Il était une fois une montre ronde. Parfaitement ronde, sans couronne de remontage latérale pour casser la perfection de cette rondeur.
En 2000, pour créer une montre noire, parfaitement noire, Chanel s’était tourné vers la céramique, seul matériau de haute technologie capable de répondre à cette demande. Pour la marque de la rue Cambon, il était logique de poser la question de cette montre ronde, parfaitement ronde et sans couronne, à l’une des équipes les plus créatives de la haute complication : celle de Giulio Papi, de chez APRP (Audemars Piguet Renaud Papi).
Comme il s’agissait de fêter dignement le dixième anniversaire de la J12, une authentique « complication » de haute mécanique s’imposait. Histoire de marquer une nouvelle étape dans le parcours de Chanel au coeur de la haute horlogerie.
En 2005, le premier tourbillon J12 était lancé : c’était la première fois dans toute l’histoire horlogère qu’on associait un tourbillon à une montre en céramique, dont la platine elle-même était en céramique.
En 2008, ayant pris goût à cette haute horlogerie, la J12 devait s’offrir un mouvement « manufacture » (calibre 3125, développé en partenariat avec Audemars Piguet avec un rotor innovant en céramique).
En 2010, comment imaginer une J12 de haute horlogerie qui respecte intégralement les codes de la maison Chanel ? Comment donner corps à cette envie de montre compliquée parfaitement ronde ? Comment marier la tradition de Chanel et la tradition micro-mécanique suisse ? Giulio Papi, qui a signé quelques-unes des plus intéressantes néo-complications de ces dernières années, s’est pris au jeu de Chanel.
Réponse immédiate : il faut changer la couronne de place ! Pourquoi pas sur le cadran, ce qui n’avait encore jamais été tenté ? C’était poser du même coup le problème des aiguilles : comment les faire tourner autour du cadran si cette couronne encombre le passage ? Ce qui revenait à poser un second problème : celui d’une couronne en relief sur la montre. Pourquoi pas une couronne verticale escamotable, ce qui serait encore plus osé ?
Ce n’est pas parce que ça ne s’est jamais fait que ça ne peut pas se faire, surtout quand on associe les équipes de Chanel et de Giulio Papi. Il fallait donc inventer, dans un mouvement à tourbillon, une aiguille des minutes capable de faire non seulement le tour du cadran, mais aussi le tour de la couronne posée en plein cadran.
Seul moyen : l’aller-retour ! Faire avancer l’aiguille des minutes jusqu’à ce qu’elle bute sur la couronne, puis la faire repartir en arrière jusqu’à ce qu’elle puisse se repositionner de l’autre côté de la couronne. Dans ce cas, si on avance, puis qu’on recule avant de reprendre sa course, que devient la précision de la montre ? Comment peut-elle donner l’heure au cours de cet intervalle rétrograde ?
L’aiguille ne pouvant plus indiquer les minutes, des chiffres –affichage digital– s’en chargent dans un guichet loupe situé entre 5 h et 6 h. Idée ingénieuse qui ne perturbe en rien la marche de l’aiguille des heures. On commence à mieux comprendre le nom de la montre : « Rétrograde » pour l’aiguille des minutes qui inverse sa course dix minutes pendant lesquelles, à chaque tour de cadran, l’aiguille revient se placer sous la couronne – soit entre 10 et 20 de chaque heure, la minute étant décomptée en chiffres dans le guichet-loupe en bas du cadran ; « Mystérieuse » pour les arcanes de ce double affichage analogique et digital. Soit une complication horlogèrement très pointue et esthétiquement très forte.
Simple à imaginer, mais pas forcément à réaliser ! D’autant que cette aiguille séquentiellement rétrograde, doublée d’un affichage digital des minutes, est une première absolue dans l’histoire horlogère. Tout comme la couronne verticale intégrée dans le cadran, qu’on désactive en la repoussant à fleur de la glace pour l’activer d’une pression du doigt et la faire « remonter » pour être manipulée.
En 2000, pour créer une montre noire, parfaitement noire, Chanel s’était tourné vers la céramique, seul matériau de haute technologie capable de répondre à cette demande. Pour la marque de la rue Cambon, il était logique de poser la question de cette montre ronde, parfaitement ronde et sans couronne, à l’une des équipes les plus créatives de la haute complication : celle de Giulio Papi, de chez APRP (Audemars Piguet Renaud Papi).
Comme il s’agissait de fêter dignement le dixième anniversaire de la J12, une authentique « complication » de haute mécanique s’imposait. Histoire de marquer une nouvelle étape dans le parcours de Chanel au coeur de la haute horlogerie.
