Depuis ses origines, la marque horlogère franco-suisse Bell & Ross se passionne pour l’histoire de l’aviation et celle de ses héros. Rien d’étonnant donc à ce que la maison commémore cette année le centenaire de la Grande Guerre en rendant hommage à un pilote mythique : le capitaine Guynemer. Inspirée en droite ligne des toutes premières montres-bracelets portées à bord des aéronefs de cette époque, la Vintage WW1 célèbre en beauté, cet as des as.
Ce qui apparait en premier lieu lorsqu’on observe cette nouvelle montre, c’est son imposant boitier de 45 mm (étanche 50 mètres) en acier finition « canon de fusil » à l’aspect vieilli des plus réussis. A noter également, le cadran opalin, les chiffres et aiguilles de couleur sable comme sur des cadrans d’autrefois, les anses à fil, l’étroit bracelet en cuir naturel se patinant avec le temps et la couronne striée surdimensionnée (souvenir du temps où les pionniers de l’aviation devaient manipuler leurs montres avec des gants de vol épais) qui offrent à cette montre un visage résolument rétro !
Si les aiguilles des heures et des minutes squelettées (avec Superluminova) et la trotteuse arborent une couleur bleue correspondant à la tradition horlogère, le verre bombé a été taillé avec les techniques d’aujourd’hui dans un saphir de haute résistance. Le cadran arbore une silhouette de cigogne à 6h. En plus de cet emblème que les pilotes considéraient comme un véritable fétiche, un portrait de Georges Guynemer est gravé au dos du boîtier. Les chiffres du cadran lui rendent également hommage puisque leur graphisme correspond à celui du « 2 » présent sur les avions du pilote mythique. Cette pièce éditée en une série limitée de 500 exemplaires est dotée d’un mouvement mécanique à remontage automatique.
Ce qui apparait en premier lieu lorsqu’on observe cette nouvelle montre, c’est son imposant boitier de 45 mm (étanche 50 mètres) en acier finition « canon de fusil » à l’aspect vieilli des plus réussis. A noter également, le cadran opalin, les chiffres et aiguilles de couleur sable comme sur des cadrans d’autrefois, les anses à fil, l’étroit bracelet en cuir naturel se patinant avec le temps et la couronne striée surdimensionnée (souvenir du temps où les pionniers de l’aviation devaient manipuler leurs montres avec des gants de vol épais) qui offrent à cette montre un visage résolument rétro !
Si les aiguilles des heures et des minutes squelettées (avec Superluminova) et la trotteuse arborent une couleur bleue correspondant à la tradition horlogère, le verre bombé a été taillé avec les techniques d’aujourd’hui dans un saphir de haute résistance. Le cadran arbore une silhouette de cigogne à 6h. En plus de cet emblème que les pilotes considéraient comme un véritable fétiche, un portrait de Georges Guynemer est gravé au dos du boîtier. Les chiffres du cadran lui rendent également hommage puisque leur graphisme correspond à celui du « 2 » présent sur les avions du pilote mythique. Cette pièce éditée en une série limitée de 500 exemplaires est dotée d’un mouvement mécanique à remontage automatique.
Un peu d’histoire
En 1914, lorsque la Première Guerre mondiale éclate, l’aviation n’en est encore qu’à ses prémices. La première tentative de décollage ne date que de 1890 avec Clément Ader et le premier véritable envol ne remonte qu’à 1903 avec les frères Wright. Certes, Louis Blériot a franchi la Manche en 1909, mais alors que l’Europe s’embrase, piloter reste encore un exploit réservé à quelques pionniers. Georges Guynemer est de ceux-là.
Né en 1894, de faible constitution, il est déclaré inapte lorsqu’il demande à s’engager dans l’armée. C’est comme élève mécanicien qu’il fera ses débuts au sein d’une force aérienne naissante. Passionné, il parvient à décrocher son brevet de pilote militaire en avril 1915. Incorporé à l’escadrille des Cigognes, il effectue ses grands débuts aux commandes d’un Morane-Saulnier Type L qu’il baptise le “Vieux Charles”.
C’est parce que l’escadrille N3 du Groupe de Chasse 12 formé à Reims en 1912 avait été affectée en Alsace, au début des hostilités, que l’unité avait aussitôt adopté la cigogne – très présente dans cette région – comme emblème. Certains pilotes racontèrent même avoir été suivis en vol par des cigognes auxquelles ils vouèrent un attachement indéfectible…
Tout d’abord chargé de simples missions d’observation, Georges Guynemer devient pilote de chasse à part entière en abattant son premier appareil adverse, le 19 juillet 1915. Disposant désormais d’un Nieuport 10 plus performant, il s’impose rapidement comme l’un des meilleurs aviateurs français, obtenant la Légion d’Honneur le jour de sa majorité. Ses talents et ses compétences lui permettent d’influer sur la conception des avions de combat construits pour l’armée, à l’image du SPAD dont il contribue à faire un appareil redoutable. Participant aux batailles de Verdun et de la Somme, il est blessé à plusieurs reprises. Promu capitaine, c’est en affichant un total de 53 victoires aériennes homologuées et 35 probables, qu’il prend l’air, le 17 septembre 1917, à la tête de l’escadrille des Cigognes. Son dernier envol. Il avait 22 ans. “Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente”. Par cette ultime citation, l’Armée de l’Air française fera entrer Georges Guynemer au panthéon des as de l’aviation…
Créée en 1935, l’École de l’Air a fait sienne la devise « Faire Face », de Georges Guynemer. Aujourd’hui encore, son exemple inspire les élèves pilotes au travers d’une citation gravée sur une stèle érigée au bord des pistes de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence : « Tant qu’on n’a pas tout donné, on n’a rien donné » Capitaine Guynemer
Né en 1894, de faible constitution, il est déclaré inapte lorsqu’il demande à s’engager dans l’armée. C’est comme élève mécanicien qu’il fera ses débuts au sein d’une force aérienne naissante. Passionné, il parvient à décrocher son brevet de pilote militaire en avril 1915. Incorporé à l’escadrille des Cigognes, il effectue ses grands débuts aux commandes d’un Morane-Saulnier Type L qu’il baptise le “Vieux Charles”.
