On le sait, François-Paul Journe, en plus d’être l’horloger contemporain le plus adulé est également un homme aux amitiés solides. Et parmi ses amis fidèles, Serge Cukrowicz dit Gino, homme de passion et de caractère qui fut, on le sait peu, le co-fondateur de Montres Journe SA.
Né le 20 juin 1959 à Anvers en Belgique, il était le fils de Sammy Cukrowicz, diamantaire réputé. Très tôt, il a développé une fascination pour l’horlogerie grâce aux montres Flik Flak que son père lui offrait.
En 1987, il co-fonde la boutique Ginotti Jewelers à Anvers (Audemars Piguet, Franck Muller, Roger Dubuis, Hublot, HYT, De Bethune, etc.), dont il s’était autoproclamé non sans dérision « CET » (Chief Executive Timekeeper). Avec un style vestimentaire flamboyant, c’est le moins qu’on puisse dire, Gino ne passait jamais inaperçu.
Il privilégiait les teintes vives et les tenues qui sortaient de l’ordinaire. Il portait toujours son élégante, sa montre, sur un bracelet jaune, ainsi que de nombreux accessoires, dont ses fameuses boucles d’oreilles en diamant (des gros diamants). Ces choix reflétaient son approche de la vie, animée, colorée et pleine de passion.
Entouré de son épouse Radhi, de ses enfants Gina et Dylan et de ses beaux-fils Shawn et Zane, Gino est décédé le 6 mai 2021 à Singapour.
Né le 20 juin 1959 à Anvers en Belgique, il était le fils de Sammy Cukrowicz, diamantaire réputé. Très tôt, il a développé une fascination pour l’horlogerie grâce aux montres Flik Flak que son père lui offrait.
En 1987, il co-fonde la boutique Ginotti Jewelers à Anvers (Audemars Piguet, Franck Muller, Roger Dubuis, Hublot, HYT, De Bethune, etc.), dont il s’était autoproclamé non sans dérision « CET » (Chief Executive Timekeeper). Avec un style vestimentaire flamboyant, c’est le moins qu’on puisse dire, Gino ne passait jamais inaperçu.
Il privilégiait les teintes vives et les tenues qui sortaient de l’ordinaire. Il portait toujours son élégante, sa montre, sur un bracelet jaune, ainsi que de nombreux accessoires, dont ses fameuses boucles d’oreilles en diamant (des gros diamants). Ces choix reflétaient son approche de la vie, animée, colorée et pleine de passion.
Entouré de son épouse Radhi, de ses enfants Gina et Dylan et de ses beaux-fils Shawn et Zane, Gino est décédé le 6 mai 2021 à Singapour.
Connu pour sa franchise et son humour, il avait le don de créer des relations sincères avec les personnes -collectionneurs, collègues ou amis. Il n’hésitait pas à partager ses opinions, valorisant en particulier les horlogers indépendants pour leur faculté à innover, leur authenticité et leur créativité. Il estimait les contributions singulières de ces artisans qui sortaient des sentiers battus.
Au tournant des années 1990, il croisa à la Foire de Bâle François-Paul Journe qui portait sa première montre-bracelet à tourbillon et remontoir d’égalité et tenta de lui acheter, en vain... Gino avait immédiatement reconnu le génie derrière l’œuvre. Cette rencontre marqua le début d’une amitié, mais aussi d’une future collaboration.
Après la présentation du Tourbillon Souverain en 1999 (eh oui, la marque F.P.Journe reste encore relativement « jeune »), il s’est associé à François-Paul Journe et Philippe Rabin pour fonder Montres Journe SA.
Son rôle en tant qu’associé fut significatif dans le développement et l’expansion de la marque, qui a profité de son expérience, de son réseau, mais aussi de son ardeur ! La stratégie de gestion du trio d’associés était axée sur le réinvestissement systématique des bénéfices dans l’entreprise et sur une prise de décision collégiale.
Au tournant des années 1990, il croisa à la Foire de Bâle François-Paul Journe qui portait sa première montre-bracelet à tourbillon et remontoir d’égalité et tenta de lui acheter, en vain... Gino avait immédiatement reconnu le génie derrière l’œuvre. Cette rencontre marqua le début d’une amitié, mais aussi d’une future collaboration.
Après la présentation du Tourbillon Souverain en 1999 (eh oui, la marque F.P.Journe reste encore relativement « jeune »), il s’est associé à François-Paul Journe et Philippe Rabin pour fonder Montres Journe SA.
Son rôle en tant qu’associé fut significatif dans le développement et l’expansion de la marque, qui a profité de son expérience, de son réseau, mais aussi de son ardeur ! La stratégie de gestion du trio d’associés était axée sur le réinvestissement systématique des bénéfices dans l’entreprise et sur une prise de décision collégiale.
Que de voyages et d’aventures ont-ils vécus ensemble! Parcourant le monde pour l’inauguration des Boutiques de Tokyo et de Hong Kong, des conférences de presse au Moyen-Orient et des roadshows aux États-Unis.
Sa relation avec François-Paul Journe était basée sur une confiance mutuelle et une amitié indéfectible. Son engagement sans faille contribua à façonner un environnement où l’horloger était libre d’exprimer sa vision de l’horlogerie contemporaine étroitement liée à l’âge d’or des sciences horlogères.