En 2005, le premier tourbillon J12 était lancé : c’était la première fois dans toute l’histoire horlogère qu’on associait un tourbillon à une montre en céramique, dont la platine elle-même était en céramique.
En 2008, ayant pris goût à cette haute horlogerie, la J12 devait s’offrir un mouvement « manufacture » (calibre 3125, développé en partenariat avec Audemars Piguet avec un rotor innovant en céramique).
En 2010, comment imaginer une J12 de haute horlogerie qui respecte intégralement les codes de la maison Chanel ? Comment donner corps à cette envie de montre compliquée parfaitement ronde ? Comment marier la tradition de Chanel et la tradition micro-mécanique suisse ? Giulio Papi, qui a signé quelques-unes des plus intéressantes néo-complications de ces dernières années, s’est pris au jeu de Chanel.
Réponse immédiate : il faut changer la couronne de place ! Pourquoi pas sur le cadran, ce qui n’avait encore jamais été tenté ? C’était poser du même coup le problème des aiguilles : comment les faire tourner autour du cadran si cette couronne encombre le passage ? Ce qui revenait à poser un second problème : celui d’une couronne en relief sur la montre. Pourquoi pas une couronne verticale escamotable, ce qui serait encore plus osé ?
Ce n’est pas parce que ça ne s’est jamais fait que ça ne peut pas se faire, surtout quand on associe les équipes de Chanel et de Giulio Papi. Il fallait donc inventer, dans un mouvement à tourbillon, une aiguille des minutes capable de faire non seulement le tour du cadran, mais aussi le tour de la couronne posée en plein cadran.
Seul moyen : l’aller-retour ! Faire avancer l’aiguille des minutes jusqu’à ce qu’elle bute sur la couronne, puis la faire repartir en arrière jusqu’à ce qu’elle puisse se repositionner de l’autre côté de la couronne. Dans ce cas, si on avance, puis qu’on recule avant de reprendre sa course, que devient la précision de la montre ? Comment peut-elle donner l’heure au cours de cet intervalle rétrograde ?
L’aiguille ne pouvant plus indiquer les minutes, des chiffres –affichage digital– s’en chargent dans un guichet loupe situé entre 5 h et 6 h. Idée ingénieuse qui ne perturbe en rien la marche de l’aiguille des heures. On commence à mieux comprendre le nom de la montre : « Rétrograde » pour l’aiguille des minutes qui inverse sa course dix minutes pendant lesquelles, à chaque tour de cadran, l’aiguille revient se placer sous la couronne – soit entre 10 et 20 de chaque heure, la minute étant décomptée en chiffres dans le guichet-loupe en bas du cadran ; « Mystérieuse » pour les arcanes de ce double affichage analogique et digital. Soit une complication horlogèrement très pointue et esthétiquement très forte.
Simple à imaginer, mais pas forcément à réaliser ! D’autant que cette aiguille séquentiellement rétrograde, doublée d’un affichage digital des minutes, est une première absolue dans l’histoire horlogère. Tout comme la couronne verticale intégrée dans le cadran, qu’on désactive en la repoussant à fleur de la glace pour l’activer d’une pression du doigt et la faire « remonter » pour être manipulée.
En résumé, que se passe-t-il à chaque heure ?
- Pendant les dix premières minutes, heures et minutes se lisent de façon très classique au centre de la montre.
- A la dixième minute de l’heure (soit la position des 2 h autour du cadran), l’aiguille des minutes inverse sa rotation et repart en arrière. Elle tourne donc à l’envers et elle va mettre dix minutes pour rejoindre sa position classique à la vingtième minute (4 h autour du cadran). Pour cette anti-révolution de 300° (50 min x 6°/min), elle « régresse » donc au rythme de cinq minutes de cadran toutes les minutes.
- Pendant ces dix minutes de rétrogradation, on peut lire chaque minute écoulée sur un disque gravé de 11 à 19, dans un guichet-loupe. Ce disque numérique ne défile lentement que pendant cet intervalle de retour en arrière. Il est en position neutre (sans chiffre) pendant les cinquante minutes de la rotation normale de l’aiguille des minutes.
- Après les dix minutes de l’épisode rétrograde, la lecture de l’heure reprend son cours normal.
- Ce retour en arrière de l’aiguille – une inversion « glissante » de sa marche – n’a pas d’effet gênant sur la précision de la montre, contrairement au système classique des aiguilles rétrogrades, qui réclament l’armement d’un ressort et donc une surconsommation d’énergie...
