Renaissance de la Maison de Russie
Après plus de deux siècles d’histoire passionnelle entre Breguet et la Russie, la « Maison de Russie » renaît à Moscou. A l’époque, Breguet aimait faire apprécier son art et trouva avec la Russie un territoire à sa mesure.
Tôt, le célèbre horloger sut séduire les milieux diplomatiques russes de passage à Paris ; rapidement, il prit les mesures adaptées en ouvrant – pour la seule et unique fois – une succursale en Russie, à Saint-Pétersbourg.
C’est grâce à ce dynamisme que des liens profonds se créèrent, liens qui ont résisté au temps et aux soubresauts de l’histoire et que Breguet aujourd’hui, sous l’impulsion et la volonté de Nicolas G. Hayek, président directeur général, resserre avec l’ouverture de cette nouvelle boutique située au 3 de la Place Rouge. Cet emplacement privilégié, à la hauteur d’une marque de renommée mondiale, a été aménagé en un écrin prestigieux aux formes inédites.
Le travail architectural débute déjà sur les ouvertures des façades du bâtiment. L’appel visuel a été créé par du verre bleuté, à l’image des émaux bleutés des montres de poche, qui vient s’incruster comme des pierres précieuses dans l’encadrement des fenêtres. L’architecture intérieure de la boutique a été conçue autour de la matière et des détails. Quant à la définition des matériaux, elle découle de l’observation des garde-temps de Breguet.
Pour la création de salons de vente, des filtres baguettes et autres matériaux dorés jouent avec l’ombre et la lumière pour rappeler les gravures des garde-temps, tout en donnant une note intime. Ainsi l’ensemble joue sur cette composition de bleu royal et d’or roi soleil. Gainages de cuir, marqueteries, fils d’or et incrustations d’or viennent parfaire l’ensemble du mobilier.
Ce lieu –somptueux- invite au rêve tous les amoureux de la marque : voyage dans le monde de l’horlogerie, avec ce mélange unique de tradition et d’innovations permanentes, voyage dans l’univers de la joaillerie où les plus belles pierres précieuses font écho au travail passionné des sertisseurs, voyage dans l’histoire et la culture européenne, sous le regard des nombreux clients célèbres dont le Tsar Alexandre Ier grand admirateur de Breguet autrefois et pour lequel, en 2003, l’horloger baptise sa prouesse technologique alliant une fonction réveil et un deuxième fuseau horaire « Le Réveil du Tsar ».
Tôt, le célèbre horloger sut séduire les milieux diplomatiques russes de passage à Paris ; rapidement, il prit les mesures adaptées en ouvrant – pour la seule et unique fois – une succursale en Russie, à Saint-Pétersbourg.
C’est grâce à ce dynamisme que des liens profonds se créèrent, liens qui ont résisté au temps et aux soubresauts de l’histoire et que Breguet aujourd’hui, sous l’impulsion et la volonté de Nicolas G. Hayek, président directeur général, resserre avec l’ouverture de cette nouvelle boutique située au 3 de la Place Rouge. Cet emplacement privilégié, à la hauteur d’une marque de renommée mondiale, a été aménagé en un écrin prestigieux aux formes inédites.
Le travail architectural débute déjà sur les ouvertures des façades du bâtiment. L’appel visuel a été créé par du verre bleuté, à l’image des émaux bleutés des montres de poche, qui vient s’incruster comme des pierres précieuses dans l’encadrement des fenêtres. L’architecture intérieure de la boutique a été conçue autour de la matière et des détails. Quant à la définition des matériaux, elle découle de l’observation des garde-temps de Breguet.
Pour la création de salons de vente, des filtres baguettes et autres matériaux dorés jouent avec l’ombre et la lumière pour rappeler les gravures des garde-temps, tout en donnant une note intime. Ainsi l’ensemble joue sur cette composition de bleu royal et d’or roi soleil. Gainages de cuir, marqueteries, fils d’or et incrustations d’or viennent parfaire l’ensemble du mobilier.
Ce lieu –somptueux- invite au rêve tous les amoureux de la marque : voyage dans le monde de l’horlogerie, avec ce mélange unique de tradition et d’innovations permanentes, voyage dans l’univers de la joaillerie où les plus belles pierres précieuses font écho au travail passionné des sertisseurs, voyage dans l’histoire et la culture européenne, sous le regard des nombreux clients célèbres dont le Tsar Alexandre Ier grand admirateur de Breguet autrefois et pour lequel, en 2003, l’horloger baptise sa prouesse technologique alliant une fonction réveil et un deuxième fuseau horaire « Le Réveil du Tsar ».