C’est parce que l’escadrille N3 du Groupe de Chasse 12 formé à Reims en 1912 avait été affectée en Alsace, au début des hostilités, que l’unité avait aussitôt adopté la cigogne – très présente dans cette région – comme emblème. Certains pilotes racontèrent même avoir été suivis en vol par des cigognes auxquelles ils vouèrent un attachement indéfectible…
Tout d’abord chargé de simples missions d’observation, Georges Guynemer devient pilote de chasse à part entière en abattant son premier appareil adverse, le 19 juillet 1915. Disposant désormais d’un Nieuport 10 plus performant, il s’impose rapidement comme l’un des meilleurs aviateurs français, obtenant la Légion d’Honneur le jour de sa majorité. Ses talents et ses compétences lui permettent d’influer sur la conception des avions de combat construits pour l’armée, à l’image du SPAD dont il contribue à faire un appareil redoutable. Participant aux batailles de Verdun et de la Somme, il est blessé à plusieurs reprises. Promu capitaine, c’est en affichant un total de 53 victoires aériennes homologuées et 35 probables, qu’il prend l’air, le 17 septembre 1917, à la tête de l’escadrille des Cigognes. Son dernier envol. Il avait 22 ans. “Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente”. Par cette ultime citation, l’Armée de l’Air française fera entrer Georges Guynemer au panthéon des as de l’aviation…
Créée en 1935, l’École de l’Air a fait sienne la devise « Faire Face », de Georges Guynemer. Aujourd’hui encore, son exemple inspire les élèves pilotes au travers d’une citation gravée sur une stèle érigée au bord des pistes de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence : « Tant qu’on n’a pas tout donné, on n’a rien donné » Capitaine Guynemer
Le long vol des cigognes
En 1916, son commandant d’escadrille avait dit de Georges Guynemer qu’il était « la plus brillante de ses cigognes ». Un bel hommage tant cette unité arborant la silhouette du grand oiseau sur ses flancs depuis 1914 était déjà entrée dans la légende pour le courage et les exploits de ses pilotes.
Lorsque survint l’armistice du 11 novembre 1918, l’escadrille devenue SPA 3 était devenue l’une des plus renommées de toute l’aviation militaire française pour avoir remporté 178 victoires homologuées (et 204 probables). L’escadrille des Cigognes retrouva les champs de bataille aériens en 1940 lorsque ses pilotes constituèrent le 329e Squadron de la Royal Air Force.
Equipé de Spitfire puis de P47 Thunderbolt, l’Escadron de chasse ½ Cigognes fut formé en 1945 et déployé un an plus tard en Indochine. Aujourd’hui installée sur la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint Sauveur et dotée de Mirage 2000-5F, l’unité a célébré ses 100 ans d’existence en 2012 au cours d’une manifestation dont Bell & Ross a été partenaire.
Lorsque survint l’armistice du 11 novembre 1918, l’escadrille devenue SPA 3 était devenue l’une des plus renommées de toute l’aviation militaire française pour avoir remporté 178 victoires homologuées (et 204 probables). L’escadrille des Cigognes retrouva les champs de bataille aériens en 1940 lorsque ses pilotes constituèrent le 329e Squadron de la Royal Air Force.
Equipé de Spitfire puis de P47 Thunderbolt, l’Escadron de chasse ½ Cigognes fut formé en 1945 et déployé un an plus tard en Indochine. Aujourd’hui installée sur la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint Sauveur et dotée de Mirage 2000-5F, l’unité a célébré ses 100 ans d’existence en 2012 au cours d’une manifestation dont Bell & Ross a été partenaire.
Spécificités techniques de la montre Bell&Ross WW1 Guynemer
Mouvement mécanique automatique
Fonctions : heures, minutes, secondes.
Boîtier : diamètre 45 mm.
Acier microbillé finition PVD gris.
Verre : saphir bombé antireflet.
Cadran : opalin.
Chiffres en Superluminova beige. Aiguilles des heures et des minutes bleuies squelettées, remplies de Superluminova. Aiguille des secondes bleuie.
Étanchéité : 50 mètres.
Bracelet : veau naturel sur boucle ardillon en acier microbillé finition PVD gris.
Fonctions : heures, minutes, secondes.
Boîtier : diamètre 45 mm.
Acier microbillé finition PVD gris.
Verre : saphir bombé antireflet.
Cadran : opalin.
Chiffres en Superluminova beige. Aiguilles des heures et des minutes bleuies squelettées, remplies de Superluminova. Aiguille des secondes bleuie.
Étanchéité : 50 mètres.
Bracelet : veau naturel sur boucle ardillon en acier microbillé finition PVD gris.