Gerd-Rüdiger Lang, le patron de la marque Chronoswiss, que beaucoup surnomment « Mister Chronograph », est depuis toujours un homme franc. Aussi, n’a-t-il pas cherché à cacher le nom de ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à l’élaboration de ce petit bijou horloger.
Plus encore, ce maître horloger a tenu à mentionner les choses nommément, au sens propre du terme. C’est pourquoi l’un de ses produits iconique au mécanisme exclusif ne s’appelle pas chronographe, mais – très précisément – chronoscope… Explications.
En 1844, l’ingénieux horloger Adolphe Nicole, vivant dans la très isolée Vallée de Joux, inventait un petit disque en forme de coeur. Il permettait l’indispensable remise à zéro de la trotteuse pouvant être stoppée sur n’importe quelle position indépendamment du mouvement. Nicole avait fixé le dispositif séquentiel, lui aussi très ingénieux et qui à l’instar de l’embrayage du dispositif automatique, relie le chronomètre au « moteur », sous le cadran, directement sur la platine du mouvement.
Étant donné que le terme français, langue maternelle de l’horloger, est cadran, ce type de mécanisme fut aussi appelé « cadrature ». Comparé au chronographe breveté par Nicolas-Mathieu Rieussec en 1821, qui notait le temps arrêté à l’aide d’encre sur le cadran, la création de Nicole se contentait de l’afficher. C’est logiquement qu’il devait alors être appelé chronoscope. Gerd-Rüdiger Lang a donc souhaité conserver ce mot de Chronoscope pour son nouveau modèle, terme étant techniquement parlant parfaitement exact.
Un mécanisme automatique bat sous les traits du calibre Chronoswiss C.122, parfaitement optimisé, minutieusement ennobli et modifié par une aiguille des heures décentralisée, située au niveau du « 12 ». Pour le Chronoscope, la marque bavaroise a par ailleurs beaucoup investi dans la platine, en effectuant par exemple des fraisages et des perforations spéciales servant à recevoir le mécanisme de comptage du temps supplémentaire.
Un pressoir à couronne permet de mettre en marche, d’arrêter et de remettre à zéro la trotteuse de comptage du temps. À l’intérieur, une roue à cliquet classique, tournant autour de la tige de la trotteuse permanente au niveau du « 6 », garantit un fonctionnement correct lors du comptage du temps.
Un oscillateur relie le mouvement au mécanisme de comptage du temps. Chronoswiss considère le disque de comptage du temps central équipé d’un roulement à billes, jusqu’à ce jour unique en son genre, comme étant l’expression de l’horlogerie moderne !
Par ailleurs, étant donné que bon nombre de procédures d’arrêt durent plus de 60 secondes, le Chronoscope existe désormais avec minuteur. La solution aurait pu résider dans l’ajout d’un habituel totaliseur, lequel comptabilise le nombre de tours de l’aiguille centrale du compteur de temps et les indique par le truchement d’une aiguille sur le cadran. Solution qui n’a cependant pas été choisie et pour de bonnes raisons. Premièrement, l’apparence harmonieuse du cadran Regulator en aurait été compromise, voire même totalement saccagée. Par ailleurs, Gerd-Rüdiger Lang, voulait tout simplement quelque chose de moins banal…
Le résultat est dévoilé cette année sous les traits du tout nouveau Chronoscope CM. Sur ce garde-temps, les minutes sont comptées après le démarrage de manière totalement différente de ce qu’on connaît habituellement. Pour cela, une petite manipulation est cependant indispensable. Elle permet de positionner l’imposant losange situé sur la lunette rotative en face de la pointe de la longue aiguille des minutes. Au terme de la procédure de comptage du temps, sa durée peut être lue en un coup d’oeil ; ici le petit compteur des minutes conventionnel des « chronographes », difficilement visible, fait dorénavant partie du passé.
