Avant de présenter cette Royal Oak Bulova, rappelons qu’Audemars Piguet lance en 1972 à la Foire de Bâle, sa Royal Oak, un modèle octogonal dessinée par le créateur Gérald Genta. Et la toute première montre de luxe en acier !
A l’époque, les professionnels étaient dubitatifs mais la clientèle s’enthousiasma pour ce nouveau garde-temps qui allait devenir la première montre haut de gamme sportive en acier et qui allait de surcroît, révolutionner l’histoire du design horloger.
Avec le temps cette montre va devenir l’une des plus célèbres et l’une des plus recherchées sur le marché.
A l’époque, les professionnels étaient dubitatifs mais la clientèle s’enthousiasma pour ce nouveau garde-temps qui allait devenir la première montre haut de gamme sportive en acier et qui allait de surcroît, révolutionner l’histoire du design horloger.
Avec le temps cette montre va devenir l’une des plus célèbres et l’une des plus recherchées sur le marché.
Ce que l’on sait moins, c’est qu’il existe une autre Royal Oak… Celle de la maison horlogère Bulova ! L’histoire de ce modèle reste, globalement, assez floue. Ce que l’on sait de manière certaine c’est que la Royal Oak d’Audemars Piguet fut présentée en 1972 et que celle de Bulova, la référence « 4420101 Royal Oak » fut commercialisée entre 1976 -ou 1979- et 1982.
Il se pourrait que, Gerald Genta, alors qu’il travaillait pour la maison Bulova (qui appartient aujourd’hui à Citizen) à la fin des années 60, ai proposé le design de la Royal Oak à cette marque horlogère américaine qui ne l’aurait pas retenue… Légende horlogère ? Très probablement !
Ce qui est sûr et certain, c’est que Gérald Genta a bel et bien dessiné la Royal Oak pour Audemars Piguet suite à la demande expresse de Georges Golay, alors patron de la manufacture du Brassus qui voulait une montre sport-chic en acier.
Il se pourrait que, Gerald Genta, alors qu’il travaillait pour la maison Bulova (qui appartient aujourd’hui à Citizen) à la fin des années 60, ai proposé le design de la Royal Oak à cette marque horlogère américaine qui ne l’aurait pas retenue… Légende horlogère ? Très probablement !
Ce qui est sûr et certain, c’est que Gérald Genta a bel et bien dessiné la Royal Oak pour Audemars Piguet suite à la demande expresse de Georges Golay, alors patron de la manufacture du Brassus qui voulait une montre sport-chic en acier.
La Royal Oak Bulova fut produite pendant quelques années seulement en différentes versions en acier, bicolores ou en plaqué or de 35-36 mm avec calibres automatiques (ETA 2892 que l’on retrouve sur des Omega ou des IWC de la même époque) ou quartz. La ressemblance avec la version d’AP est évidente. Indéniable. Incontestable.
Même style de boitier avec fond plein, même couronne hexagonale -attention certains modèles sont avec des couronnes rondes-, même style de lunette octogonale avec même nombre de vis, un cadran « Clou de Paris » (qui ressemble de loin à la petite tapisserie d’AP) proposé en blanc, bleu, champagne, argent ou noir et un bracelet intégré qui reprend le même design !
Pour autant, la lunette de la Bulova s’avère plus fine et ses vis décoratives sont rondes et non de forme comme sur le modèle d’AP (où elles sont par ailleurs fonctionnelles).
Même style de boitier avec fond plein, même couronne hexagonale -attention certains modèles sont avec des couronnes rondes-, même style de lunette octogonale avec même nombre de vis, un cadran « Clou de Paris » (qui ressemble de loin à la petite tapisserie d’AP) proposé en blanc, bleu, champagne, argent ou noir et un bracelet intégré qui reprend le même design !
Pour autant, la lunette de la Bulova s’avère plus fine et ses vis décoratives sont rondes et non de forme comme sur le modèle d’AP (où elles sont par ailleurs fonctionnelles).
Les aiguilles sont également différentes : avec bout arrondi chez AP et bout pointu chez Bulova. Le logo Bulova remplace aussi à 12h, les doubles index qui sont présents chez Audemars Piguet -pas sur toutes les références, certes.
Et la position des maillons centraux du bracelet intégré n’est pas la même non plus… Plus proches du boitier chez Bulova comparativement à Audemars Piguet.
Bref, il s’agit de la même montre sans que ce soit la même montre véritablement ! Il faut bien garder en tête qu’à cette époque, les designs et l’image des marques étaient moins forts et prégnants qu’aujourd’hui et qu’il n’était pas rare que des marques concurrentes produisent des montres avec des designs similaires
Et la position des maillons centraux du bracelet intégré n’est pas la même non plus… Plus proches du boitier chez Bulova comparativement à Audemars Piguet.
Bref, il s’agit de la même montre sans que ce soit la même montre véritablement ! Il faut bien garder en tête qu’à cette époque, les designs et l’image des marques étaient moins forts et prégnants qu’aujourd’hui et qu’il n’était pas rare que des marques concurrentes produisent des montres avec des designs similaires
Il faut aussi se rappeler que la Royal Oak d’Audemars Piguet étaient la montre en acier la plus chère au monde et que, déjà à l’époque, elle restait inaccessible à la plupart des portefeuilles.
La version de Bulova permettait donc d’offrir au marché horloger, une montre plus « démocratiquement commerciale »…
Il existe actuellement quelques modèles de disponibles sur Chrono24. Compter dans les 2.000 ou 3.000 euros selon l’état et les conditions.
La version de Bulova permettait donc d’offrir au marché horloger, une montre plus « démocratiquement commerciale »…
Il existe actuellement quelques modèles de disponibles sur Chrono24. Compter dans les 2.000 ou 3.000 euros selon l’état et les conditions.
