Selon les organisateurs donc, l’édition du Salon Watches & Wonders 2025 aurait séduit 55.000 visiteurs soit une hausse du visitorat de plus de 12% alors que, paradoxalement, les allées de Palexpo n’ont jamais paru aussi peu « embouteillées »… Très peu de Chinois par exemple.
Peut-être, est-ce dû à l’extension du salon qui, accueillant de plus en plus de marques horlogères chaque année, a dû augmenter sa surface d’accueil.
Précisons également qu’avec le programme « In The City », W&W s’exporte aussi au cœur même de la ville de Genève qui accueille des concerts, des expositions et autres évènements pendant cette semaine horlogère.
Toujours selon les organisateurs, le hashtag #watchesandwonders2025 aurait atteint 700 millions de personnes dans le monde, soit une hausse de 17% par rapport à l’an passé.
Peut-être, est-ce dû à l’extension du salon qui, accueillant de plus en plus de marques horlogères chaque année, a dû augmenter sa surface d’accueil.
Précisons également qu’avec le programme « In The City », W&W s’exporte aussi au cœur même de la ville de Genève qui accueille des concerts, des expositions et autres évènements pendant cette semaine horlogère.
Toujours selon les organisateurs, le hashtag #watchesandwonders2025 aurait atteint 700 millions de personnes dans le monde, soit une hausse de 17% par rapport à l’an passé.
Sachant que de nombreux posts sont tout de même redondants vu que tout le monde envoie les mêmes choses au même moment et que la plupart de ces publications n’apporte pas grand-chose de neuf. On peut d’ailleurs s’interroger sur l’intérêt de la chose, mais cela est une autre histoire…
Ce qui explique aussi l’omniprésence de Tiktokers, Instragramers et Youtubers en tous genres (plus ou moins légitimes d’ailleurs dans un rendez-vous professionnel) qui encombrent les allées du salon se prenant et se filmant sous tous les angles…
Ceci étant, comme chaque année, quelques tendances fortes se dégagent de ce salon où se croisent les plus grands noms du luxe horlogers qui va de l’entrée de gamme aux marques les plus exclusives.
Parmi les faits marquants de cette édition : Cartier, Chanel et Hermès se distinguent une fois encore, par des créations nombreuses, fortes et toutes cohérentes. Cartier surfant sur ses modèles historiques, Tank et Tank à guichets et Chanel et Hermès, toujours aussi créatifs voire, disruptifs.
Ce qui explique aussi l’omniprésence de Tiktokers, Instragramers et Youtubers en tous genres (plus ou moins légitimes d’ailleurs dans un rendez-vous professionnel) qui encombrent les allées du salon se prenant et se filmant sous tous les angles…
Ceci étant, comme chaque année, quelques tendances fortes se dégagent de ce salon où se croisent les plus grands noms du luxe horlogers qui va de l’entrée de gamme aux marques les plus exclusives.
Parmi les faits marquants de cette édition : Cartier, Chanel et Hermès se distinguent une fois encore, par des créations nombreuses, fortes et toutes cohérentes. Cartier surfant sur ses modèles historiques, Tank et Tank à guichets et Chanel et Hermès, toujours aussi créatifs voire, disruptifs.
On pense par exemple, à la montre Arceau « Rocabar de Rire » où un cheval facétieux tire une langue rose à la demande ! On adore.
Côté cadrans, on retrouve encore une fois cette année de nombreuses pièces « saumon » et « bleues », toutefois les bleus ne sont plus marine mais s’étendent sur une large palette qui va du cyan au céruléen…
Cela est vrai autant pour Chanel avec toute une collection de J12 en céramique bleue que Zenith où le bleu (sa couleur de prédilection) est omniprésent en cette année anniversaire de 160 ans. Sans compter des pièces bleues et/ou saumon chez Chopard, Chronoswiss, Moser, Parmigiani Fleurier, Nomos, Oris, etc.