En outre, cette solution choisie par Gerd-Rüdiger Lang offre bien sûr l’avantage d’un compteur « Count-Down ». Admettons qu’une fois la pièce introduite, votre temps de stationnement soit de trente minutes. Dans ce cas, il suffit de synchroniser l’index des 30 minutes avec la position actuelle de l’aiguille des minutes, sans déclencher le compteur de temps. Lorsque sa pointe à atteint le losange, il est temps de changer la voiture de place ou de remettre de l’argent dans l’horodateur. C’est bien ce que Gerd-Rüdiger Lang entend par fonctionnalité.
À propos – citons par ailleurs la conception particulière de l’aiguille des minutes : elle est étonnamment longue et à y regarder de plus près, on remarque qu’elle possède une double pointe. La première pointe indique tout simplement les minutes, la seconde pointe, située à l’extrémité de l’aiguille frôle la bordure du cadran et indique le cas échéant, les minutes arrêtées sur l’échelle de la couronne.
Côté aiguilles, celles-ci sont non seulement très fines, mais elles arborent aussi cette teinte lie de vin, caractéristique des aiguilles des premier compte-temps de poche mécaniques.
Plus encore, ce maître horloger a tenu à mentionner les choses nommément, au sens propre du terme. C’est pourquoi l’un de ses produits iconique au mécanisme exclusif ne s’appelle pas chronographe, mais – très précisément – chronoscope… Explications.
En 1844, l’ingénieux horloger Adolphe Nicole, vivant dans la très isolée Vallée de Joux, inventait un petit disque en forme de coeur. Il permettait l’indispensable remise à zéro de la trotteuse pouvant être stoppée sur n’importe quelle position indépendamment du mouvement. Nicole avait fixé le dispositif séquentiel, lui aussi très ingénieux et qui à l’instar de l’embrayage du dispositif automatique, relie le chronomètre au « moteur », sous le cadran, directement sur la platine du mouvement.
Étant donné que le terme français, langue maternelle de l’horloger, est cadran, ce type de mécanisme fut aussi appelé « cadrature ». Comparé au chronographe breveté par Nicolas-Mathieu Rieussec en 1821, qui notait le temps arrêté à l’aide d’encre sur le cadran, la création de Nicole se contentait de l’afficher. C’est logiquement qu’il devait alors être appelé chronoscope. Gerd-Rüdiger Lang a donc souhaité conserver ce mot de Chronoscope pour son nouveau modèle, terme étant techniquement parlant parfaitement exact.
Un mécanisme automatique bat sous les traits du calibre Chronoswiss C.122, parfaitement optimisé, minutieusement ennobli et modifié par une aiguille des heures décentralisée, située au niveau du « 12 ». Pour le Chronoscope, la marque bavaroise a par ailleurs beaucoup investi dans la platine, en effectuant par exemple des fraisages et des perforations spéciales servant à recevoir le mécanisme de comptage du temps supplémentaire.
Un pressoir à couronne permet de mettre en marche, d’arrêter et de remettre à zéro la trotteuse de comptage du temps. À l’intérieur, une roue à cliquet classique, tournant autour de la tige de la trotteuse permanente au niveau du « 6 », garantit un fonctionnement correct lors du comptage du temps.
Un oscillateur relie le mouvement au mécanisme de comptage du temps. Chronoswiss considère le disque de comptage du temps central équipé d’un roulement à billes, jusqu’à ce jour unique en son genre, comme étant l’expression de l’horlogerie moderne !
