L’exposition « Breguet, des innovations qui marquent l’Histoire… Plus de 200 brevets depuis 1775 » revient sur les contributions exceptionnelles de la manufacture à l’horlogerie. Parce qu’il aurait été trop ambitieux de proposer aux visiteurs de découvrir en détails toutes les innovations de la maison, Breguet a pris le parti d’en exposer huit, réputées comme ayant transformé la science de la mesure du temps et la manière de l’aborder.
Incontestablement, le tourbillon propulse Breguet au firmament des inventeurs dès 1801, lorsque l’horloger de génie obtient du ministre de l’Intérieur français un brevet pour ce nouveau type de régulateur. Grâce à lui, il est désormais possible de pallier les effets perturbateurs de l’attraction terrestre sur les performances des montres, permettant ainsi aux garde-temps d’afficher une précision notoirement améliorée.
Quelques années après cette incroyable découverte, alors que les montres de poche sont la règle, Breguet crée, sur demande de Caroline Murat, Reine de Naples, une pièce à l’architecture unique : la première montre-bracelet. De forme ovale, cette pièce compliquée à nulle autre pareille est montée sur un bracelet en cheveux garnis d’or. En 1812, Breguet réussit l’exploit de bouleverser la conception des garde-temps. D’un objet que l’on cache dans sa poche, la montre devient et reste un bijou que l’on arbore au poignet.
Si cette invention unique a permis d’apporter un certain confort en facilitant la consultation du temps, elle n’est pas la seule. En 1830, Breguet fils vend au comte Charles de L’Espine la première montre dotée d’un remontoir sans clé, aujourd’hui plus communément connu sous le nom de « couronne ». La montre Breguet N° 4952 est ainsi équipée d’un « bouton moleté » que l’on fait tourner entre le pouce et l’index, de la gauche vers la droite jusqu’à une butée et qui remplit deux fonctions : remise à l’heure des aiguilles et remontage de la montre. Le remontoir moderne est né.
Aujourd’hui encore, Breguet n’a de cesse de perpétuer l’esprit pionnier de son fondateur en révolutionnant différentes facettes de l’horlogerie. La maison est notamment à l’origine du premier dispositif à double fuseau horaire instantané. Breguet réinterprète ici la montre de voyage et, grâce à cette fonction, permet d’afficher l’heure de deux fuseaux horaires pré sélectionnés en passant de l’un à l’autre de manière instantanée, par simple pression sur un poussoir.
Parallèlement, la manufacture se sert de la haute fréquence pour accroître les performances du balancier de certains de ses modèles. Rendue possible grâce à l’emploi de composants plus légers fabriqués en silicium, l’augmentation de la fréquence de l’oscillateur –atteignant 72'000 alternances par heure pour certains garde-temps– confère aux montres une marche beaucoup plus précise.
L’utilisation du silicium, élément amagnétique, permet en outre aux ingénieurs de Breguet d’envisager l’intégration d’aimants à l’intérieur des mécanismes horlogers pour en améliorer les performances. C’est ainsi que le modèle Classique La Musicale se voit doté du premier régulateur magnétique de l’histoire horlogère. Ce mécanisme ingénieux écarte les questions d’usure, de bruits parasites et de besoin de grande quantité d’énergie tout en offrant une précision accrue.
L’introduction de composants magnétiques paraissant jusque-là une hérésie horlogère ouvre de nouveaux horizons. Conséquemment, le 9 novembre 2010, Breguet dépose le brevet consacré au pivot magnétique. Composée de deux contre-pivots intégrant un micro-aimant particulièrement puissant à chaque extrémité de l’axe du balancier, cette innovation technologique permet notamment de créer un système dynamiquement stable qui se centre et se corrige de lui-même. En 2012, Breguet offre son premier écrin à cette invention surprenante. La Classique Chronométrie, présentant des résultats de marche exceptionnels, est dévoilée.
A travers cette exposition, Breguet revient sur plus de deux siècles d’inventions et de développements technologiques qui jalonnent son histoire et dessinent son futur.
Incontestablement, le tourbillon propulse Breguet au firmament des inventeurs dès 1801, lorsque l’horloger de génie obtient du ministre de l’Intérieur français un brevet pour ce nouveau type de régulateur. Grâce à lui, il est désormais possible de pallier les effets perturbateurs de l’attraction terrestre sur les performances des montres, permettant ainsi aux garde-temps d’afficher une précision notoirement améliorée.
Quelques années après cette incroyable découverte, alors que les montres de poche sont la règle, Breguet crée, sur demande de Caroline Murat, Reine de Naples, une pièce à l’architecture unique : la première montre-bracelet. De forme ovale, cette pièce compliquée à nulle autre pareille est montée sur un bracelet en cheveux garnis d’or. En 1812, Breguet réussit l’exploit de bouleverser la conception des garde-temps. D’un objet que l’on cache dans sa poche, la montre devient et reste un bijou que l’on arbore au poignet.
Si cette invention unique a permis d’apporter un certain confort en facilitant la consultation du temps, elle n’est pas la seule. En 1830, Breguet fils vend au comte Charles de L’Espine la première montre dotée d’un remontoir sans clé, aujourd’hui plus communément connu sous le nom de « couronne ». La montre Breguet N° 4952 est ainsi équipée d’un « bouton moleté » que l’on fait tourner entre le pouce et l’index, de la gauche vers la droite jusqu’à une butée et qui remplit deux fonctions : remise à l’heure des aiguilles et remontage de la montre. Le remontoir moderne est né.
Aujourd’hui encore, Breguet n’a de cesse de perpétuer l’esprit pionnier de son fondateur en révolutionnant différentes facettes de l’horlogerie. La maison est notamment à l’origine du premier dispositif à double fuseau horaire instantané. Breguet réinterprète ici la montre de voyage et, grâce à cette fonction, permet d’afficher l’heure de deux fuseaux horaires pré sélectionnés en passant de l’un à l’autre de manière instantanée, par simple pression sur un poussoir.
Parallèlement, la manufacture se sert de la haute fréquence pour accroître les performances du balancier de certains de ses modèles. Rendue possible grâce à l’emploi de composants plus légers fabriqués en silicium, l’augmentation de la fréquence de l’oscillateur –atteignant 72'000 alternances par heure pour certains garde-temps– confère aux montres une marche beaucoup plus précise.
L’utilisation du silicium, élément amagnétique, permet en outre aux ingénieurs de Breguet d’envisager l’intégration d’aimants à l’intérieur des mécanismes horlogers pour en améliorer les performances. C’est ainsi que le modèle Classique La Musicale se voit doté du premier régulateur magnétique de l’histoire horlogère. Ce mécanisme ingénieux écarte les questions d’usure, de bruits parasites et de besoin de grande quantité d’énergie tout en offrant une précision accrue.
L’introduction de composants magnétiques paraissant jusque-là une hérésie horlogère ouvre de nouveaux horizons. Conséquemment, le 9 novembre 2010, Breguet dépose le brevet consacré au pivot magnétique. Composée de deux contre-pivots intégrant un micro-aimant particulièrement puissant à chaque extrémité de l’axe du balancier, cette innovation technologique permet notamment de créer un système dynamiquement stable qui se centre et se corrige de lui-même. En 2012, Breguet offre son premier écrin à cette invention surprenante. La Classique Chronométrie, présentant des résultats de marche exceptionnels, est dévoilée.
A travers cette exposition, Breguet revient sur plus de deux siècles d’inventions et de développements technologiques qui jalonnent son histoire et dessinent son futur.