Rappelons que le carbone forgé, un matériau ultra-léger et robuste est apparu dans l’industrie horlogère chez Audemars Piguet en 2007 sur la Royal Oak Offshore Alinghi, puis, s’est ensuite quelque peu démocratisé pour être utilisé par différentes marques (de Bell&Ross à Maurice Lacroix en passant par Panerai).
Longtemps resté noir, il prend des couleurs, une première fois en 2016, avec la Dietrich O.Time qui présentait, dans l’entrée de gamme, un étonnant carbone forgé coloré ! Depuis, plus rien ou pas grand-chose à notre connaissance…
Après huit ans d’absence, le carbone forgé fait son grand retour chez Audemars Piguet dans le nouveau modèle Royal Oak Concept Chronographe Rattrapante GMT Grande Date.
Il aura fallu « cinq ans de travail pour les équipes R&D » assure AP dans son communiqué, pour ce nouveau carbone forgé CFT développé en interne alliant légèreté, résistance aux chocs, à la chaleur, à l’humidité et qui fait l’objet d’un brevet pour sa technique de production.
Longtemps resté noir, il prend des couleurs, une première fois en 2016, avec la Dietrich O.Time qui présentait, dans l’entrée de gamme, un étonnant carbone forgé coloré ! Depuis, plus rien ou pas grand-chose à notre connaissance…
Après huit ans d’absence, le carbone forgé fait son grand retour chez Audemars Piguet dans le nouveau modèle Royal Oak Concept Chronographe Rattrapante GMT Grande Date.
Il aura fallu « cinq ans de travail pour les équipes R&D » assure AP dans son communiqué, pour ce nouveau carbone forgé CFT développé en interne alliant légèreté, résistance aux chocs, à la chaleur, à l’humidité et qui fait l’objet d’un brevet pour sa technique de production.
Contrairement aux précédentes générations de carbone, la technologie Chroma Forged (CFT) développée par AP permet de colorer directement les fibres de carbone au lieu de la résine et de les disposer à volonté dans le composant produit, ouvrant ainsi le champ des possibilités créatives.
C’est sa plus faible teneur en résine par rapport au carbone forgé traditionnel qui le rend moins sensible aux griffures et rayures.
Cependant, ce processus de production nécessite de nombreuses étapes et un savoir-faire spécifique. Les fibres de carbone sont tout d’abord découpées en petits morceaux qui sont alors colorés grâce à des pigments. Une multitude de couleurs est envisageable, permettant une très grande variété de développements créatifs.
Les morceaux de carbone colorés sont ensuite placés manuellement dans un moule selon le design désiré et complétés avec de la résine. Cette opération est répétée pour obtenir plusieurs couches à l’image d’un mille feuilles. Le contenu du moule est ensuite compressé afin d’obtenir un bloc exempt de bulles d’air.
C’est sa plus faible teneur en résine par rapport au carbone forgé traditionnel qui le rend moins sensible aux griffures et rayures.
Cependant, ce processus de production nécessite de nombreuses étapes et un savoir-faire spécifique. Les fibres de carbone sont tout d’abord découpées en petits morceaux qui sont alors colorés grâce à des pigments. Une multitude de couleurs est envisageable, permettant une très grande variété de développements créatifs.
Les morceaux de carbone colorés sont ensuite placés manuellement dans un moule selon le design désiré et complétés avec de la résine. Cette opération est répétée pour obtenir plusieurs couches à l’image d’un mille feuilles. Le contenu du moule est ensuite compressé afin d’obtenir un bloc exempt de bulles d’air.
Enfin, le mélange est mis dans un autoclave pour une cuisson sous pression durant une dizaine d’heures, ce qui permet de révéler les propriétés de la résine et de générer un bloc en carbone qui est usiné durant 6 à 8h pour obtenir le composant souhaité.
Les étapes du mélange étant effectuées à la main, chaque carrure produite arbore un motif légèrement différent qui en fait une pièce unique (en quelque sorte).
Ce nouveau modèle Royal Oak Concept de 43 mm (étanche à 50 mètres) présente donc un design bicolore mariant les accents sombres du cadran ajouré à des touches de bleu électrique. La carrure en carbone CFT est agrémentée de fibres colorées en bleu. Ces fibres sont par ailleurs, dotées de pigments Glow in the Dark fluorescents bleus.
Ultra-légère, la carrure est surmontée d’une lunette en céramique noire présentant les finitions polies et satinées que l’on retrouve également sur la couronne, le fond de boîte et les poussoirs, eux aussi en céramique noire.