- A 11 h, une réserve de marche par aiguille indique le temps de fonctionnement du mouvement jusqu’à son prochain remontage manuel (le mouvement est prévu pour fonctionner pendant dix jours, une fois deux barillets parallèles totalement remontés).
Et quelles autres subtilités mécaniques se cachent encore dans cette J12 Rétrograde Mystérieuse ?
- Pour utiliser la couronne verticale, qui est normalement abaissée en position repos (déconnexion des fonctions), il faut la pousser. Elle remonte alors de son logement.
- Pour mettre la montre à l’heure, on appuie sur un poussoir vertical en céramique dissimulé dans la décoration de la lunette : situé à 2 h, ce poussoir permet d’avancer les aiguilles de la montre pour ajuster l’heure et les minutes (y compris celles qui sont situées entre 10 et 20, avec une vitesse de rétrogradation accélérée). Pour déconnecter cette fonction mise à l’heure, on appuie le poussoir situé à 4 h.
- Pour basculer en mode remontage, on déclenche le système en actionnant le poussoir vertical à 4 h : on remonte le mouvement en tournant la couronne. Il faut une cinquantaine de tours pour recharger entièrement les deux barillets, cette charge se vérifiant sur la réserve de marche.
- Pour désactiver la couronne verticale, on la repousse dans son logement, où elle restera bloquée jusqu’à la prochaine sollicitation...
- Ne pas oublier les ponts monolithes et la platine en céramique, dont on remarque le
superbe dessin au dos de la montre.
L’équipe de Giulio Papi a réussi son pari : cette J12 Rétrograde Mystérieuse est non seulement une pièce qui respecte le style et les valeurs de Chanel, mais c’est aussi une vraie montre compliquée, dans sa conception mécanique – c’est la première fois qu’on tente une aiguille rétrograde de ce type – et dans son concept esthétique.
Il s’agit, au sens le plus strict du terme, d’une triple complication : tourbillon, minute rétrograde et couronne débrayable. Soit une association qui est une première mondiale, digne des dictionnaires d’horlogerie.
La taille du boîtier (47 mm) destine clairement ce tourbillon innovant à un public masculin, mais sans négliger les subtilités « couture » des codes de Chanel : l’attention portée au moindre détail, le souci de la ligne, le goût du « tomber juste », le refus de la facilité.
Avec un apprentissage nouveau pour l’équipe horlogère qui a travaillé cette J12 Rétrograde Mystérieuse : celui de la tactilité, un champ d’exploration totalement nouveau pour l’horlogerie, qui n’a jamais travaillé l’approche tactile ou la perception sensorielle (autre que visuelle) de ses montres.
- Pendant les dix premières minutes, heures et minutes se lisent de façon très classique au centre de la montre.
- A la dixième minute de l’heure (soit la position des 2 h autour du cadran), l’aiguille des minutes inverse sa rotation et repart en arrière. Elle tourne donc à l’envers et elle va mettre dix minutes pour rejoindre sa position classique à la vingtième minute (4 h autour du cadran). Pour cette anti-révolution de 300° (50 min x 6°/min), elle « régresse » donc au rythme de cinq minutes de cadran toutes les minutes.
- Pendant ces dix minutes de rétrogradation, on peut lire chaque minute écoulée sur un disque gravé de 11 à 19, dans un guichet-loupe. Ce disque numérique ne défile lentement que pendant cet intervalle de retour en arrière. Il est en position neutre (sans chiffre) pendant les cinquante minutes de la rotation normale de l’aiguille des minutes.
- Après les dix minutes de l’épisode rétrograde, la lecture de l’heure reprend son cours normal.
- Ce retour en arrière de l’aiguille – une inversion « glissante » de sa marche – n’a pas d’effet gênant sur la précision de la montre, contrairement au système classique des aiguilles rétrogrades, qui réclament l’armement d’un ressort et donc une surconsommation d’énergie...
- A 11 h, une réserve de marche par aiguille indique le temps de fonctionnement du mouvement jusqu’à son prochain remontage manuel (le mouvement est prévu pour fonctionner pendant dix jours, une fois deux barillets parallèles totalement remontés).
Et quelles autres subtilités mécaniques se cachent encore dans cette J12 Rétrograde Mystérieuse ?
- Pour utiliser la couronne verticale, qui est normalement abaissée en position repos (déconnexion des fonctions), il faut la pousser. Elle remonte alors de son logement.