Une longue histoire unit Breguet à la Russie des Tsars
En effet, l’Empire russe a retenu toute l’attention d’A.-L. Breguet dans le cadre du développement continu de sa politique d’exportation. S’il est déjà connu de quelques personnalités russes avant 1790, c’est en 1801 qu’ont eu lieu les premières ventes importantes.
Breguet commence sa conquête de l’empire des tsars par celle de l’ambassade de Russie à Paris, où il su plaire aux diplomates qui devinrent rapidement ambassadeurs itinérants de son art. Dans les années 1801-1807, Breguet, ne pouvant se rendre sur place, commence à confier chaque année quelques pièces à des commerçants ou horlogers implantés à Moscou ou à Saint-Pétersbourg, tels que Frackmann, Ferrier ou Wenham. La notoriété de Breguet s’accroît d’autant plus rapidement que, par chance, de 1802 à 1804, l’ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg se trouvait être le Général Hédouville, fidèle client et familier du Quai de l’Horloge à Paris.
Au printemps 1808, Breguet, au vu des excellents échos qu’il reçoit de ses clients russes, décide de tenter une expérience inédite : l’ouverture d’une véritable succursale à Saint-Pétersbourg dirigée par un homme rétribué par Breguet et travaillant exclusivement pour elle.
Le nouvel établissement est baptisé la « Maison de Russie ». Après quelques mois, Breguet va même obtenir du Tsar le titre officiel d’Horloger de Sa Majesté et de la Marine impériale. En 1809, les ventes russes, en progression verticale, s’établissent à 77 pièces (55% des ventes de l’année) dont 64 par la Maison de Russie.
Malheureusement, confronté aux problèmes politiques entre Napoléon et le Tsar et leur opposition croissante, Breguet se voit dans l’obligation de fermer la « Maison de Russie » après trois ans d’existence et de succès commerciaux. Mais il espère que la renommée qu’il a acquise dans l’empire des tsars survivra à la crise, le nom Breguet étant en passe de devenir un nom commun en Russie, synonyme de chronomètre.
La clientèle russe qui jalonne les livres de ventes jusqu’à la liquidation forcée de la Maison de Russie est éloquente : dès les premières années du siècle, on y retrouve des familles qui seront clientes pendant plus de cent ans telles que les Demidoff, le Comte Pouchkine, le Comte Stroganoff, la famille Davidov et le Prince Gagarine.
En 1814, les ventes russes vont rapidement reprendre, suite à la visite incognito du Tsar Alexandre Ier en personne au Quai de l’Horloge où il commanda une série de podomètres –compteurs conçus pour régler le pas de la troupe. Malgré cette nouvelle impulsion, Breguet ne souhaite pas renouveler l’expérience de la Maison de Russie et préfère s’en tenir à des revendeurs classiques.
Mais, de plus en plus, les aristocrates russes commandent directement à Breguet ou lui rendent visite presque rituellement Quai de l’Horloge, lors de leurs déplacements en France. Les montres destinées à de très puissants personnages transitent par les services de l’Ambassade de Russie à Paris.
La maison retrouve sa clientèle et la développe. La grande séduction opérée par les créations de Breguet sur la clientèle russe ne démentira jamais. Breguet appartient à la culture russe et le marché de l’empire des tsars constituera le premier marché d’exportation de la maison pendant plus de cent ans, jusqu’à la révolution de 1917.
Breguet commence sa conquête de l’empire des tsars par celle de l’ambassade de Russie à Paris, où il su plaire aux diplomates qui devinrent rapidement ambassadeurs itinérants de son art. Dans les années 1801-1807, Breguet, ne pouvant se rendre sur place, commence à confier chaque année quelques pièces à des commerçants ou horlogers implantés à Moscou ou à Saint-Pétersbourg, tels que Frackmann, Ferrier ou Wenham. La notoriété de Breguet s’accroît d’autant plus rapidement que, par chance, de 1802 à 1804, l’ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg se trouvait être le Général Hédouville, fidèle client et familier du Quai de l’Horloge à Paris.
