Peu de marques horlogères, et encore moins françaises, peuvent se vanter d’avoir été portées par de si nombreux « grands hommes ». LIP si ! On le sait, De Gaulle et Eisenhower portèrent la même montre en 1958, la GDG, un modèle en or qui était à l’époque équipé d’un calibre électrique ! Une prouesse technologique hors du commun dans ces années-là.
Mais, dix ans plus tôt, ce fut un autre grand homme, Sir Winston Churchill, qui porta une montre LIP. Mais, bien évidemment, son garde-temps était mécanique puisque les calibres électriques ou quartz n’existaient pas à ce moment-là.
Cette montre fut offerte au « vieux lion », comme les Britanniques le surnommaient affectueusement, par le gouvernement français pour service rendu à la France par l’Angleterre pendant la Seconde guerre mondiale ; pour avoir accueilli les membres de la résistance plus précisément. Il s’agissait de la fameuse LIP T18, une montre de forme particulièrement recherchée par les collectionneurs.
Mais, dix ans plus tôt, ce fut un autre grand homme, Sir Winston Churchill, qui porta une montre LIP. Mais, bien évidemment, son garde-temps était mécanique puisque les calibres électriques ou quartz n’existaient pas à ce moment-là.
Cette montre fut offerte au « vieux lion », comme les Britanniques le surnommaient affectueusement, par le gouvernement français pour service rendu à la France par l’Angleterre pendant la Seconde guerre mondiale ; pour avoir accueilli les membres de la résistance plus précisément. Il s’agissait de la fameuse LIP T18, une montre de forme particulièrement recherchée par les collectionneurs.
Cette LIP était une montre de forme dotée d’un boîtier rectangle. Rappelons que les montres de forme (carrée, rectangle, coussin, etc.) représentent un faible pourcentage -dans les 20% environ- des boîtiers vendus sur le marché. De fait, ces boîtiers sont plus rares et s’adressent en général aux amateurs d’horlogerie. A ceux qui « savent » pourrait-on dire.
A ce titre, il faut savoir que la montre de forme rectangulaire la plus produite et la plus connue en France, mais également en Russie et aux Etats-Unis n’est ni la Prince de Rolex, ni la Reverso de Jaeger-LeCoultre, mais la T18 de LIP qui, entre 1933 et 1949, fut fabriquée à plus de 400.000 exemplaires. Un chiffre énorme pour une seule et même référence de montre !
Pour la petite histoire, précisons également que la T18 fut la toute première montre de forme rectangle à accueillir un tourbillon, le « graal » de l’horlogerie mécanique ! Cette prouesse technologique fut imaginée par Edouard Belin, de l’école d’horlogerie de Besançon en 1947.
A ce titre, il faut savoir que la montre de forme rectangulaire la plus produite et la plus connue en France, mais également en Russie et aux Etats-Unis n’est ni la Prince de Rolex, ni la Reverso de Jaeger-LeCoultre, mais la T18 de LIP qui, entre 1933 et 1949, fut fabriquée à plus de 400.000 exemplaires. Un chiffre énorme pour une seule et même référence de montre !
Pour la petite histoire, précisons également que la T18 fut la toute première montre de forme rectangle à accueillir un tourbillon, le « graal » de l’horlogerie mécanique ! Cette prouesse technologique fut imaginée par Edouard Belin, de l’école d’horlogerie de Besançon en 1947.
En début d’année 2024, LIP réintroduisait la T18 d’origine avec un boitier plaqué or, en édition limitée à 180 exemplaires. Aujourd’hui donc, en cette fin d’année 2024, la maison pilotée par Pierre-Alain Bérard, relance cette T18 en deux éditions limitées en acier de 150 exemplaires chacune avec un cadran argenté et un cadran argenté et doré.
« Pour répondre aux attentes des puristes, les cotes et la construction reprennent en grande partie celles du mouvement développé par André Donat à partir de 1931 à la demande de Fred Lip, alors tout juste rentré d’un voyage d’étude aux Etats-Unis » assure la marque dans son communiqué.
Ce garde-temps a marqué un tournant dans l’histoire de l’horlogerie contemporaine et méritait pour cela de revenir sur le devant de la scène dans une version haut de gamme.
« Pour répondre aux attentes des puristes, les cotes et la construction reprennent en grande partie celles du mouvement développé par André Donat à partir de 1931 à la demande de Fred Lip, alors tout juste rentré d’un voyage d’étude aux Etats-Unis » assure la marque dans son communiqué.
Ce garde-temps a marqué un tournant dans l’histoire de l’horlogerie contemporaine et méritait pour cela de revenir sur le devant de la scène dans une version haut de gamme.
Pour l’occasion, le boîtier de la T18 a légèrement été agrandi (24x34,5 mm) afin d’être plus en phase avec les gouts de notre époque ; étanche à 30 mètres, il est ici proposé en acier avec cadran argenté soleillé verticalement et horizontalement. La référence 676001 arbore des aiguilles et des index gunmétal quand la référence 676002 présente des aiguilles et des index dorés or rose.
Côté design, dans les deux cas, cette T18 arbore un cadran très Art Déco, inspiré du modèle d’époque (le même cadran que le modèle que portait Churchill en 1948) avec chiffres en relief appliqués à la main et petite trotteuse à 6 heures. Précieuse, elle se pare d’un verre saphir, traité antireflet, rectangulaire et légèrement galbé.
