
Georges Favre-Jacot supervise l’ensemble des travaux jusqu’à sa retraite en 1911, date à laquelle il fait appel à Charles-Edouard Jeanneret-Gris, futur Le Corbusier pour construire sa maison personnelle. Son intérêt pour l’architecture était déjà présent dès le début du 20e siècle. Il a en effet travaillé étroitement avec un architecte vedette de l’époque : Alphonse Laverrière. Une coopération liée au mouvement international du « Werkbund », dont le but est d’insuffler une dimension esthétique, voire artistique, aux produits industriels. Une vision commune anime l’horloger et l’architecte : tous les aspects visuels de l’entreprise doivent tendre à un seul but, se situer dans un rapport harmonieux et complémentaire avec la gamme de produits. D’ailleurs, les boutiques, pendulettes, emballages et catalogues dessinés par Laverrière connaîtront un grand succès des années 1910 aux années 1920.
« Zenith a toujours imaginé sa manufacture et ses produits comme une œuvre d’art, confie Aldo Magada, PDG de la marque à l’étoile. La Journée du Patrimoine Horloger est l’occasion de faire découvrir, pour notre plus grand plaisir, notre manufacture, un trésor d’architecture, réhabilitée il y a deux ans. » En effet, en 2012, les 400 baies vitrées à carreaux de l’époque ont été entièrement restaurées, mariant un triple vitrage à un caractère historique jalousement gardé. Si la structure métallique, autre symbole des débuts de l’ère industrielle, a été conservée, les normes de construction les plus modernes et écologiques telles qu’isolation thermique ou climatisation de l’air et hydrométrie contrôlées, ont été appliquées. L’aménagement intérieur a été entièrement repensé afin d’améliorer la logistique entre la dizaine d’ateliers de fabrication regroupés dans le bâtiment : usinage, étampage, décoration, contrôles, assemblage, réglages, emboîtage et haute horlogerie. « Tout se comprend mieux lorsqu’on est face à l’édifice » conclut le PDG de la marque.
D’ici à 2015, année du 150e anniversaire de Zenith, dix-huit autres bâtiments de la manufacture seront rénovés. Plutôt que de raser et reconstruire les édifices de ce site complexe, Zenith a choisi d’en préserver l’architecture historique qui a contribué à écrire les plus belles pages de sa légende, marquant par là même celle de la ville du Locle. C’est cette histoire que Zenith propose de découvrir le 8 novembre lors d’une visite extérieure de la manufacture aux briques rouges emblématiques.
Visites sur inscription à : patrimoine@zenith-watches.com (places limitées).
En 1865, le fondateur de Zenith, Georges Favre-Jacot, réunit pour la première fois sous un même toit les artisans impliqués dans la réalisation complète d’une montre. Par ce geste précurseur (et fondateur), l’entrepreneur va largement contribuer au développement de l’architecture industrielle du Locle. Après s’être installé dans des bâtiments préexistants, la première construction nouvelle sort de terre en 1881.
Georges Favre-Jacot supervise l’ensemble des travaux jusqu’à sa retraite en 1911, date à laquelle il fait appel à Charles-Edouard Jeanneret-Gris, futur Le Corbusier pour construire sa maison personnelle. Son intérêt pour l’architecture était déjà présent dès le début du 20e siècle. Il a en effet travaillé étroitement avec un architecte vedette de l’époque : Alphonse Laverrière. Une coopération liée au mouvement international du « Werkbund », dont le but est d’insuffler une dimension esthétique, voire artistique, aux produits industriels. Une vision commune anime l’horloger et l’architecte : tous les aspects visuels de l’entreprise doivent tendre à un seul but, se situer dans un rapport harmonieux et complémentaire avec la gamme de produits. D’ailleurs, les boutiques, pendulettes, emballages et catalogues dessinés par Laverrière connaîtront un grand succès des années 1910 aux années 1920.
« Zenith a toujours imaginé sa manufacture et ses produits comme une œuvre d’art, confie Aldo Magada, PDG de la marque à l’étoile. La Journée du Patrimoine Horloger est l’occasion de faire découvrir, pour notre plus grand plaisir, notre manufacture, un trésor d’architecture, réhabilitée il y a deux ans. » En effet, en 2012, les 400 baies vitrées à carreaux de l’époque ont été entièrement restaurées, mariant un triple vitrage à un caractère historique jalousement gardé. Si la structure métallique, autre symbole des débuts de l’ère industrielle, a été conservée, les normes de construction les plus modernes et écologiques telles qu’isolation thermique ou climatisation de l’air et hydrométrie contrôlées, ont été appliquées. L’aménagement intérieur a été entièrement repensé afin d’améliorer la logistique entre la dizaine d’ateliers de fabrication regroupés dans le bâtiment : usinage, étampage, décoration, contrôles, assemblage, réglages, emboîtage et haute horlogerie. « Tout se comprend mieux lorsqu’on est face à l’édifice » conclut le PDG de la marque.
D’ici à 2015, année du 150e anniversaire de Zenith, dix-huit autres bâtiments de la manufacture seront rénovés. Plutôt que de raser et reconstruire les édifices de ce site complexe, Zenith a choisi d’en préserver l’architecture historique qui a contribué à écrire les plus belles pages de sa légende, marquant par là même celle de la ville du Locle. C’est cette histoire que Zenith propose de découvrir le 8 novembre lors d’une visite extérieure de la manufacture aux briques rouges emblématiques.
Visites sur inscription à : patrimoine@zenith-watches.com (places limitées).