Au printemps 1808, Breguet, au vu des excellents échos qu’il reçoit de ses clients russes, décide de tenter une expérience inédite : l’ouverture d’une véritable succursale à Saint-Pétersbourg dirigée par un homme rétribué par Breguet et travaillant exclusivement pour elle.
Le nouvel établissement est baptisé la « Maison de Russie ». Après quelques mois, Breguet va même obtenir du Tsar le titre officiel d’Horloger de Sa Majesté et de la Marine impériale. En 1809, les ventes russes, en progression verticale, s’établissent à 77 pièces (55% des ventes de l’année) dont 64 par la Maison de Russie.
Malheureusement, confronté aux problèmes politiques entre Napoléon et le Tsar et leur opposition croissante, Breguet se voit dans l’obligation de fermer la « Maison de Russie » après trois ans d’existence et de succès commerciaux. Mais il espère que la renommée qu’il a acquise dans l’empire des tsars survivra à la crise, le nom Breguet étant en passe de devenir un nom commun en Russie, synonyme de chronomètre.
La clientèle russe qui jalonne les livres de ventes jusqu’à la liquidation forcée de la Maison de Russie est éloquente : dès les premières années du siècle, on y retrouve des familles qui seront clientes pendant plus de cent ans telles que les Demidoff, le Comte Pouchkine, le Comte Stroganoff, la famille Davidov et le Prince Gagarine.
En 1814, les ventes russes vont rapidement reprendre, suite à la visite incognito du Tsar Alexandre Ier en personne au Quai de l’Horloge où il commanda une série de podomètres –compteurs conçus pour régler le pas de la troupe. Malgré cette nouvelle impulsion, Breguet ne souhaite pas renouveler l’expérience de la Maison de Russie et préfère s’en tenir à des revendeurs classiques.
Mais, de plus en plus, les aristocrates russes commandent directement à Breguet ou lui rendent visite presque rituellement Quai de l’Horloge, lors de leurs déplacements en France. Les montres destinées à de très puissants personnages transitent par les services de l’Ambassade de Russie à Paris.
La maison retrouve sa clientèle et la développe. La grande séduction opérée par les créations de Breguet sur la clientèle russe ne démentira jamais. Breguet appartient à la culture russe et le marché de l’empire des tsars constituera le premier marché d’exportation de la maison pendant plus de cent ans, jusqu’à la révolution de 1917.
Les clients célèbres de Breguet en Russie
La clientèle russe qui jalonne les registres de vente et de fabrication de l’époque est impressionnante : on y retrouve des familles qui seront clientes pendant plus d’un siècle comme les Demidoff, célèbres propriétaires des mines de fer de l’Oural, comme les princes Rospigliok, Dolgorouky, Galitzine, Obolensky ainsi que les comtes Rostopchine et Pouchkine, père du poète Alexandre Pouchkine, qui commanda une montre à répétition en 1804.
D’autres noms apparaissent également, parmi d’autres ceux des comtes Nesselrod, Golowin et Nazensky, de MM. Kolitcheff, Maltzoff, Divoff, Koscheleff, Galakoff et Poletica, du général Khitroff et de M. Markov, ambassadeur de Russie en France. En 1809 et 1810, on y trouve également les noms de Speransky et Laukoy, du prince Lanbanisky, des comtes Golovkin, Hinsky, Stroganoff, Pahlen et Yussupov, ainsi que de nombreux membres de la famille Davidoff.
Par la suite, beaucoup de modèles furent vendus à l’élite militaire, entre autres aux généraux Brosin, Chipiloff, Davidoff et Yermoloff, sans oublier le comte Rostopshin, alors gouverneur de Moscou. Quelques grands aristocrates russes constituèrent les piliers de la clientèle Breguet, pour ne citer que les princes Anatole Demidoff, Orlov, Nicolas et Serge Galitzine, Obolensky, Gagarine, Nicolas Troubetskoy, les comtes Panine et Apraxine ainsi que de nombreux nom connus tels Potemkine, Tourgueniev.
Le Tsar Alexandre Ier
Le 2 avril 1814, un visiteur demanda à voir Breguet au quai de l’Horloge à Paris. Ce visiteur inattendu n’était autre qu’Alexandre Ier, Tsar de toutes les Russies. Avec celles des autres nations coalisées contre la France, son armée venait d’entrer dans Paris, mettant fin, ou presque, au pouvoir napoléonien et aux quinze années de guerre qu’il avait menées, même s’il restait à lui porter le coup de grâce à Waterloo.
