Le polo est un sport souvent dur dans lequel les chocs sont violents : hommes, chevaux et matériels sont soumis à rude épreuve. Les officiers anglais, férus de ce « sport d’homme », l’ont pratiqué avec ferveur pendant qu’ils étaient en Inde ; épuisant leurs montures, se blessant et brisant parfois le verre en cristal de leur montre bracelet qui commençait alors, à prendre le pas sur les montres gousset.
Effectivement, il est vrai qu’à l’époque, même si la montre bracelet possédait de nombreux avantages, elle restait particulièrement fragile, notamment au niveau du verre qui était alors réalisé en cristal. Au moindre choc, ce dernier se brisait en mille morceaux, et, chanceux était celui qui n’abîmait pas en prime les aiguilles et le cadran de son précieux garde-temps. Et les intrépides officiers anglais s’en plaignaient.
C’est là, en Inde, à la fin des années 30, que commence la longue histoire de la Reverso. En effet, à cette époque, un homme d’affaires suisse, César de Trey, distributeur des montres Jaeger et LeCoultre était aux Indes pour tenter d’y développer son marché.
Effectivement, il est vrai qu’à l’époque, même si la montre bracelet possédait de nombreux avantages, elle restait particulièrement fragile, notamment au niveau du verre qui était alors réalisé en cristal. Au moindre choc, ce dernier se brisait en mille morceaux, et, chanceux était celui qui n’abîmait pas en prime les aiguilles et le cadran de son précieux garde-temps. Et les intrépides officiers anglais s’en plaignaient.
C’est là, en Inde, à la fin des années 30, que commence la longue histoire de la Reverso. En effet, à cette époque, un homme d’affaires suisse, César de Trey, distributeur des montres Jaeger et LeCoultre était aux Indes pour tenter d’y développer son marché.
C’est à cette époque et dans cette contrée lointaine que César de Trey est tombé sur un officier britannique qui lui a mis sous le nez sa montre bracelet, brisée après une partie de polo. Le militaire, parfaitement au courant que la Suisse était déjà un pays où l’on fabriquait des montres de qualité l’a donc alors mis au défi de lui trouver une solution à cette gêne récurrente pour lui, ses coéquipiers et ses adversaires de jeu. De Trey, lui a promis de s’occuper de son problème dès son retour au pays. Ce qu’il fit.
Rentré en Europe, De Trey entra en contact avec Jacques-David LeCoultre, pour lui soumettre le défi de l’officier anglais. La Manufacture du Sentier mit en place les premières études de la future Reverso. Jugées pas suffisamment efficace, l’idée des barres de protection posées sur le verre fut abandonnée.
C’est le 4 mars 1931 que René-Alfred Chauvot déposa un brevet qui répondait à la description suivante : « une montre susceptible de coulisser dans son support et pouvant se retourner sur elle-même ». En réalité, le boîtier, doté d’ergots glisse dans les rainures d’un support et se retourne sur lui-même à 180° degrés : la face fragile de la montre est alors remplacée par son dos solide en acier.
Jacques-David LeCoultre et César de Trey furent immédiatement séduits et la production en série démarra rapidement. L’horloger suisse y logea ses mouvements : des plus simples aux plus compliqués, tandis le dos de ce garde-temps exceptionnel offrit aux graveurs et joailliers une surface parfaite pour la décoration et la personnalisation des pièces. Il était possible, sur simple demande de l'acquéreur, d’illustrer « le verso de la Reverso » par une gravure ou un motif en émail qui conférait à la montre un caractère totalement unique et personnalisé.
Cette montre mythique compte aujourd’hui parmi les rares icônes de l’horlogerie de luxe. Pourtant, ce modèle a bien failli être abandonné. Il ne doit son salut qu’à un distributeur italien qui a fait pression sur la marque tout en passant une grosse commande à la clé.
Depuis les années 90, la Reverso connaît un véritable succès et les ventes ont explosé. Alors que l’on célèbre cette année le 75ème anniversaire de ce mémorable modèle, Jaeger-LeCoultre a ressorti de ses cartons, un second modèle de Reverso, carré au lieu de rectangulaire, mais imaginé à la même époque. Mais ceci est une autre histoire…
Rentré en Europe, De Trey entra en contact avec Jacques-David LeCoultre, pour lui soumettre le défi de l’officier anglais. La Manufacture du Sentier mit en place les premières études de la future Reverso. Jugées pas suffisamment efficace, l’idée des barres de protection posées sur le verre fut abandonnée.
C’est le 4 mars 1931 que René-Alfred Chauvot déposa un brevet qui répondait à la description suivante : « une montre susceptible de coulisser dans son support et pouvant se retourner sur elle-même ». En réalité, le boîtier, doté d’ergots glisse dans les rainures d’un support et se retourne sur lui-même à 180° degrés : la face fragile de la montre est alors remplacée par son dos solide en acier.