À la question « Quel est votre rêve pour F.P.Journe ? », il répondait immanquablement : « C’est de pouvoir participer à la réalisation de celui de François-Paul Journe ».
Nommée en son souvenir, François-Paul Journe lui dédie donc cette année, à l’occasion du 10ème anniversaire de l’élégante, la Gino’s Dream, un modèle directement inspiré par le tempérament vibrant de Gino.
En effet, à l’instar de l’une de ses vestes favorites, la lunette est ornée d’un dégradé de 52 pierres taille baguette aux teintes arc-en-ciel et le bracelet, jaune, fait écho à son style haut en couleur.
La couleur des pierres en verre céramique a été sélectionnée par François-Paul Journe pour obtenir un équilibre parfait (le verre céramique permet une homogénéité des pierres et un prix plus cohérent avec le positionnement tarifaire du modèle). Elles sont ensuite serties avec une précision de l’ordre du centième de millimètre.
Sa relation avec François-Paul Journe était basée sur une confiance mutuelle et une amitié indéfectible. Son engagement sans faille contribua à façonner un environnement où l’horloger était libre d’exprimer sa vision de l’horlogerie contemporaine étroitement liée à l’âge d’or des sciences horlogères.
À la question « Quel est votre rêve pour F.P.Journe ? », il répondait immanquablement : « C’est de pouvoir participer à la réalisation de celui de François-Paul Journe ».
Nommée en son souvenir, François-Paul Journe lui dédie donc cette année, à l’occasion du 10ème anniversaire de l’élégante, la Gino’s Dream, un modèle directement inspiré par le tempérament vibrant de Gino.
En effet, à l’instar de l’une de ses vestes favorites, la lunette est ornée d’un dégradé de 52 pierres taille baguette aux teintes arc-en-ciel et le bracelet, jaune, fait écho à son style haut en couleur.
La couleur des pierres en verre céramique a été sélectionnée par François-Paul Journe pour obtenir un équilibre parfait (le verre céramique permet une homogénéité des pierres et un prix plus cohérent avec le positionnement tarifaire du modèle). Elles sont ensuite serties avec une précision de l’ordre du centième de millimètre.
Quant au cadran, il est entièrement luminescent. Rappelons que développé à l’origine en blanc par les ateliers des Cadraniers de Genève –une filiale de Montres Journe SA-, il est désormais disponible en noir et brille dans l’obscurité. La Gino's Dream est disponible dans les deux versions. Mais son design est beaucoup plus puissant en noir.
Le boîtier de 48 mm en titane, un matériau choisi pour sa légèreté et sa résistance, est de forme Tortue Plate. La version Titalyt, reconnaissable à sa teinte anthracite, a subi un traitement d’oxydation par électro-plasma.
En son sein, un mouvement électromécanique, le Calibre 1210, qui a le pouvoir de suspendre le temps et de le redémarrer ; le rêve absolu de tout horloger. A ce titre, après 35 minutes d’immobilité, la montre se met en sommeil pour économiser son énergie.
Dès qu’elle est à nouveau portée, grâce au capteur de mouvements visible à 4h30, elle se remet à l’heure exacte par le plus court chemin, en sens horaire ou anti-horaire, ce qui offre une autonomie de 8 à 10 ans en utilisation normale et jusqu’à 18 ans en mode veille.
Tous les composants mécaniques sont produits au sein de la Manufacture F.P.Journe. Quant à la partie électronique, elle est conçue en Suisse et intègre un microprocesseur inventé sur-mesure, suivant des spécifications uniques. Les pistes du circuit imprimé sont dorées avec de l’or rose qui évoque les mouvements mécaniques en or rose de la collection Classique.
Rappelons que l’élégante est probablement l’une des rares montres qui fut à l’origine imaginée pour les femmes, qui fut plus tard, adoptée par la gente masculine…
Le boîtier de 48 mm en titane, un matériau choisi pour sa légèreté et sa résistance, est de forme Tortue Plate. La version Titalyt, reconnaissable à sa teinte anthracite, a subi un traitement d’oxydation par électro-plasma.
En son sein, un mouvement électromécanique, le Calibre 1210, qui a le pouvoir de suspendre le temps et de le redémarrer ; le rêve absolu de tout horloger. A ce titre, après 35 minutes d’immobilité, la montre se met en sommeil pour économiser son énergie.
Dès qu’elle est à nouveau portée, grâce au capteur de mouvements visible à 4h30, elle se remet à l’heure exacte par le plus court chemin, en sens horaire ou anti-horaire, ce qui offre une autonomie de 8 à 10 ans en utilisation normale et jusqu’à 18 ans en mode veille.
Tous les composants mécaniques sont produits au sein de la Manufacture F.P.Journe. Quant à la partie électronique, elle est conçue en Suisse et intègre un microprocesseur inventé sur-mesure, suivant des spécifications uniques. Les pistes du circuit imprimé sont dorées avec de l’or rose qui évoque les mouvements mécaniques en or rose de la collection Classique.
Rappelons que l’élégante est probablement l’une des rares montres qui fut à l’origine imaginée pour les femmes, qui fut plus tard, adoptée par la gente masculine…