- Pour mettre la montre à l’heure, on appuie sur un poussoir vertical en céramique dissimulé dans la décoration de la lunette : situé à 2 h, ce poussoir permet d’avancer les aiguilles de la montre pour ajuster l’heure et les minutes (y compris celles qui sont situées entre 10 et 20, avec une vitesse de rétrogradation accélérée). Pour déconnecter cette fonction mise à l’heure, on appuie le poussoir situé à 4 h.
- Pour basculer en mode remontage, on déclenche le système en actionnant le poussoir vertical à 4 h : on remonte le mouvement en tournant la couronne. Il faut une cinquantaine de tours pour recharger entièrement les deux barillets, cette charge se vérifiant sur la réserve de marche.
- Pour désactiver la couronne verticale, on la repousse dans son logement, où elle restera bloquée jusqu’à la prochaine sollicitation...
- Ne pas oublier les ponts monolithes et la platine en céramique, dont on remarque le
superbe dessin au dos de la montre.
L’équipe de Giulio Papi a réussi son pari : cette J12 Rétrograde Mystérieuse est non seulement une pièce qui respecte le style et les valeurs de Chanel, mais c’est aussi une vraie montre compliquée, dans sa conception mécanique – c’est la première fois qu’on tente une aiguille rétrograde de ce type – et dans son concept esthétique.
Il s’agit, au sens le plus strict du terme, d’une triple complication : tourbillon, minute rétrograde et couronne débrayable. Soit une association qui est une première mondiale, digne des dictionnaires d’horlogerie.
La taille du boîtier (47 mm) destine clairement ce tourbillon innovant à un public masculin, mais sans négliger les subtilités « couture » des codes de Chanel : l’attention portée au moindre détail, le souci de la ligne, le goût du « tomber juste », le refus de la facilité.
Avec un apprentissage nouveau pour l’équipe horlogère qui a travaillé cette J12 Rétrograde Mystérieuse : celui de la tactilité, un champ d’exploration totalement nouveau pour l’horlogerie, qui n’a jamais travaillé l’approche tactile ou la perception sensorielle (autre que visuelle) de ses montres.
Spécificités techniques de la Chanel Rétrograde Mystérieuse
Calibre CHANEL RMT-10
- Remontage manuel
- Réserve de marche : environ10 jours (237 heures), avec indicateur
- Nombre de composants : 315
- Pièces anglées, étirées, cerclées à la main
- Hauteur : 10.90mm
- Dimension d’encageage : 36mm
- Nombre de rubis : 44
- Tourbillon : 85 composants - masse de la cage : 0.464 g
- Fréquence : 21’600 alternances / heure (3Hz)
- Organe moteur : 2 barillets
- Couple du ressort : 460g.mm par barillet
- Platine du mouvement : céramique high-tech* noire
- Platine de la bascule de sélection des fonctions : titane
- Système antichoc sur le balancier
- Porte-piton mobile
Innovations et éléments clés
Mouvement conçu en exclusivité pour CHANEL par Renaud et Papi (APRP SA)
Rétrograde
Aiguille de minute rétrograde,
10 minutes par heure, de 10’ à 20’
Rétrograde à engrenages
Minute trainante
Pont de minute trainante. Titane, PVD noir.
Anglés main, surfaces sablés.
Disque de minute trainante avec indication de 11’ à 19’.
Aluminium, finition laqué noir.
Aiguille rétrograde
Couronne : Protégée par un brevet déposé par CHANEL, elle est caractérisée par 3 innovations majeures :
1. La conception d’un système rétractable vertical permettant de sortir ou de rentrer la couronne dans le boîtier par une simple pression.
2. La construction d’une liaison perpendiculaire entre le mouvement et la tige de couronne.
3. La réalisation d’un mécanisme comportant deux poussoirs en céramique high-tech* noire encastrés dans la lunette permettant d’agir sur la fonctionnalité de la couronne.
- Poussoir n°1 à 4H : actionne la fonction de remontage du mouvement.
- Poussoir n°2 à 2H: actionne la fonction de mise à l’heure.
Mécanisme de sélection des fonctions
Modifie le mode de fonctionnement de la couronne : remontage et mise à l’heure.
Acier, dessus traits tirés, anglages polis main, flancs satinés.
Couronne et poussoirs
Une pièce exceptionnelle capable de résister aux contraintes mécaniques exercées par les deux barillets 2 x 460g.
Aluminium eloxé noir
Anglages main.
Pont de double barillet et du mécanisme rétrograde
Double-barillet
PVD noir avec arrêtage qui garantit l’utilisation de la meilleure force motrice.
Cerclé sur le dessus, anglages polis main, flancs satinés.
Pont de réserve de marche Titane, PVD noir.