Cette véritable icône des années 1930-1940, est, une fois encore, servie par le meilleur des calibres qui soit : le nouveau mouvement mécanique à remontage manuel T18 de LIP. Un mouvement de forme rectangle qui épouse les contours de la boîte comme le veut la tradition de la belle horlogerie ! Les connaisseurs apprécieront.
Côté design, dans les deux cas, cette T18 arbore un cadran très Art Déco, inspiré du modèle d’époque (le même cadran que le modèle que portait Churchill en 1948) avec chiffres en relief appliqués à la main et petite trotteuse à 6 heures. Précieuse, elle se pare d’un verre saphir, traité antireflet, rectangulaire et légèrement galbé.
Cette véritable icône des années 1930-1940, est, une fois encore, servie par le meilleur des calibres qui soit : le nouveau mouvement mécanique à remontage manuel T18 de LIP. Un mouvement de forme rectangle qui épouse les contours de la boîte comme le veut la tradition de la belle horlogerie ! Les connaisseurs apprécieront.
Quant à ses composants, ils reprennent toutes les cotes de ceux d’origine grâce à un considérable travail de rétro-ingénierie réalisé sur un T18 de première génération par l’Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques (SUPMICROTECH).! Ils sont usinés en Suisse par la célèbre manufacture La Joux-Perret.
Les finitions et décorations sont entièrement réalisées dans le Doubs, chez Roland Bailly SAS. Le mouvement est ensuite assemblé à Besançon par la société Humbert-Droz (encore en mains familiales) avant d’être emboîté et contrôlé dans les ateliers LIP de Besançon.
Visible par le fond transparent, il laisse voir son grand balancier oscillant aujourd’hui à 3Hz ainsi que ses délicates finitions traditionnelles comme les « côtes de Genève », les perlages, mais également le colimaçonnage de la roue de rochet. Bref, de la belle horlogerie. Les amateurs apprécieront !
Elle se porte sur un bracelet en autruche qui lui sied comme un gant.
Les finitions et décorations sont entièrement réalisées dans le Doubs, chez Roland Bailly SAS. Le mouvement est ensuite assemblé à Besançon par la société Humbert-Droz (encore en mains familiales) avant d’être emboîté et contrôlé dans les ateliers LIP de Besançon.
Visible par le fond transparent, il laisse voir son grand balancier oscillant aujourd’hui à 3Hz ainsi que ses délicates finitions traditionnelles comme les « côtes de Genève », les perlages, mais également le colimaçonnage de la roue de rochet. Bref, de la belle horlogerie. Les amateurs apprécieront !
Elle se porte sur un bracelet en autruche qui lui sied comme un gant.
En 1933, un tout nouveau calibre de forme tonneau de 18mm de large fut commercialisé par la marque horlogère française Lip : le T18. Développé par l’ingénieur en chef de la marque André Donat, sous l’impulsion du nouveau directeur technique Fred Lip qui rentre tout juste des Etats-Unis, le T18 innovait autant par sa conception que par les techniques mises en œuvre pour sa fabrication.
Pour la première fois, on divise la fabrication des pièces en plusieurs étapes, avec une extrême rigueur dans les respects des différentes côtes d’usinage et l’on monte à la chaine les différentes pièces qui compose le mouvement. Une sorte de travail à la chaine version « horlogerie ».
Le T18 devient ainsi le premier mouvement français fabriqué en série, réparable et révisable par tous les horlogers revendeurs de la marque. Ce qui est aujourd’hui la norme s’avère révolutionnaire pour l’époque ! Et cela permet à Lip de changer de dimension en termes de taille et de renommée.
La fiabilité et l’excellent rapport qualité-prix du T18 feront de lui un immense succès commercial en France et dans le monde, à tel point que la T18, modèle de montre qui découlera du calibre, restera le modèle le plus produit par la marque encore aujourd’hui.
Les plans et les méthodes de fabrication du T18 furent fournis aux Russes dans les années 1930 ; plusieurs manufactures soviétiques ont alors produit un clone russe du T18, dont un exemplaire dans sa version seconde centrale équipera la montre Sturmanskie portée par Youri Gagarine lors de son vol spatial. La première montre de l’espace fut en quelque sorte… une Lip.
Pour la première fois, on divise la fabrication des pièces en plusieurs étapes, avec une extrême rigueur dans les respects des différentes côtes d’usinage et l’on monte à la chaine les différentes pièces qui compose le mouvement. Une sorte de travail à la chaine version « horlogerie ».
Le T18 devient ainsi le premier mouvement français fabriqué en série, réparable et révisable par tous les horlogers revendeurs de la marque. Ce qui est aujourd’hui la norme s’avère révolutionnaire pour l’époque ! Et cela permet à Lip de changer de dimension en termes de taille et de renommée.
La fiabilité et l’excellent rapport qualité-prix du T18 feront de lui un immense succès commercial en France et dans le monde, à tel point que la T18, modèle de montre qui découlera du calibre, restera le modèle le plus produit par la marque encore aujourd’hui.
Les plans et les méthodes de fabrication du T18 furent fournis aux Russes dans les années 1930 ; plusieurs manufactures soviétiques ont alors produit un clone russe du T18, dont un exemplaire dans sa version seconde centrale équipera la montre Sturmanskie portée par Youri Gagarine lors de son vol spatial. La première montre de l’espace fut en quelque sorte… une Lip.