Les étapes du mélange étant effectuées à la main, chaque carrure produite arbore un motif légèrement différent qui en fait une pièce unique (en quelque sorte).
Ce nouveau modèle Royal Oak Concept de 43 mm (étanche à 50 mètres) présente donc un design bicolore mariant les accents sombres du cadran ajouré à des touches de bleu électrique. La carrure en carbone CFT est agrémentée de fibres colorées en bleu. Ces fibres sont par ailleurs, dotées de pigments Glow in the Dark fluorescents bleus.
Ultra-légère, la carrure est surmontée d’une lunette en céramique noire présentant les finitions polies et satinées que l’on retrouve également sur la couronne, le fond de boîte et les poussoirs, eux aussi en céramique noire.
La boîte et la couronne sont légèrement incurvées afin d’épouser la courbure naturelle du poignet. Les protège-poussoirs à 2h, 4h et 9h sont pour leur part en titane, faisant écho aux accents plus clairs de certains composants du cadran ajouré.
Le cadran (sans logo) est conçu comme le pont d’un mouvement et laisse entrevoir la micromécanique qui bat au cœur de la montre. Les ouvertures circulaires ont été réalisées à partir d’une seule platine en maillechort sablée, terminée par un PVD noir et dotée de biseaux diamantés rhodiés.
Répondant aux touches bleues de la carrure en carbone, le réhaut et les zones externes des trois compteurs affichent un bleu électrique qui vient contraster avec les tons gris et noirs du mouvement et accentuent la lisibilité.
Les aiguilles et les index sont en or gris. Ceux-ci, de même que les aiguilles des compteurs sont également remplis de matière luminescente qui apparaît blanche en journée mais se teint de bleu dans l’obscurité. Enfin, l’échelle tachymétrique sur le réhaut et la gradation sur les compteurs sont décalquées en blanc pour une lecture optimale.
Le cadran (sans logo) est conçu comme le pont d’un mouvement et laisse entrevoir la micromécanique qui bat au cœur de la montre. Les ouvertures circulaires ont été réalisées à partir d’une seule platine en maillechort sablée, terminée par un PVD noir et dotée de biseaux diamantés rhodiés.
Répondant aux touches bleues de la carrure en carbone, le réhaut et les zones externes des trois compteurs affichent un bleu électrique qui vient contraster avec les tons gris et noirs du mouvement et accentuent la lisibilité.
Les aiguilles et les index sont en or gris. Ceux-ci, de même que les aiguilles des compteurs sont également remplis de matière luminescente qui apparaît blanche en journée mais se teint de bleu dans l’obscurité. Enfin, l’échelle tachymétrique sur le réhaut et la gradation sur les compteurs sont décalquées en blanc pour une lecture optimale.
Ce garde-temps abrite le Calibre 4407 automatique (4Hz) qui réunit un chronographe flyback, une rattrapante, une fonction GMT et une grande date. Présenté pour la première fois en 2023, il repose sur la dernière génération du mouvement chronographe flyback intégré de la manufacture, le Calibre 4401, lancé en 2019 au sein de la collection Code 11.59 by Audemars Piguet.
Ce mouvement a été conçu pour allier facilité d’usage et ergonomie. Contrairement à un chronographe conventionnel, la fonction retour en vol (flyback) permet de remettre à zéro et relancer le chronographe sans devoir préalablement l’arrêter.
Pour cela, la roue à colonnes travaille de concert avec un embrayage vertical. Lorsque le chronographe est lancé ou stoppé, les aiguilles répondent instantanément, sans le moindre chevrotement.
Qui plus est, un mécanisme breveté de remise à zéro garantit que les aiguilles de chronographe et de rattrapante reviennent immédiatement à la verticale. Le mécanisme de rattrapante permet de mesurer des temps intermédiaires grâce à une deuxième aiguille des secondes qui peut être arrêtée indépendamment de celle du chronographe quand le poussoir dédié est activé.
Ce mouvement a été conçu pour allier facilité d’usage et ergonomie. Contrairement à un chronographe conventionnel, la fonction retour en vol (flyback) permet de remettre à zéro et relancer le chronographe sans devoir préalablement l’arrêter.
Pour cela, la roue à colonnes travaille de concert avec un embrayage vertical. Lorsque le chronographe est lancé ou stoppé, les aiguilles répondent instantanément, sans le moindre chevrotement.
Qui plus est, un mécanisme breveté de remise à zéro garantit que les aiguilles de chronographe et de rattrapante reviennent immédiatement à la verticale. Le mécanisme de rattrapante permet de mesurer des temps intermédiaires grâce à une deuxième aiguille des secondes qui peut être arrêtée indépendamment de celle du chronographe quand le poussoir dédié est activé.
