François-Paul Journe effectue en ce moment même, une grande tournée asiatique. Il était il y a quelques jours à Bangkok pour inaugurer son premier shop-in-shop dans la capitale thaïlandaise.
Après Tokyo, il s’envolera vers Hong-Kong -boutique exclusive dans le Prince Buidling- et Singapore -un shop-in-shop au premier étage du splendide concept-store Malmaison de The Hour Glass- pour y rencontrer ses clients les plus fidèles.
Après Tokyo, il s’envolera vers Hong-Kong -boutique exclusive dans le Prince Buidling- et Singapore -un shop-in-shop au premier étage du splendide concept-store Malmaison de The Hour Glass- pour y rencontrer ses clients les plus fidèles.
Mais pour l’heure, l’horloger français se trouve au Japon, à Tokyo. Cette ville revêt pour F.P. Journe un caractère un peu particulier. En effet, c’est là qu’il ouvrit il y a quinze ans, en 2003, sa toute première boutique exclusive au monde. Et qui reste encore aujourd’hui, la plus grande.
Elle est située dans le très chic quartier d’Aoyama, en bas d’une rue dédiée au shopping : Prada y possède un immeuble de toute beauté tandis qu’Issey Miyake truste une partie de cette artère tokyoïte avec ses nombreux magasins. Miu Miu est également installée dans cette rue, comme Moncler ou encore le concept-store Bus Stop qui héberge le malletier français Moreau. Bref, F.P. Journe est bien entouré.
Elle est située dans le très chic quartier d’Aoyama, en bas d’une rue dédiée au shopping : Prada y possède un immeuble de toute beauté tandis qu’Issey Miyake truste une partie de cette artère tokyoïte avec ses nombreux magasins. Miu Miu est également installée dans cette rue, comme Moncler ou encore le concept-store Bus Stop qui héberge le malletier français Moreau. Bref, F.P. Journe est bien entouré.
L’immeuble dans lequel se trouve cette boutique a été construit par l’architecte japonais de renom Tadao Ando (Louis Vuitton lui a même dédié un modèle de sac). Comme indiqué précédemment, cela reste sa plus grande adresse au monde. Elle se compose de deux étages ; le second -tout comme à Paris d’ailleurs- accueillant un petit bar où les clients peuvent se retrouver autour d’un verre ou d’un café « comme à la maison » pour discuter horlogerie, bien sûr !
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, Tokyo fut la première boutique Journe en propre qui fut ouverte par la marque. Paris n’arrivera que cinq ans plus tard, en 2008… D’ailleurs, Monsieur Journe lui-même s’en amuse : « Pendant des années, mes amis Japonais m’ont demandé : mais pourquoi avoir ouvert à Tokyo ? Et moi comme un crétin, comme un « baka », je répondais à chaque fois la même chose : parce que j’aime cette ville, parce que j’aime la culture et j’aime la nourriture japonaise »…
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, Tokyo fut la première boutique Journe en propre qui fut ouverte par la marque. Paris n’arrivera que cinq ans plus tard, en 2008… D’ailleurs, Monsieur Journe lui-même s’en amuse : « Pendant des années, mes amis Japonais m’ont demandé : mais pourquoi avoir ouvert à Tokyo ? Et moi comme un crétin, comme un « baka », je répondais à chaque fois la même chose : parce que j’aime cette ville, parce que j’aime la culture et j’aime la nourriture japonaise »…
Et l’horloger français de poursuivre : « puis un jour j’ai compris le sens de leur question. J’ai compris quand j’ai ouvert la boutique de Paris, cinq ans plus tard. J’ai compris que mes amis japonais me demandais pourquoi j’avais ouvert une boutique au Japon avant même d’en avoir ouverte une dans mon pays, en France ! ».
Le fait est que François-Paul Journe est un horloger « star » au Japon. Et le mot n’est pas usurpé. On le retrouve par exemple dans certains manga spécialisés ; quant à la presse horlogère, elle adore ses créations tous comme les clients japonais qui connaissent parfaitement ses produits et savent les apprécier à leur juste valeur.
Le fait est que François-Paul Journe est un horloger « star » au Japon. Et le mot n’est pas usurpé. On le retrouve par exemple dans certains manga spécialisés ; quant à la presse horlogère, elle adore ses créations tous comme les clients japonais qui connaissent parfaitement ses produits et savent les apprécier à leur juste valeur.
Et puis, il y a la proximité de l’homme, de l’horloger, qui vient sur place régulièrement pour rencontrer ces amateurs, pour parler avec eux, pour échanger sur l’horlogerie. C’est également un pays où Journe vend beaucoup de montres d’hommes à des femmes. Les Japonaises férues d’horlogerie étant également de grandes amatrices des garde-temps de la maison franco-suisse : des Elégantes bien sûr, mais également des Octa ou encore des Chronomètres Souverain.
Plusieurs éditions limitées ont d’ores et déjà été produites pour le marché japonais. Certaines pièces F.P. Journe ont même été produites pour des ventes aux enchères caritatives. Ce fut le cas du tout premier Centigraphe Sport (le numéro 001) qui fut vendu 326.000 euros par Christie’s au profit d’une association oeuvrant pour les victimes de Fukushima.
Pour ce 15ème anniversaire, François-Paul Journe n’a pas voulu présenter de pièce commémorative. Tout simplement car il ne souhaitait pas que ce « rendez-vous » revête un caractère commercial. C’est tout à son honneur d’ailleurs. Ce cocktail était donc principalement une manière de dire « merci » aux Japonais et au Japon de l’avoir suivi depuis tant d’années. Mais promis, nos amis nippons auront le droit à une montre anniversaire pour les vingt ans de la boutique de Tokyo.
Jean-Philippe Tarot
Plusieurs éditions limitées ont d’ores et déjà été produites pour le marché japonais. Certaines pièces F.P. Journe ont même été produites pour des ventes aux enchères caritatives. Ce fut le cas du tout premier Centigraphe Sport (le numéro 001) qui fut vendu 326.000 euros par Christie’s au profit d’une association oeuvrant pour les victimes de Fukushima.
Pour ce 15ème anniversaire, François-Paul Journe n’a pas voulu présenter de pièce commémorative. Tout simplement car il ne souhaitait pas que ce « rendez-vous » revête un caractère commercial. C’est tout à son honneur d’ailleurs. Ce cocktail était donc principalement une manière de dire « merci » aux Japonais et au Japon de l’avoir suivi depuis tant d’années. Mais promis, nos amis nippons auront le droit à une montre anniversaire pour les vingt ans de la boutique de Tokyo.
Jean-Philippe Tarot