Jacques-David LeCoultre et César de Trey furent immédiatement séduits et la production en série démarra rapidement. L’horloger suisse y logea ses mouvements : des plus simples aux plus compliqués, tandis le dos de ce garde-temps exceptionnel offrit aux graveurs et joailliers une surface parfaite pour la décoration et la personnalisation des pièces. Il était possible, sur simple demande de l'acquéreur, d’illustrer « le verso de la Reverso » par une gravure ou un motif en émail qui conférait à la montre un caractère totalement unique et personnalisé.
Cette montre mythique compte aujourd’hui parmi les rares icônes de l’horlogerie de luxe. Pourtant, ce modèle a bien failli être abandonné. Il ne doit son salut qu’à un distributeur italien qui a fait pression sur la marque tout en passant une grosse commande à la clé.
Depuis les années 90, la Reverso connaît un véritable succès et les ventes ont explosé. Alors que l’on célèbre cette année le 75ème anniversaire de ce mémorable modèle, Jaeger-LeCoultre a ressorti de ses cartons, un second modèle de Reverso, carré au lieu de rectangulaire, mais imaginé à la même époque. Mais ceci est une autre histoire…
• Rusé : un gentleman britannique y consigna le numéro de son coffre-fort.
• Superstitieux : le cinéaste Claude Lelouch y fit graver un treize, son chiffre fétiche.
• Sportifs : les alpinistes Heckmair, Vörg, Kaspark et Harrer, qui vainquirent la face Nord de l’Eiger en 1938, y firent commémorer leur exploit.
• Séducteur : un Allemand y consigna les mensurations de toutes ses bonnes fortunes... On dit qu’un seul boîtier n’y put suffire !
• Superstitieux : le cinéaste Claude Lelouch y fit graver un treize, son chiffre fétiche.
• Sportifs : les alpinistes Heckmair, Vörg, Kaspark et Harrer, qui vainquirent la face Nord de l’Eiger en 1938, y firent commémorer leur exploit.
• Séducteur : un Allemand y consigna les mensurations de toutes ses bonnes fortunes... On dit qu’un seul boîtier n’y put suffire !
Une collection présentée à travers le monde
En 2006, la plus belle collection de Reverso sera en tournée à travers le monde. En février, elle a parrainé un prestigieux tournoi de polo en Inde, lieu mythique de sa naissance. Après avoir accompagné les amicales joutes sportives qui réunissaient naguère rajahs et officiers, elle a rencontré ses admirateurs parisiens, pour une prestigieuse soirée dans la ville mythique du luxe et de l'élégance qui a également pris une part prépondérante à sa naissance.
La plus belle collection Reverso de tous les temps a ensuite franchi l'Atlantique pour accueillir à New York les hommages du Nouveau Monde avant d'inviter les métropoles asiatiques à partager le bonheur d'une histoire et de valeurs communes.
La nouvelle collection Reverso est un hommage à l'esprit et à l'inventivité d'une tradition ouverte sur l'avenir: en version sportive et dynamique elle se présente dans un boîtier carré, dont le brevet avait été jalousement conservé dans les archives de la Manufacture pendant 75 ans.
En version classique, elle exalte les raffinements de la belle horlogerie dans son modèle Grande Sun Moon qui met en scène avec une exquise délicatesse les cycles célestes. Elle présente une conjonction unique de joaillerie et de complication horlogère dans la Duetto Duo qui affiche un second fuseau horaire sur son deuxième cadran. Et, elle séduit les collectionneurs avec la Reverso à éclipses, qui consacre la renaissance de l'art séculaire de la miniature en émail, révélée par la toute nouvelle technique de la montre à volets.
La plus belle collection Reverso de tous les temps a ensuite franchi l'Atlantique pour accueillir à New York les hommages du Nouveau Monde avant d'inviter les métropoles asiatiques à partager le bonheur d'une histoire et de valeurs communes.
La nouvelle collection Reverso est un hommage à l'esprit et à l'inventivité d'une tradition ouverte sur l'avenir: en version sportive et dynamique elle se présente dans un boîtier carré, dont le brevet avait été jalousement conservé dans les archives de la Manufacture pendant 75 ans.
En version classique, elle exalte les raffinements de la belle horlogerie dans son modèle Grande Sun Moon qui met en scène avec une exquise délicatesse les cycles célestes. Elle présente une conjonction unique de joaillerie et de complication horlogère dans la Duetto Duo qui affiche un second fuseau horaire sur son deuxième cadran. Et, elle séduit les collectionneurs avec la Reverso à éclipses, qui consacre la renaissance de l'art séculaire de la miniature en émail, révélée par la toute nouvelle technique de la montre à volets.