Lorsque ce dernier est de nouveau enclenché, la première aiguille « rattrape » la seconde et les deux poursuivent leur course autour du cadran, parfaitement synchrones. L’action peut être répétée à l’envi.
Situé à 9h, le poussoir rappelle celui de la Royal Oak Concept Laptimer (2015), la première montre capable de mesurer différents tours de pistes sur circuit, développée avec le champion automobile Michael Schumacher.
Afin de gagner en finesse, le mécanisme de rattrapante a été logé dans l’épaisseur du roulement à billes du rotor semi-périphérique. Il est dorénavant visible à travers le fond saphir de la pièce, comme c’était l’usage pour les montres de poche et les montres-bracelets à remontage manuel.
D’ordinaire masquées dans les montres mécaniques automatiques, la roue de rattrapante et les deux pinces qui entrent en action peuvent maintenant être admirées au centre de la masse oscillante en platine, sous le pont en « X » qui maintient le mécanisme en place.
Ce garde-temps offre également une fonction GMT. L’indicateur jour/nuit placé à 3h permet de connaître instantanément l’heure dans un second fuseau horaire. Il est réglé par le poussoir coaxial à la couronne positionnée à 3h, chaque pression effectuant un saut d’une heure.
L’affichage du GMT repose sur un disque et une aiguille évoluant à un rythme différent : l’aiguille des heures effectue une révolution complète en 12h, alors que le disque d’indication jour/nuit fait la sienne en 24h.
Il se lit grâce à deux zones de couleurs différentes : une moitié blanche pour le jour, l’autre noire pour la nuit. Enfin, la lisibilité de la grande date est renforcée grâce à sa présentation digitale qui offre un équilibre esthétique avec la petite seconde située à 6h.
Doté d’un spiral amagnétique avec courbe Breguet, le Calibre 4407 fait la part belle aux finitions traditionnelles de la Haute Horlogerie et offre de subtiles décorations, parmi lesquelles le sablage, le satinage circulaire et les chanfreins polis, toutes visibles à travers le fond saphir.
Le garde-temps est accompagné d’un bracelet en caoutchouc bleu agrémenté de touches de noir pour une allure sportive. Dotée du système d’interchangeabilité, introduit en 2023 dans la collection Royal Oak Concept 43 mm, la pièce est accompagnée d’un second bracelet en caoutchouc noir contrasté de touches bleues.
Situé à 9h, le poussoir rappelle celui de la Royal Oak Concept Laptimer (2015), la première montre capable de mesurer différents tours de pistes sur circuit, développée avec le champion automobile Michael Schumacher.
Afin de gagner en finesse, le mécanisme de rattrapante a été logé dans l’épaisseur du roulement à billes du rotor semi-périphérique. Il est dorénavant visible à travers le fond saphir de la pièce, comme c’était l’usage pour les montres de poche et les montres-bracelets à remontage manuel.
D’ordinaire masquées dans les montres mécaniques automatiques, la roue de rattrapante et les deux pinces qui entrent en action peuvent maintenant être admirées au centre de la masse oscillante en platine, sous le pont en « X » qui maintient le mécanisme en place.
Ce garde-temps offre également une fonction GMT. L’indicateur jour/nuit placé à 3h permet de connaître instantanément l’heure dans un second fuseau horaire. Il est réglé par le poussoir coaxial à la couronne positionnée à 3h, chaque pression effectuant un saut d’une heure.
L’affichage du GMT repose sur un disque et une aiguille évoluant à un rythme différent : l’aiguille des heures effectue une révolution complète en 12h, alors que le disque d’indication jour/nuit fait la sienne en 24h.
Il se lit grâce à deux zones de couleurs différentes : une moitié blanche pour le jour, l’autre noire pour la nuit. Enfin, la lisibilité de la grande date est renforcée grâce à sa présentation digitale qui offre un équilibre esthétique avec la petite seconde située à 6h.
Doté d’un spiral amagnétique avec courbe Breguet, le Calibre 4407 fait la part belle aux finitions traditionnelles de la Haute Horlogerie et offre de subtiles décorations, parmi lesquelles le sablage, le satinage circulaire et les chanfreins polis, toutes visibles à travers le fond saphir.
Le garde-temps est accompagné d’un bracelet en caoutchouc bleu agrémenté de touches de noir pour une allure sportive. Dotée du système d’interchangeabilité, introduit en 2023 dans la collection Royal Oak Concept 43 mm, la pièce est accompagnée d’un second bracelet en caoutchouc noir contrasté de touches bleues.