Au 28 septembre 2012, 55.816 personnes étaient actives dans le secteur horloger et microtechnique, soit 3.013 de plus que l’année précédente (+5.7%).
Ce résultat, issu du recensement annuel de la branche réalisé par la CP, confirme que l’industrie horlogère poursuit sa période faste. En deux ans, soit depuis le recensement 2010, le gain en main d’oeuvre se chiffre donc à 7.268 personnes (+15%). La perte de 4.800 emplois entre fin 2008 et début 2010 n’est donc plus qu’un lointain souvenir...
Toutefois, le nombre de sociétés a légèrement baissé (-1.6%/-9 unités) et passe de 573 à 564 ; cette baisse s’explique notamment par le phénomène de verticalisation et par d’autres évolutions structurelles (fusions/absorptions, cessations d’activité, faillites).
Il faut remonter en 1975, au début de la crise horlogère, pour retrouver un chiffre supérieur au pic actuel de 55.816. Entre deux, les effectifs sont descendus en dessous de la barre de 30.000 à l’issue de la crise horlogère en 1987 pour remonter la pente dans les années 90 et dépasser les 40.000 au début des années 2000.
Un autre pic avait été atteint en 2008 (53.300) avant la crise économique et financière, où le chiffre était redescendu à 48.548 (septembre 2010). L’industrie horlogère a largement compensé les pertes de ces récents aléas conjoncturels et continué à engager du personnel, notamment grâce à ses structures assainies, sa culture de l’innovation et la diversification de ses marchés.
L’« Arc horloger » concentre l’essentiel des activités et des ressources du secteur : formée par Neuchâtel, Berne, Genève, Jura, Vaud et Soleure, la région réunissait en 2012, 51.029 travailleurs et 517 entreprises, soit le 91% des effectifs et des maisons horlogères ! Le trio de tête des cantons les plus horlogers en termes d’effectifs étant Neuchâtel (15.323), Berne (11.184) et Genève (9.358).
Par ailleurs, la branche peut se réjouir de compter sur un niveau de qualification du personnel toujours plus élevé. La proportion de travailleurs au bénéfice d’un diplôme de métier ou d’une formation supérieure se chiffre à 62.9% (61.5% en 2011), soit les deux tiers du personnel ; il y a 20 ans, on en comptait qu’un tiers. Quant à la part des apprentis, elle reste identique à l’année précédente, soit 1.9%. Malgré cette bonne nouvelle, ce chiffre reste relativement faible. Par des mesures appropriées, telles que la promotion de la formation duale, la branche se doit d’augmenter substantiellement la part et le nombre d’apprentis dans le futur.
A noter que l’horlogerie suisse est l’un des secteurs économiques les plus conventionnés du pays.
Rappelons que la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP) est l'organisation des employeurs de l'industrie horlogère et microtechnique. Elle regroupe près de 400 entreprises occupant plus de 48'000 travailleurs. "Politique patronale", "Formation professionnelle", "Santé et Sécurité au travail" et "Communication - documentation" constituent les 4 secteurs d'activité de cette organisation.
Ce résultat, issu du recensement annuel de la branche réalisé par la CP, confirme que l’industrie horlogère poursuit sa période faste. En deux ans, soit depuis le recensement 2010, le gain en main d’oeuvre se chiffre donc à 7.268 personnes (+15%). La perte de 4.800 emplois entre fin 2008 et début 2010 n’est donc plus qu’un lointain souvenir...
Toutefois, le nombre de sociétés a légèrement baissé (-1.6%/-9 unités) et passe de 573 à 564 ; cette baisse s’explique notamment par le phénomène de verticalisation et par d’autres évolutions structurelles (fusions/absorptions, cessations d’activité, faillites).
Il faut remonter en 1975, au début de la crise horlogère, pour retrouver un chiffre supérieur au pic actuel de 55.816. Entre deux, les effectifs sont descendus en dessous de la barre de 30.000 à l’issue de la crise horlogère en 1987 pour remonter la pente dans les années 90 et dépasser les 40.000 au début des années 2000.
Un autre pic avait été atteint en 2008 (53.300) avant la crise économique et financière, où le chiffre était redescendu à 48.548 (septembre 2010). L’industrie horlogère a largement compensé les pertes de ces récents aléas conjoncturels et continué à engager du personnel, notamment grâce à ses structures assainies, sa culture de l’innovation et la diversification de ses marchés.
L’« Arc horloger » concentre l’essentiel des activités et des ressources du secteur : formée par Neuchâtel, Berne, Genève, Jura, Vaud et Soleure, la région réunissait en 2012, 51.029 travailleurs et 517 entreprises, soit le 91% des effectifs et des maisons horlogères ! Le trio de tête des cantons les plus horlogers en termes d’effectifs étant Neuchâtel (15.323), Berne (11.184) et Genève (9.358).
Par ailleurs, la branche peut se réjouir de compter sur un niveau de qualification du personnel toujours plus élevé. La proportion de travailleurs au bénéfice d’un diplôme de métier ou d’une formation supérieure se chiffre à 62.9% (61.5% en 2011), soit les deux tiers du personnel ; il y a 20 ans, on en comptait qu’un tiers. Quant à la part des apprentis, elle reste identique à l’année précédente, soit 1.9%. Malgré cette bonne nouvelle, ce chiffre reste relativement faible. Par des mesures appropriées, telles que la promotion de la formation duale, la branche se doit d’augmenter substantiellement la part et le nombre d’apprentis dans le futur.
A noter que l’horlogerie suisse est l’un des secteurs économiques les plus conventionnés du pays.
Rappelons que la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP) est l'organisation des employeurs de l'industrie horlogère et microtechnique. Elle regroupe près de 400 entreprises occupant plus de 48'000 travailleurs. "Politique patronale", "Formation professionnelle", "Santé et Sécurité au travail" et "Communication - documentation" constituent les 4 secteurs d'activité de cette organisation.