Le Tsar n’était à Paris que depuis l’avant-veille, mais il n’attendit pas plus longtemps pour rendre visite à son horloger préféré. Il avait après tout paraphé le décret qui interdisait depuis quatre ans aux Russes d’importer des marchandises de France. Avec la défaite française, les Russes pourraient de nouveau acheter des montres Breguet.
Il commanda donc deux montres, dont une à répétition. Comme en témoignent les registres de vente et de fabrication de l’époque, soigneusement conservés au Musée Breguet de la Place Vendôme à Paris, le souverain possédait déjà plusieurs garde-temps réalisés par Breguet, à commencer par une très rare pendule sympathique. Il passa également commande d’une de ses inventions moins connues, que l’horloger avait mis au point pour régler le pas de la troupe. Conçu sur le principe du métronome, ce que Breguet appelait « compteur militaire » ou « podomètre » pouvait se régler sur 60 à 130 pas à la minute.
Sergei Rachmaninov
Le grand compositeur et pianiste Sergei Rachmaninov a sans doute entendu parler de Breguet dans sa jeunesse, tant ce nom, synonyme de chronomètre, est largement répandu dans l’empire des tsars depuis les premières années du 19e siècle. Du début de son exil en 1917 jusqu’à son départ pour les Etats -Unis en 1936, l’auteur des Préludes et des Danses Symphoniques réside à Paris. C’est là qu’il fit l’acquisition d’une précieuse montre extra-plate à répétition des minutes avec cadran guilloché, la Breguet nº 1106, comme le témoigne le registre de ventes de 1931.
Arthur Rubinstein
Arthur Rubinstein, excellent interprète des oeuvres de Rachmaninov, fut également client de Breguet. Sa montre No 1682 avec date et thermomètre était exceptionnelle par sa forme ovale rarissime. Son histoire est curieuse : en fait, la boîte avait été fabriquée par Breguet en 1822 pour un aristocrate russe, le comte Panin ; il s'agissait alors d'une fausse montre simplement destinée à recevoir un portrait. Beaucoup plus tard en 1884, cette boîte revint auprès de la Manufacture Breguet qui fut chargée d’y mettre un mouvement et lui donna ainsi sa configuration actuelle.
D’autres noms apparaissent également, parmi d’autres ceux des comtes Nesselrod, Golowin et Nazensky, de MM. Kolitcheff, Maltzoff, Divoff, Koscheleff, Galakoff et Poletica, du général Khitroff et de M. Markov, ambassadeur de Russie en France. En 1809 et 1810, on y trouve également les noms de Speransky et Laukoy, du prince Lanbanisky, des comtes Golovkin, Hinsky, Stroganoff, Pahlen et Yussupov, ainsi que de nombreux membres de la famille Davidoff.
Par la suite, beaucoup de modèles furent vendus à l’élite militaire, entre autres aux généraux Brosin, Chipiloff, Davidoff et Yermoloff, sans oublier le comte Rostopshin, alors gouverneur de Moscou. Quelques grands aristocrates russes constituèrent les piliers de la clientèle Breguet, pour ne citer que les princes Anatole Demidoff, Orlov, Nicolas et Serge Galitzine, Obolensky, Gagarine, Nicolas Troubetskoy, les comtes Panine et Apraxine ainsi que de nombreux nom connus tels Potemkine, Tourgueniev.
Le Tsar Alexandre Ier
Le 2 avril 1814, un visiteur demanda à voir Breguet au quai de l’Horloge à Paris. Ce visiteur inattendu n’était autre qu’Alexandre Ier, Tsar de toutes les Russies. Avec celles des autres nations coalisées contre la France, son armée venait d’entrer dans Paris, mettant fin, ou presque, au pouvoir napoléonien et aux quinze années de guerre qu’il avait menées, même s’il restait à lui porter le coup de grâce à Waterloo.
Le Tsar n’était à Paris que depuis l’avant-veille, mais il n’attendit pas plus longtemps pour rendre visite à son horloger préféré. Il avait après tout paraphé le décret qui interdisait depuis quatre ans aux Russes d’importer des marchandises de France. Avec la défaite française, les Russes pourraient de nouveau acheter des montres Breguet.