Par ailleurs, étant donné que bon nombre de procédures d’arrêt durent plus de 60 secondes, le Chronoscope existe désormais avec minuteur. La solution aurait pu résider dans l’ajout d’un habituel totaliseur, lequel comptabilise le nombre de tours de l’aiguille centrale du compteur de temps et les indique par le truchement d’une aiguille sur le cadran. Solution qui n’a cependant pas été choisie et pour de bonnes raisons. Premièrement, l’apparence harmonieuse du cadran Regulator en aurait été compromise, voire même totalement saccagée. Par ailleurs, Gerd-Rüdiger Lang, voulait tout simplement quelque chose de moins banal…
Le résultat est dévoilé cette année sous les traits du tout nouveau Chronoscope CM. Sur ce garde-temps, les minutes sont comptées après le démarrage de manière totalement différente de ce qu’on connaît habituellement. Pour cela, une petite manipulation est cependant indispensable. Elle permet de positionner l’imposant losange situé sur la lunette rotative en face de la pointe de la longue aiguille des minutes. Au terme de la procédure de comptage du temps, sa durée peut être lue en un coup d’oeil ; ici le petit compteur des minutes conventionnel des « chronographes », difficilement visible, fait dorénavant partie du passé.
En outre, cette solution choisie par Gerd-Rüdiger Lang offre bien sûr l’avantage d’un compteur « Count-Down ». Admettons qu’une fois la pièce introduite, votre temps de stationnement soit de trente minutes. Dans ce cas, il suffit de synchroniser l’index des 30 minutes avec la position actuelle de l’aiguille des minutes, sans déclencher le compteur de temps. Lorsque sa pointe à atteint le losange, il est temps de changer la voiture de place ou de remettre de l’argent dans l’horodateur. C’est bien ce que Gerd-Rüdiger Lang entend par fonctionnalité.
À propos – citons par ailleurs la conception particulière de l’aiguille des minutes : elle est étonnamment longue et à y regarder de plus près, on remarque qu’elle possède une double pointe. La première pointe indique tout simplement les minutes, la seconde pointe, située à l’extrémité de l’aiguille frôle la bordure du cadran et indique le cas échéant, les minutes arrêtées sur l’échelle de la couronne.
Côté aiguilles, celles-ci sont non seulement très fines, mais elles arborent aussi cette teinte lie de vin, caractéristique des aiguilles des premier compte-temps de poche mécaniques.
Spécificités techniques du Chronoscope CM Chronoswiss
Affichage
Heures, minutes, secondes, chrono-seconde en position centrale et affichage tachymétrique sur le cadran
Boîtier massif 22 pièces
Étanchéité 3 atm
Diamètre : 42,5 mm ;
Hauteur : 12,4 mm
Mouvement C. 125
Diamètre 26,00 mm (11 3/4 ’’’)
Epaisseur 6,69 mm (sans la hauteur du mécanisme des aiguilles)
Rubis 30
Balancier Glucydur, trois pièces
Spirale Spirale plane Nivarox I
Sécurité antichocs Incabloc
Nombre d’alternances : 3 Hz, 21.600 A/h (semi-oscillation)
Exécution Rotor squelette et doré avec poli à rayures de Genève, roulement à billes, ancre, roue d’ancre et vis polies, platine perlée, ponts avec poli à rayures de Genève et perlage, numérotation individuelle
Réserve de marche : 35 heures
Particularités
Compteur des minutes par couronne
Référence
CH 1541 R (18 carats or rosé)
CH 1543 (acier inoxydable)
Heures, minutes, secondes, chrono-seconde en position centrale et affichage tachymétrique sur le cadran
Boîtier massif 22 pièces
Étanchéité 3 atm
Diamètre : 42,5 mm ;
Hauteur : 12,4 mm
Mouvement C. 125
Diamètre 26,00 mm (11 3/4 ’’’)
Epaisseur 6,69 mm (sans la hauteur du mécanisme des aiguilles)
Rubis 30
Balancier Glucydur, trois pièces
Spirale Spirale plane Nivarox I
Sécurité antichocs Incabloc
Nombre d’alternances : 3 Hz, 21.600 A/h (semi-oscillation)
Exécution Rotor squelette et doré avec poli à rayures de Genève, roulement à billes, ancre, roue d’ancre et vis polies, platine perlée, ponts avec poli à rayures de Genève et perlage, numérotation individuelle
Réserve de marche : 35 heures
Particularités
Compteur des minutes par couronne
Référence
CH 1541 R (18 carats or rosé)
CH 1543 (acier inoxydable)