« Il y a trois temps : le passé, le présent et le futur. Ou plutôt il faudrait dire qu'il existe le temps présent du passé que l'on appelle la mémoire, le temps présent du présent, c'est l'intuition directe et le temps présent de l'avenir, c'est l'attente » in Confessions de Saint Augustin (354-430)
Saint Augustin, était un philosophe, un théologien chrétien de l’Antiquité tardive, un évêque et un écrivain latin romano-africain. Il fût également l’un des quatre Pères fondateurs de l’Église latine (avec Saint Ambroise, Saint Jérôme et Grégoire Ier).
Après Saint Paul, Saint Augustin, est considéré comme le personnage le plus important dans l’établissement et le développement du christianisme occidental. Il a été également le penseur le plus lu au Moyen Âge. Il est le seul père de l’Église dont les œuvres et la doctrine aient donné naissance à un système de pensée : l’augustinisme.
Ses écrits ont influencé toute l'histoire de l'Église médiévale, puis alimenté les discussions lors de la Réforme protestante, puis encore le jansénisme. Les débats suscités par l'interprétation de l’augustinisme ont contribué aux conceptions modernes de la liberté et de la nature humaine.
De nos jours, Saint Augustin reste connu comme l’auteur de la fameuse boutade : « Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus ».
Il cherchera tout de même à défricher ce mystère en reconnaissant, avec les philosophes, que pour l’homme : « Il y a trois temps, le présent du passé, le présent du futur et le présent du présent », mais il se refusera à considérer que Dieu puisse être, comme l’homme, « prisonnier du temps » et en particulier impuissant à connaître l’avenir. Il estime que l’ensemble des instants de l’univers doit être, pour ce dernier, « omnia simul » : tout est présent à la fois, simultané, sans succession et éternel.
Le chapitre 11 des Confessions indique clairement que pour Saint Augustin, Dieu a tiré du néant de concert la matière comme le temps : comment, en effet, définir quoi que ce soit qui ressemble au temps en l'absence de matière ?
Saint Augustin, était un philosophe, un théologien chrétien de l’Antiquité tardive, un évêque et un écrivain latin romano-africain. Il fût également l’un des quatre Pères fondateurs de l’Église latine (avec Saint Ambroise, Saint Jérôme et Grégoire Ier).
Après Saint Paul, Saint Augustin, est considéré comme le personnage le plus important dans l’établissement et le développement du christianisme occidental. Il a été également le penseur le plus lu au Moyen Âge. Il est le seul père de l’Église dont les œuvres et la doctrine aient donné naissance à un système de pensée : l’augustinisme.
Ses écrits ont influencé toute l'histoire de l'Église médiévale, puis alimenté les discussions lors de la Réforme protestante, puis encore le jansénisme. Les débats suscités par l'interprétation de l’augustinisme ont contribué aux conceptions modernes de la liberté et de la nature humaine.
De nos jours, Saint Augustin reste connu comme l’auteur de la fameuse boutade : « Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus ».
Il cherchera tout de même à défricher ce mystère en reconnaissant, avec les philosophes, que pour l’homme : « Il y a trois temps, le présent du passé, le présent du futur et le présent du présent », mais il se refusera à considérer que Dieu puisse être, comme l’homme, « prisonnier du temps » et en particulier impuissant à connaître l’avenir. Il estime que l’ensemble des instants de l’univers doit être, pour ce dernier, « omnia simul » : tout est présent à la fois, simultané, sans succession et éternel.
Le chapitre 11 des Confessions indique clairement que pour Saint Augustin, Dieu a tiré du néant de concert la matière comme le temps : comment, en effet, définir quoi que ce soit qui ressemble au temps en l'absence de matière ?