La marque Berney reste largement inconnue du grand public… Pourtant, elle est déjà presque quinquagénaire puisqu’elle est née en 1972. Tout a commencé quand Henri Berney, horloger de profession, décide de produire de manière artisanale, des montres-bracelets avec des composants exclusivement suisses.
Aujourd’hui octogénaire, Henri Berney continue à vivre de et pour sa passion : l’horlogerie traditionnelle. Après avoir travaillé avec ses deux filles, il œuvre encore au quotidien à la poursuite de cette aventure, désormais accompagné de Carole, sa petite-fille.
Ce duo est installé dans le village de l’Abbaye dans la Vallée de Joux. De leur fenêtre, ils peuvent apercevoir le siège de la maison Breguet, situé au bout de leur jardin. Deux horlogers et deux façons bien différentes d’envisager l’horlogerie haut de gamme : l’un, industriel et l’autre, artisanal.
Aujourd’hui octogénaire, Henri Berney continue à vivre de et pour sa passion : l’horlogerie traditionnelle. Après avoir travaillé avec ses deux filles, il œuvre encore au quotidien à la poursuite de cette aventure, désormais accompagné de Carole, sa petite-fille.
Ce duo est installé dans le village de l’Abbaye dans la Vallée de Joux. De leur fenêtre, ils peuvent apercevoir le siège de la maison Breguet, situé au bout de leur jardin. Deux horlogers et deux façons bien différentes d’envisager l’horlogerie haut de gamme : l’un, industriel et l’autre, artisanal.
La marque propose plusieurs produits au sein de son catalogue. Et parmi sa sélection de montres, toutes assemblées à l’Abbaye avec d’anciens calibres, un chronographe sort clairement du lot, tant il est rare… Rare de part son cadran en nacre, mais rare également, de part son calibre, un Valjoux 88.
Le boitier en or rose affiche un diamètre ni trop grand ni trop petit de 39 mm. Il pèse « son poids » avec 35,5 grammes de métal précieux ; on remarquera d’ailleurs que la plupart des grands noms de l’horlogerie ne précise plus le grammage des boitiers tant ils ont tendance à les alléger ! Ce n’est pas le cas ici. Et ce, malgré le fond en verre saphir.
Dans cette version, le cadran de ce chronographe est réalisé en véritable nacre avec appliques en or. Si ce matériau s’avère très courant, notamment dans les collections féminines, il est devenu rare pour les modèles pour messieurs, surtout lorsqu’il s’agit de chronos !
Le boitier en or rose affiche un diamètre ni trop grand ni trop petit de 39 mm. Il pèse « son poids » avec 35,5 grammes de métal précieux ; on remarquera d’ailleurs que la plupart des grands noms de l’horlogerie ne précise plus le grammage des boitiers tant ils ont tendance à les alléger ! Ce n’est pas le cas ici. Et ce, malgré le fond en verre saphir.
Dans cette version, le cadran de ce chronographe est réalisé en véritable nacre avec appliques en or. Si ce matériau s’avère très courant, notamment dans les collections féminines, il est devenu rare pour les modèles pour messieurs, surtout lorsqu’il s’agit de chronos !
En effet, si un cadran « plein » en nacre reste relativement facile à fabriquer, un cadran en nacre avec deux guichets (jour et mois) et trois compteurs (deux pour le chrono et un troisième ajouré pour la phase de Lune) est nettement plus ardu à usiner.
Chaque nouvelle opération entraine un risque de casse ! Avec l’obligation de recommencer à partir de zéro. Sans compter l’installation du cadran au sein du boitier où là encore, il peut se briser au moindre faux-mouvement. On comprend dès lors que les marques aient abonné la nacre pour les chronos avec calendrier…
Mais en plus de son cadran d’exception, ce chrono d’allure très classique (donc intemporelle) embarque un calibre de légende datant des années 60 : le Valjoux 88 avec fonctions chronographe, compteur d’heure, compteur minute, quantième (jour, date, mois) phase de Lune, heure-minute et seconde. Le jour et le mois sont réglés par un correcteur à 10h et la date et la phase de Lune par un autre correcteur à 8h.
Ce mouvement à remontage manuel (18'000 alternances) est entièrement gravé main et les aciers sont anglés ; il existe aussi une version un peu moins chère avec un décor côtes de Genève.
Pour mémoire, l’année de la première mise en fabrication du mouvement Valjoux 88 est 1947. Sa production s’arrêtera un quart de siècle plus tard, en 1974. On estime les quantités de mouvements fabriqués pendant cette période à 18.000 pièces.
En vente sur le site de la marque
Chaque nouvelle opération entraine un risque de casse ! Avec l’obligation de recommencer à partir de zéro. Sans compter l’installation du cadran au sein du boitier où là encore, il peut se briser au moindre faux-mouvement. On comprend dès lors que les marques aient abonné la nacre pour les chronos avec calendrier…
Mais en plus de son cadran d’exception, ce chrono d’allure très classique (donc intemporelle) embarque un calibre de légende datant des années 60 : le Valjoux 88 avec fonctions chronographe, compteur d’heure, compteur minute, quantième (jour, date, mois) phase de Lune, heure-minute et seconde. Le jour et le mois sont réglés par un correcteur à 10h et la date et la phase de Lune par un autre correcteur à 8h.
Ce mouvement à remontage manuel (18'000 alternances) est entièrement gravé main et les aciers sont anglés ; il existe aussi une version un peu moins chère avec un décor côtes de Genève.
Pour mémoire, l’année de la première mise en fabrication du mouvement Valjoux 88 est 1947. Sa production s’arrêtera un quart de siècle plus tard, en 1974. On estime les quantités de mouvements fabriqués pendant cette période à 18.000 pièces.
En vente sur le site de la marque