Sinon, Rolex a encore pris tout le monde de court avec une toute nouvelle collection : la fameuse Land Dweller, une montre de type sport-chic avec bracelet intégré au calibre révolutionnaire qui reprend les codes des années 70 avec son boitier qui évoque celui de l’Oysterquartz et qui sort directement en acier, en or rose et en platine !
Côté cadrans, on retrouve encore une fois cette année de nombreuses pièces « saumon » et « bleues », toutefois les bleus ne sont plus marine mais s’étendent sur une large palette qui va du cyan au céruléen…
Cela est vrai autant pour Chanel avec toute une collection de J12 en céramique bleue que Zenith où le bleu (sa couleur de prédilection) est omniprésent en cette année anniversaire de 160 ans. Sans compter des pièces bleues et/ou saumon chez Chopard, Chronoswiss, Moser, Parmigiani Fleurier, Nomos, Oris, etc.
Sinon, Rolex a encore pris tout le monde de court avec une toute nouvelle collection : la fameuse Land Dweller, une montre de type sport-chic avec bracelet intégré au calibre révolutionnaire qui reprend les codes des années 70 avec son boitier qui évoque celui de l’Oysterquartz et qui sort directement en acier, en or rose et en platine !
Certes la dénomination n’est pas très heureuse mais elle vient compléter la Sea-Dweller et la Sky-Dweller. Mer, air et terre. La boucle est donc bouclée. Enorme surprise encore chez Rolex avec une horloge de table Submariner en acier (à quartz), toute en rondeurs vendue dans les 9.000 euros !
Autre grande tendance de cette année 2025 : une prolifération sans précédent de modèles « full gold ».
Des montres toutes en or : boitiers et bracelets que l’on retrouve chez Hermes, chez IWC, chez Parmigiani Fleurier, chez Rolex avec sa 1908 sur bracelet or, chez Jaeger-LeCoultre avec une somptueuse Reverso sur bracelet maille milanaise en or rose sans compter une version full gold de la Franck Muller Vanguard Line Cut.
Une multiplication des montres en or alors que, paradoxalement, ce métal précieux est à son plus haut historique ! Mais les collections sont généralement pensées des années à l'avance... Quand l'or n'était pas à ce niveau de prix.
Autre grande tendance de cette année 2025 : une prolifération sans précédent de modèles « full gold ».
Des montres toutes en or : boitiers et bracelets que l’on retrouve chez Hermes, chez IWC, chez Parmigiani Fleurier, chez Rolex avec sa 1908 sur bracelet or, chez Jaeger-LeCoultre avec une somptueuse Reverso sur bracelet maille milanaise en or rose sans compter une version full gold de la Franck Muller Vanguard Line Cut.
Une multiplication des montres en or alors que, paradoxalement, ce métal précieux est à son plus haut historique ! Mais les collections sont généralement pensées des années à l'avance... Quand l'or n'était pas à ce niveau de prix.
Parmi les « complications » les plus récurrentes, de nombreuses montres « rétrogrades » et/ou « heures sautantes » : chez Roger Dubuis, chez Chronoswiss, chez Bremont, chez Cartier, chez Chopard, chez Gerald Charles, etc.
On remarque aussi, comme c’était déjà le cas les deux années précédentes, un retour en force des petits diamètres avec des montres pour hommes de 34 ou 35 mm chez IWC, chez Lange & Söhne, chez Alpina, chez Pequignet, chez Raymond Weil (très belle collection) !
Chez les indépendants, Parmigiani Fleurier poursuit de belle manière et en toute cohérence, la refonte de ses collections avec l’arrivée de nouvelles références Tonda PF (du très beau boulot).
On remarque aussi, comme c’était déjà le cas les deux années précédentes, un retour en force des petits diamètres avec des montres pour hommes de 34 ou 35 mm chez IWC, chez Lange & Söhne, chez Alpina, chez Pequignet, chez Raymond Weil (très belle collection) !
Chez les indépendants, Parmigiani Fleurier poursuit de belle manière et en toute cohérence, la refonte de ses collections avec l’arrivée de nouvelles références Tonda PF (du très beau boulot).
