« Cette vente genevoise est sans doute la plus exceptionnelle jamais réalisée par Christie's. Véritable petit musée constitué de pièces rarissimes et uniques, ce sont des modèles pour la plupart jamais parus sur le marché » a déclaré Aurel Bacs, directeur du département de Montres de Christie's à Genève.
Parmi les quelques modèles « coups de coeur », notons une Patek Philippe, référence 1463, en acier (estimation : 200.000/400.000 francs suisses soit 120.000/240.000 euros). Son attrait réside dans la combinaison exclusive d’un boîtier en acier avec un cadran en argent de teintes différentes.
« Ce modèle en acier étanche, créé vers 1955, surprend par la juxtaposition d’un mécanisme complexe emboîté dans un matériau modeste. Discrète et à la fois fascinante, elle est le témoin d’une époque révolue sur fond d’histoire latino-américaine ; celle-ci est signée Freccero qui était le représentant Patek Philippe à Montevideo, en Uruguay » s’enthousiasme Aurel Bacs. Ce modèle sera offert pour la première fois en vente dans un état de conservation exceptionnel.
Parmi les quelques modèles « coups de coeur », notons une Patek Philippe, référence 1463, en acier (estimation : 200.000/400.000 francs suisses soit 120.000/240.000 euros). Son attrait réside dans la combinaison exclusive d’un boîtier en acier avec un cadran en argent de teintes différentes.
« Ce modèle en acier étanche, créé vers 1955, surprend par la juxtaposition d’un mécanisme complexe emboîté dans un matériau modeste. Discrète et à la fois fascinante, elle est le témoin d’une époque révolue sur fond d’histoire latino-américaine ; celle-ci est signée Freccero qui était le représentant Patek Philippe à Montevideo, en Uruguay » s’enthousiasme Aurel Bacs. Ce modèle sera offert pour la première fois en vente dans un état de conservation exceptionnel.
Objet culte que l’on retrouve notamment au poignet de Sean Connery alias James Bond dans Dr. No et Goldfinger, le modèle Oyster Perpetual Submariner, réf. 6200, conçu par Rolex, sera également proposé aux enchères lors de cette même vente (estimation : 50.000-80.000 francs suisses soit 30.000/48.000 euros).
« Cette référence est sans doute une des plus rares et plus belles de la famille Submariner jamais proposée en vente. Lancé à très peu d’exemplaires en 1954, ce modèle a été le premier à garantir une profondeur de plongée de 200 mètres » note Aurel Bacs.
Par ailleurs, le modèle « Speedmaster Broad Arrow » réalisé en 1958 par Omega, sera offert aux enchères pour une estimation de 15.000/25.000 francs suisses soit 10.000/15.000 euros. « Ce modèle était un instrument très utilisé. Très peu d’exemplaires nous sont parvenus et son état de conservation remarquable suscitera un grand enthousiasme auprès des collectionneurs » a ajouté le directeur du département. Conçue à l’origine pour les besoins professionnels des coureurs automobiles, athlètes, ingénieurs et autres scientifiques, l’Omega Speedmaster a été le premier modèle à conquérir l’espace. Elle sera désormais connue sous le nom de « Moon Watch ».
« Cette référence est sans doute une des plus rares et plus belles de la famille Submariner jamais proposée en vente. Lancé à très peu d’exemplaires en 1954, ce modèle a été le premier à garantir une profondeur de plongée de 200 mètres » note Aurel Bacs.
Par ailleurs, le modèle « Speedmaster Broad Arrow » réalisé en 1958 par Omega, sera offert aux enchères pour une estimation de 15.000/25.000 francs suisses soit 10.000/15.000 euros. « Ce modèle était un instrument très utilisé. Très peu d’exemplaires nous sont parvenus et son état de conservation remarquable suscitera un grand enthousiasme auprès des collectionneurs » a ajouté le directeur du département. Conçue à l’origine pour les besoins professionnels des coureurs automobiles, athlètes, ingénieurs et autres scientifiques, l’Omega Speedmaster a été le premier modèle à conquérir l’espace. Elle sera désormais connue sous le nom de « Moon Watch ».
Enfin, parmi la sélection offerte, retenons l’un des lots phares : une montre Breguet, et non la moindre, celle réalisée en 1800 pour l’impératrice Joséphine Bonaparte. En or, émail et diamants, elle constitue un formidable témoin historique (estimation : 200.000/400.000 francs suisses soit 120.000/240.000 euros).
Cette montre est l’un des premiers exemplaires des « montres à tact » inventés par Abraham Louis Breguet vers 1790. Ce système permettait de lire l’heure tactilement, à une époque où il était inconvenant de sortir publiquement une montre de sa poche.
Selon la maison Breguet, cette montre fut commandée en 1799 par Joséphine Bonaparte pour 3.000 Francs. Elle l’offrira plus tard à Hortense de Beauharnais, la fille qu’elle avait eue d’un premier mariage avec le vicomte Alexandre François Marie de Beauharnais.
Lorsque la maison Breguet s’est vue confier cette commande, le célèbre horloger comptait déjà parmi sa fidèle clientèle toutes les familles nobles et royales. L’historique de cette montre, ses réparations et les factures qui l’accompagnent sont d’ailleurs soigneusement conservés dans les archives de la maison.
Retenons les changements apportés en 1804, peu de temps après le sacre de Napoléon Bonaparte, le « médaillon Bonaparte » a été orné de diamants puis agrémenté d’une couronne afin de refléter le nouveau rang impérial. Les Bonaparte ont toujours été fidèles aux créations de cette prestigieuse maison.
Cette montre est l’un des premiers exemplaires des « montres à tact » inventés par Abraham Louis Breguet vers 1790. Ce système permettait de lire l’heure tactilement, à une époque où il était inconvenant de sortir publiquement une montre de sa poche.
Selon la maison Breguet, cette montre fut commandée en 1799 par Joséphine Bonaparte pour 3.000 Francs. Elle l’offrira plus tard à Hortense de Beauharnais, la fille qu’elle avait eue d’un premier mariage avec le vicomte Alexandre François Marie de Beauharnais.
Lorsque la maison Breguet s’est vue confier cette commande, le célèbre horloger comptait déjà parmi sa fidèle clientèle toutes les familles nobles et royales. L’historique de cette montre, ses réparations et les factures qui l’accompagnent sont d’ailleurs soigneusement conservés dans les archives de la maison.
Retenons les changements apportés en 1804, peu de temps après le sacre de Napoléon Bonaparte, le « médaillon Bonaparte » a été orné de diamants puis agrémenté d’une couronne afin de refléter le nouveau rang impérial. Les Bonaparte ont toujours été fidèles aux créations de cette prestigieuse maison.
Infos pratiques
Lundi 12 novembre à 10h, 14h et 17h
Exposition:
Four Seasons Hôtel des Bergues / Genève
Exposition:
Four Seasons Hôtel des Bergues / Genève