Ce chronographe, vendu fin mai aux enchères à un prix record, est un exemplaire unique conçu pour la navigation aérienne pendant la Seconde Guerre mondiale, portant le nom de l'aviateur qui en a été doté : Publio Magini (voir encadré ci-dessous).
Réalisé au début des années 40, le chronographe à rattrappante 24 Heures d'Eberhard & Co. est muni d'un boîtier en métal chromé avec un poussoir coaxial à proximité de la couronne, un poussoir rectangulaire à 4 heures pour les fonctions de chronographe et des poussoirs correcteurs à 16 et 24 heures pour le changement rapide du mois et de la date.
La mention « Sistema Magini » est apposée sur le cadran incliné à 15° et argenté, affichant 24 heures émaillées avec division à 60 minutes/secondes et guichets avec indication du mois (pour chaque jour) à 12 heures et de la date à 24 heures. Le mouvement est à remontage manuel. Le cadran et le boîtier sont signés.
Par la suite, comme en témoigne un document Eberhard de 1943, l'Aéronautique italienne confirma une commande de dix chronographes simples et dix modèles à rattrapante portant sur le cadran la mention « modèle Magini ». Mais la fin de la guerre mit un terme au projet et les chronographes ne virent jamais le jour, ce qui ne fit qu’ajouter de la valeur à ce modèle unique.
Réalisé au début des années 40, le chronographe à rattrappante 24 Heures d'Eberhard & Co. est muni d'un boîtier en métal chromé avec un poussoir coaxial à proximité de la couronne, un poussoir rectangulaire à 4 heures pour les fonctions de chronographe et des poussoirs correcteurs à 16 et 24 heures pour le changement rapide du mois et de la date.
La mention « Sistema Magini » est apposée sur le cadran incliné à 15° et argenté, affichant 24 heures émaillées avec division à 60 minutes/secondes et guichets avec indication du mois (pour chaque jour) à 12 heures et de la date à 24 heures. Le mouvement est à remontage manuel. Le cadran et le boîtier sont signés.
Par la suite, comme en témoigne un document Eberhard de 1943, l'Aéronautique italienne confirma une commande de dix chronographes simples et dix modèles à rattrapante portant sur le cadran la mention « modèle Magini ». Mais la fin de la guerre mit un terme au projet et les chronographes ne virent jamais le jour, ce qui ne fit qu’ajouter de la valeur à ce modèle unique.
Tokyo 1942 : un chronographe à rattrapante Eberhard & Co. est marqué par un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale : la guerre fait rage ; les puissances de l'Axe ne parviennent pas à communiquer entre elles par radio car leurs codes secrets ont été décryptés par les Alliés. L'Italie, l'Allemagne et le Japon décident alors de relier les trois pays par voie aérienne régulière pour se transmettre les nouveaux codes. Les Italiens seront les seuls à y parvenir grâce à ce chronographe.