De son coté, Trilobe a présenté un ovni : une horloge de table à l’affichage étonnant et novateur qui vient s’intégrer dans un crane en « marbre ». Du jamais vu et l’une des pièces les plus étonnantes de ce salon.
Gros coup de cœur également pour le chronographe monopoussoir télémètre Angelus de 37 mm animé du calibre A5000, manufacturé en interne. Ce mouvement est le même (réactualisé) que celui de THA Èbauche, qui en 1996, réunissait un trio d’horlogers de très haut vol : Vianney Halter, Denis Flageollet (fondateur de De Bethune) et François-Paul Journe !
Dans l’entrée de gamme, l’autre coup de cœur revient à Raymond Weil qui, cette année, propose une montre de type Ellipse de toute beauté embarquant un calibre mécanique à remontage manuel, relativement plate, très élégante et surtout, très accessible en termes de prix.
Gros coup de cœur également pour le chronographe monopoussoir télémètre Angelus de 37 mm animé du calibre A5000, manufacturé en interne. Ce mouvement est le même (réactualisé) que celui de THA Èbauche, qui en 1996, réunissait un trio d’horlogers de très haut vol : Vianney Halter, Denis Flageollet (fondateur de De Bethune) et François-Paul Journe !
Dans l’entrée de gamme, l’autre coup de cœur revient à Raymond Weil qui, cette année, propose une montre de type Ellipse de toute beauté embarquant un calibre mécanique à remontage manuel, relativement plate, très élégante et surtout, très accessible en termes de prix.
En ce qui concerne le visitorat grand public, ce dernier semble avoir répondu massivement présent à W&W 2025. Ainsi, les 12.000 billets mis en vente ont tous été écoulés avant même l’ouverture du week-end.
Au-delà des chiffres, Watches and Wonders a démontré son attractivité auprès de la jeune génération ; ce qui est rassurant pour les marques qui craignent toujours un désamour de l’horlogerie de la part des plus jeunes.
In fine, ce salon confirme plus que jamais sa position en tant que sommet international de l’horlogerie. Rendez-vous pris pour le printemps 2026 !
Si l’ensemble des acteurs du secteur semblait confiant à la fin de ce salon, on peut s’interroger sur l’avenir de l’industrie dans les mois à venir compte-tenu de la situation économique mondiale et surtout, compte-tenu de l’annonce de la mise en place de droits de douane par Donald Trump de 31% sur les produits suisses qui a jeté un froid sur l'ambiance générale !
Les bourses s'effondrent (certaines sont proches du krack), le bitcoin n'est pas en forme et l'or est historiquement à son plus haut niveau... Que vont faire les acheteurs (professionnels et grand public) ?
De nombreuses promesses d'achat risquent d'être annulées dans les jours à venir... Et reportées sine die.
Bref, une année 2025 qui s'annonce encore des plus compliquées.
Jean-Philippe Tarot
Au-delà des chiffres, Watches and Wonders a démontré son attractivité auprès de la jeune génération ; ce qui est rassurant pour les marques qui craignent toujours un désamour de l’horlogerie de la part des plus jeunes.
In fine, ce salon confirme plus que jamais sa position en tant que sommet international de l’horlogerie. Rendez-vous pris pour le printemps 2026 !
Si l’ensemble des acteurs du secteur semblait confiant à la fin de ce salon, on peut s’interroger sur l’avenir de l’industrie dans les mois à venir compte-tenu de la situation économique mondiale et surtout, compte-tenu de l’annonce de la mise en place de droits de douane par Donald Trump de 31% sur les produits suisses qui a jeté un froid sur l'ambiance générale !
Les bourses s'effondrent (certaines sont proches du krack), le bitcoin n'est pas en forme et l'or est historiquement à son plus haut niveau... Que vont faire les acheteurs (professionnels et grand public) ?
De nombreuses promesses d'achat risquent d'être annulées dans les jours à venir... Et reportées sine die.
Bref, une année 2025 qui s'annonce encore des plus compliquées.
Jean-Philippe Tarot