Il commanda donc deux montres, dont une à répétition. Comme en témoignent les registres de vente et de fabrication de l’époque, soigneusement conservés au Musée Breguet de la Place Vendôme à Paris, le souverain possédait déjà plusieurs garde-temps réalisés par Breguet, à commencer par une très rare pendule sympathique. Il passa également commande d’une de ses inventions moins connues, que l’horloger avait mis au point pour régler le pas de la troupe. Conçu sur le principe du métronome, ce que Breguet appelait « compteur militaire » ou « podomètre » pouvait se régler sur 60 à 130 pas à la minute.
Sergei Rachmaninov
Le grand compositeur et pianiste Sergei Rachmaninov a sans doute entendu parler de Breguet dans sa jeunesse, tant ce nom, synonyme de chronomètre, est largement répandu dans l’empire des tsars depuis les premières années du 19e siècle. Du début de son exil en 1917 jusqu’à son départ pour les Etats -Unis en 1936, l’auteur des Préludes et des Danses Symphoniques réside à Paris. C’est là qu’il fit l’acquisition d’une précieuse montre extra-plate à répétition des minutes avec cadran guilloché, la Breguet nº 1106, comme le témoigne le registre de ventes de 1931.
Arthur Rubinstein
Arthur Rubinstein, excellent interprète des oeuvres de Rachmaninov, fut également client de Breguet. Sa montre No 1682 avec date et thermomètre était exceptionnelle par sa forme ovale rarissime. Son histoire est curieuse : en fait, la boîte avait été fabriquée par Breguet en 1822 pour un aristocrate russe, le comte Panin ; il s'agissait alors d'une fausse montre simplement destinée à recevoir un portrait. Beaucoup plus tard en 1884, cette boîte revint auprès de la Manufacture Breguet qui fut chargée d’y mettre un mouvement et lui donna ainsi sa configuration actuelle.
Breguet dans la littérature russe : chez Alexandre Pouchkine
Le plus célèbre auteur et poète russe, fils du comte Pouchkine qui en 1804 avait acheté une montre à répétition de Breguet parle d’une montre Breguet dans ce que l’on considère comme son chef-d’oeuvre, « Eugène Onéguine », écrit entre 1825 et 1831.
La mention de la montre se situe au premier chapitre, alors qu’Onéguine entre dans l’âge adulte. Pouchkine décrit la journée typique de l’existence du jeune dépensier, un « pécheur oisif », écrira-t-il. Onéguine entend se rendre à trois réceptions au cours d’une même soirée mais dispose d’ici là d’une journée entière pour manger et boire avec ses amis.
« Il fait un tour de boulevard / En se promenant à l’air libre, / Tant que son fidèle Breguet / N’a pas sonné pour le dîner ». Après un repas pratiquement interminable de roast-beef, de truffes, de pâté de foie d’oie et de champagne, la montre Breguet d’Onéguine lui rappelle qu’il est temps de partir à la rencontre d’autres plaisirs : « Il faudrait quelques coupes encore / Pour arroser les côtelettes; / Mais le Breguet dit qu’il est l’heure / D’aller voir un nouveau ballet ». C’est ainsi qu’Onéguine papillonne d’un divertissement à l’autre, toujours à l’heure, on suppose, que lui dicte sa Breguet.
La mention de la montre se situe au premier chapitre, alors qu’Onéguine entre dans l’âge adulte. Pouchkine décrit la journée typique de l’existence du jeune dépensier, un « pécheur oisif », écrira-t-il. Onéguine entend se rendre à trois réceptions au cours d’une même soirée mais dispose d’ici là d’une journée entière pour manger et boire avec ses amis.
« Il fait un tour de boulevard / En se promenant à l’air libre, / Tant que son fidèle Breguet / N’a pas sonné pour le dîner ». Après un repas pratiquement interminable de roast-beef, de truffes, de pâté de foie d’oie et de champagne, la montre Breguet d’Onéguine lui rappelle qu’il est temps de partir à la rencontre d’autres plaisirs : « Il faudrait quelques coupes encore / Pour arroser les côtelettes; / Mais le Breguet dit qu’il est l’heure / D’aller voir un nouveau ballet ». C’est ainsi qu’Onéguine papillonne d’un divertissement à l’autre, toujours à l’heure, on suppose, que lui dicte sa Breguet.