Lancer une collection de montres haut de gamme mécanique pour enfants est un pari risqué… Quelle a été la réaction des consommateurs ?
La réaction a été extraordinairement positive. J’avais moi-même adoré le concept et avais d’ailleurs abondamment commandé ces montres lors du séminaire de distributeurs pendant lequel ces modèles avaient été présentés.
Toutefois, malgré mon optimisme, j’ai dû repasser deux commandes de réassort avant même de recevoir la première livraison de Genève.
Tous nos détaillants nous ont suivi, au-delà de nos espoirs. Les consommateurs ont aussi suivi très vite et nous avons reçu de très nombreuses demandes de renseignements et des commandes directes.
Comment expliquez-vous ce succès ?
Parfois, la recette du succès est d’avoir le courage de faire ce que les autres ne font pas ou tout simplement de penser « en dehors des sentiers battus ».
Il est clair que cette collection a véritablement ouvert un nouveau marché, comme elle a aussi donné à des consommateurs plus classiques la possibilité d’acheter enfin une montre proportionnée à leur poignet !
A ce propos, quel est le profil des acheteurs et à quelle occasion offrent-ils ces montres ?
Le profil des acheteurs est différent. Ce sont des parents, des grands-parents, des parrains, etc. qui veulent offrir à un jeune sa « première vraie belle montre ». Ceci constitue un acte initiatique parfaitement en phase avec la stratégie de la marque. Mais ce sont aussi des adultes qui trouvent une montre, des fonctions et un prix conformes à la taille de leur poignet et de leur budget. Ce sont enfin des femmes, qui, de plus en plus aiment les montres de taille plus importante ! Il s’agit donc autant de garde-temps que l’on offre et que l’on s’offre.
Comment analysez-vous la réussite de la marque Frédérique Constant ?
Durant le premier choc pétrolier, un de nos présidents de la République a dit : « quand on n’a pas d’argent, il faut avoir des idées ». Pendant longtemps, Frédérique Constant, « start-up de l’horlogerie » a fonctionné sur ce mode. Aujourd’hui, le succès de la marque n’est plus à démontrer : elle connait un extraordinaire développement. Néanmoins, ses habitudes de pionnier sont restées. La ligne Junior est avant tout un concept résultant d’une observation très fine du marché. Seuls des précurseurs peuvent avoir une idée de ce type… Pas des suiveurs !
Propos recueillis par Jean-Philippe Tarot
La réaction a été extraordinairement positive. J’avais moi-même adoré le concept et avais d’ailleurs abondamment commandé ces montres lors du séminaire de distributeurs pendant lequel ces modèles avaient été présentés.
Toutefois, malgré mon optimisme, j’ai dû repasser deux commandes de réassort avant même de recevoir la première livraison de Genève.
Tous nos détaillants nous ont suivi, au-delà de nos espoirs. Les consommateurs ont aussi suivi très vite et nous avons reçu de très nombreuses demandes de renseignements et des commandes directes.
Comment expliquez-vous ce succès ?
Parfois, la recette du succès est d’avoir le courage de faire ce que les autres ne font pas ou tout simplement de penser « en dehors des sentiers battus ».
Il est clair que cette collection a véritablement ouvert un nouveau marché, comme elle a aussi donné à des consommateurs plus classiques la possibilité d’acheter enfin une montre proportionnée à leur poignet !
A ce propos, quel est le profil des acheteurs et à quelle occasion offrent-ils ces montres ?
Le profil des acheteurs est différent. Ce sont des parents, des grands-parents, des parrains, etc. qui veulent offrir à un jeune sa « première vraie belle montre ». Ceci constitue un acte initiatique parfaitement en phase avec la stratégie de la marque. Mais ce sont aussi des adultes qui trouvent une montre, des fonctions et un prix conformes à la taille de leur poignet et de leur budget. Ce sont enfin des femmes, qui, de plus en plus aiment les montres de taille plus importante ! Il s’agit donc autant de garde-temps que l’on offre et que l’on s’offre.
Comment analysez-vous la réussite de la marque Frédérique Constant ?
Durant le premier choc pétrolier, un de nos présidents de la République a dit : « quand on n’a pas d’argent, il faut avoir des idées ». Pendant longtemps, Frédérique Constant, « start-up de l’horlogerie » a fonctionné sur ce mode. Aujourd’hui, le succès de la marque n’est plus à démontrer : elle connait un extraordinaire développement. Néanmoins, ses habitudes de pionnier sont restées. La ligne Junior est avant tout un concept résultant d’une observation très fine du marché. Seuls des précurseurs peuvent avoir une idée de ce type… Pas des suiveurs !
Propos recueillis par Jean-Philippe Tarot
