L’année 2021 du Grand Prix de l’Horlogerie de Genève est une année très LVMH et Richemont… Avec Bvlgari qui remporte l’Aiguille d’Or avec une Octo Finissimo qui est remarquable certes, mais qui ne date pas de cette année, Zenith qui remporte le Prix du Chronographe (alors qu’Angelus était plus intéressant), Louis Vuitton qui remporte le Prix de la montre de plongée (la Reservoir, la Doxa ou la Ulysse Nardin auraient peut-être été plus pertinentes) et Louis Vuitton remporte également le Prix de l’Audace horlogère avec Tambour Carpe Diem -qui mérite d’ailleurs ce prix…
On retrouve aussi dans les grands gagnants, Piaget et Van Cleef & Arpels (deux « habitués » du GPHG) qui remportent respectivement, le Prix de la montre Dame, le Prix de l’exception Mécanique et le Prix de la Complication pour dame.
Ainsi, comme on peut le constater, deux grands groupes « trustent » déjà les deux-tiers des prix de ce millésime 2021. Audemars Piguet gagne pour sa part le Prix de la Montre Iconique avec une Royal Oak en platine avec cadran vert fumé qui ne correspond pas vraiment à l’esprit d’origine de cette icône de l’horlogerie dont la spécificité était d’être en acier avec un cadran tapisserie… Mais passons.
MB&F est pour sa part monté deux fois sur la scène du théâtre de Genève pour deux pièces d’exception, comme toutes les montres de Maximilian Büsser et de ses amis d’ailleurs, mais n’existe-t-il pas d’autres beaux noms qui auraient pu mériter le Prix de la Complication pour homme et le Prix de la montre Métiers d’Art ? Tout comme d’ailleurs, Chopard et son Prix de la montre Joaillerie...
On retrouve également Tudor qui est récompensé de la Petite Aiguille, pour une Black Bay (certes en céramique et METAS) mais encore une fois pour une Black Bay déjà Prix Challenge l’an passé en Fifty-Eight… Là encore, on peut s’interroger sur la pertinence de ce choix, surtout avec Trilobe dans la même catégorie qui méritait grandement la Petite Aiguille !
Tout comme Furlan Marri qui était d’ores et déjà annoncé gagnant du Prix de la Révélation horlogère avant même la sortie des résultats officiels !? Une révélation récompensant une montre méca-quartz s’inspirant d’un chrono des années 50 ; un garde-temps certes très « sympathique » mais beaucoup d’autres modèles qui auraient mérité ce prix… Enfin pas dans la présélection de cette année !
En revanche, on apprécie le Prix de la Montre Homme attribué à Grand Seiko, marque japonaise qui fait de plus en plus d’ombre aux suissesses avec des modèles très haut de gamme aux calibres d’une précision redoutable et aux finitions incroyables ! Amplement légitime.
Belle récompense aussi, très méritée, pour l’exceptionnel DB Kind of two tourbillon de De Bethune qui s’octroie le Prix du Tourbillon et pour Bernard Lederer qui remporte le Prix de l’Innovation avec sa Central Impulse Chronometer. Quant au Prix Challenge, il revient à CIGA Design, des montres chinoises squelette en titane avec boitier de forme tonneau à 300 dollars... Pourquoi pas.
Au final, un GPHG 2021 un peu décevant, qui laisse énormément de marques sur le bas-côté de la route de l’horlogerie pour récompenser souvent les mêmes grands noms (méritants d’ailleurs, mais qui reviennent tels des marronniers dans la presse et qui trustent des Prix qui pourraient et surtout, devraient revenir à d’autres !).
Avec l’ouverture du jury à un plus grand nombre de personnes et avec l’arrivée de leur force de proposition, on aurait pu espérer, imaginer, rêver un changement plus radical, mais non… Les GPHG se suivent et malheureusement, se ressemblent.
Jean-Philippe Tarot
On retrouve aussi dans les grands gagnants, Piaget et Van Cleef & Arpels (deux « habitués » du GPHG) qui remportent respectivement, le Prix de la montre Dame, le Prix de l’exception Mécanique et le Prix de la Complication pour dame.
Ainsi, comme on peut le constater, deux grands groupes « trustent » déjà les deux-tiers des prix de ce millésime 2021. Audemars Piguet gagne pour sa part le Prix de la Montre Iconique avec une Royal Oak en platine avec cadran vert fumé qui ne correspond pas vraiment à l’esprit d’origine de cette icône de l’horlogerie dont la spécificité était d’être en acier avec un cadran tapisserie… Mais passons.
MB&F est pour sa part monté deux fois sur la scène du théâtre de Genève pour deux pièces d’exception, comme toutes les montres de Maximilian Büsser et de ses amis d’ailleurs, mais n’existe-t-il pas d’autres beaux noms qui auraient pu mériter le Prix de la Complication pour homme et le Prix de la montre Métiers d’Art ? Tout comme d’ailleurs, Chopard et son Prix de la montre Joaillerie...
On retrouve également Tudor qui est récompensé de la Petite Aiguille, pour une Black Bay (certes en céramique et METAS) mais encore une fois pour une Black Bay déjà Prix Challenge l’an passé en Fifty-Eight… Là encore, on peut s’interroger sur la pertinence de ce choix, surtout avec Trilobe dans la même catégorie qui méritait grandement la Petite Aiguille !
Tout comme Furlan Marri qui était d’ores et déjà annoncé gagnant du Prix de la Révélation horlogère avant même la sortie des résultats officiels !? Une révélation récompensant une montre méca-quartz s’inspirant d’un chrono des années 50 ; un garde-temps certes très « sympathique » mais beaucoup d’autres modèles qui auraient mérité ce prix… Enfin pas dans la présélection de cette année !
En revanche, on apprécie le Prix de la Montre Homme attribué à Grand Seiko, marque japonaise qui fait de plus en plus d’ombre aux suissesses avec des modèles très haut de gamme aux calibres d’une précision redoutable et aux finitions incroyables ! Amplement légitime.
Belle récompense aussi, très méritée, pour l’exceptionnel DB Kind of two tourbillon de De Bethune qui s’octroie le Prix du Tourbillon et pour Bernard Lederer qui remporte le Prix de l’Innovation avec sa Central Impulse Chronometer. Quant au Prix Challenge, il revient à CIGA Design, des montres chinoises squelette en titane avec boitier de forme tonneau à 300 dollars... Pourquoi pas.
Au final, un GPHG 2021 un peu décevant, qui laisse énormément de marques sur le bas-côté de la route de l’horlogerie pour récompenser souvent les mêmes grands noms (méritants d’ailleurs, mais qui reviennent tels des marronniers dans la presse et qui trustent des Prix qui pourraient et surtout, devraient revenir à d’autres !).
Avec l’ouverture du jury à un plus grand nombre de personnes et avec l’arrivée de leur force de proposition, on aurait pu espérer, imaginer, rêver un changement plus radical, mais non… Les GPHG se suivent et malheureusement, se ressemblent.
Jean-Philippe Tarot