Anglages main et surfaces sablées.
Index de réserve de marche en titane cerclé.
Chiffres en croissance galvanique.
Réserve de marche 10 jours
Tourbillon avec pont supérieur en saphir
Fréquence : 3 Hertz (21 600 alt/h)
Vitesse : Rotation d’un tour par minute
Ponts de tourbillon : Saphir et céramique high-tech*, anglés polis main positionné à 9 heures
Balancier : Noir, avec moment d’inertie variable avec 4 vis réglantes en or 18 carats
Diamètre du balancier : 10mm
Cage : Acier
Masse de la cage : 0.464 g
Anglages : Polis main
Platine en céramique high-tech*
Platine en céramique high-tech*noire garnie de 3 ponts, monolithe aux angles polis, flancs satinés et surface supérieure polie. Une haute performance technologique compte tenu de la dureté du matériau (9 sur l’échelle de Mohs) et de la précision nécessaire pour les perçages : des trous de 1,013mm avec une tolérance de plus ou moins 0,005mm.
- Remontage manuel
- Réserve de marche : environ10 jours (237 heures), avec indicateur
- Nombre de composants : 315
- Pièces anglées, étirées, cerclées à la main
- Hauteur : 10.90mm
- Dimension d’encageage : 36mm
- Nombre de rubis : 44
- Tourbillon : 85 composants - masse de la cage : 0.464 g
- Fréquence : 21’600 alternances / heure (3Hz)
- Organe moteur : 2 barillets
- Couple du ressort : 460g.mm par barillet
- Platine du mouvement : céramique high-tech* noire
- Platine de la bascule de sélection des fonctions : titane
- Système antichoc sur le balancier
- Porte-piton mobile
Innovations et éléments clés
Mouvement conçu en exclusivité pour CHANEL par Renaud et Papi (APRP SA)
Rétrograde
Aiguille de minute rétrograde,
10 minutes par heure, de 10’ à 20’
Rétrograde à engrenages
Minute trainante
Pont de minute trainante. Titane, PVD noir.
Anglés main, surfaces sablés.
Disque de minute trainante avec indication de 11’ à 19’.
Aluminium, finition laqué noir.
Aiguille rétrograde
Couronne : Protégée par un brevet déposé par CHANEL, elle est caractérisée par 3 innovations majeures :
1. La conception d’un système rétractable vertical permettant de sortir ou de rentrer la couronne dans le boîtier par une simple pression.
2. La construction d’une liaison perpendiculaire entre le mouvement et la tige de couronne.
3. La réalisation d’un mécanisme comportant deux poussoirs en céramique high-tech* noire encastrés dans la lunette permettant d’agir sur la fonctionnalité de la couronne.
- Poussoir n°1 à 4H : actionne la fonction de remontage du mouvement.
- Poussoir n°2 à 2H: actionne la fonction de mise à l’heure.
Mécanisme de sélection des fonctions
Modifie le mode de fonctionnement de la couronne : remontage et mise à l’heure.
Acier, dessus traits tirés, anglages polis main, flancs satinés.
Couronne et poussoirs
Une pièce exceptionnelle capable de résister aux contraintes mécaniques exercées par les deux barillets 2 x 460g.
Aluminium eloxé noir
Anglages main.
Pont de double barillet et du mécanisme rétrograde
Double-barillet
PVD noir avec arrêtage qui garantit l’utilisation de la meilleure force motrice.
Cerclé sur le dessus, anglages polis main, flancs satinés.
Pont de réserve de marche Titane, PVD noir.
Anglages main et surfaces sablées.
Index de réserve de marche en titane cerclé.
Chiffres en croissance galvanique.
Réserve de marche 10 jours
Tourbillon avec pont supérieur en saphir
Fréquence : 3 Hertz (21 600 alt/h)
Vitesse : Rotation d’un tour par minute
Ponts de tourbillon : Saphir et céramique high-tech*, anglés polis main positionné à 9 heures
Balancier : Noir, avec moment d’inertie variable avec 4 vis réglantes en or 18 carats
Diamètre du balancier : 10mm
Cage : Acier
Masse de la cage : 0.464 g
Anglages : Polis main
Platine en céramique high-tech*
Platine en céramique high-tech*noire garnie de 3 ponts, monolithe aux angles polis, flancs satinés et surface supérieure polie. Une haute performance technologique compte tenu de la dureté du matériau (9 sur l’échelle de Mohs) et de la précision nécessaire pour les perçages : des trous de 1,013mm avec une tolérance de plus ou moins 0,005mm.