Voici un grand classique du vestiaire masculin (et féminin) qui fait un beau retour après des années d’oubli voire même, après être tombée dans la totale ringardise et la désuétude.
La mode étant un éternel recommencement, ce qui était « in » dans les années 60, puis dans les années 80 revient donc en 2020 sur le devant de la scène après avoir été « out » pendant tout le début du 21ème siècle.
Une scène que la chaussette Burlington n’aurait d’ailleurs jamais dû quitter tant elle est incontournable avec ses losanges et ses camaïeux de couleurs.
Si les origines des losanges Burlington sont écossaises, l’histoire de la chaussette Burlington est quant à elle, née aux Etats-Unis…
La mode étant un éternel recommencement, ce qui était « in » dans les années 60, puis dans les années 80 revient donc en 2020 sur le devant de la scène après avoir été « out » pendant tout le début du 21ème siècle.
Une scène que la chaussette Burlington n’aurait d’ailleurs jamais dû quitter tant elle est incontournable avec ses losanges et ses camaïeux de couleurs.
Si les origines des losanges Burlington sont écossaises, l’histoire de la chaussette Burlington est quant à elle, née aux Etats-Unis…
Tout commence donc dans l’ouest de l’Ecosse au sein du clan Campbell of Argyll dont le tartan aux bases bleue, noire et verte avec lignes blanches et jaunes servait à réaliser des kilts, des plaids, des cravates, des écharpes et bien sûr, des chaussettes…
Il semblerait que la toute première marque qui eut l’idée de transposer ce tartan dans un vêtement "grand public" fut Pringle qui décida d’orner ses pulls d’un motif « diamant » au début du 20ème siècle. Ces chandails furent rapidement adoptés par le Duc de Windsor, grand faiseur de tendances à l’époque, qui les portait généralement sur les parcours de golf !
Rapidement, ces tricots à losanges qui préfiguraient la mode du « sportwear » allaient devenir un best-seller pour Pringle qui fut par la suite largement copié dans le monde entier. Et parmi les entreprises qui reprirent ce concept au sein de leurs collections… La société américaine Burlington dont le nom provenait d’une ville voisine de son siège social qui se trouvait à Greensboro en Caroline du nord.
Il semblerait que la toute première marque qui eut l’idée de transposer ce tartan dans un vêtement "grand public" fut Pringle qui décida d’orner ses pulls d’un motif « diamant » au début du 20ème siècle. Ces chandails furent rapidement adoptés par le Duc de Windsor, grand faiseur de tendances à l’époque, qui les portait généralement sur les parcours de golf !
Rapidement, ces tricots à losanges qui préfiguraient la mode du « sportwear » allaient devenir un best-seller pour Pringle qui fut par la suite largement copié dans le monde entier. Et parmi les entreprises qui reprirent ce concept au sein de leurs collections… La société américaine Burlington dont le nom provenait d’une ville voisine de son siège social qui se trouvait à Greensboro en Caroline du nord.
Tout comme le mocassin 180 de chez J.M. Weston, les chaussettes Burlington ont commencé à connaitre un franc succès en France dans les années 60 avec la bande du Drugstore.
C’est un élève du prestigieux lycée parisien Janson de Sailly (le « Janson » étant également le surnom du mocassin Weston), Franklin Souami*, qui sera à l’origine du succès des Burlington dans l'Hexagone.
En effet, de retour d’un voyage aux Etats-Unis, il rapporte une pleine valise de chaussettes Burlington qu’il revendra à ses copains d’école. Rapidement, les jeunes de l’époque s’enthousiasment pour cet accessoire coloré et original et le succès est immédiat.
Souami qui a la bosse des affaires, contactent ses cousins qui vivent aux USA pour qu’ils lui envoient des paquets de chaussettes par la poste. Mais face à ce succès grandissant, le jeune entrepreneur décide de repartir en Amérique.
C’est un élève du prestigieux lycée parisien Janson de Sailly (le « Janson » étant également le surnom du mocassin Weston), Franklin Souami*, qui sera à l’origine du succès des Burlington dans l'Hexagone.
En effet, de retour d’un voyage aux Etats-Unis, il rapporte une pleine valise de chaussettes Burlington qu’il revendra à ses copains d’école. Rapidement, les jeunes de l’époque s’enthousiasment pour cet accessoire coloré et original et le succès est immédiat.
Souami qui a la bosse des affaires, contactent ses cousins qui vivent aux USA pour qu’ils lui envoient des paquets de chaussettes par la poste. Mais face à ce succès grandissant, le jeune entrepreneur décide de repartir en Amérique.
Il se rend directement à la maison mère à Greensboro et demande à devenir l’importateur de Burlington pour la France. La marque acceptera à condition qu’il s’occupe de l’Europe toute entière…
Les Burlington resteront extrêmement populaires** jusqu’à la fin des années 90 avant de tomber en désuétude ; la marque fera d’ailleurs faillite en 2001. Depuis quelques mois, Burlington revient sur le devant de la scène grâce au géant allemand de la chaussette, Falke.
On retrouve donc avec grand plaisir ces losanges multicolores qui se marient à merveille avec les mocassins (Weston ou autres) mais également avec les derbys à bouts perforés ! A porte en jean, en chino, avec un pantalon velours ou en flanelle. Par contre, surtout pas avec un costume ! On préférera les modèles demi-bas en pure laine ou pur coton. Compter une vingtaine d’euros.
*Franklin Souami sera également à l’origine de la marque Sisley (revendue à Benetton en 1974) ; il deviendra millionnaire avant de sombrer dans la drogue…
**C’est pour lutter contre les contrefaçon que Burlington introduira en 1985, le petit poinçon métallique "Burlington The Original" qui permettra d’authentifier ses chaussettes face à la concurrence.
Les Burlington resteront extrêmement populaires** jusqu’à la fin des années 90 avant de tomber en désuétude ; la marque fera d’ailleurs faillite en 2001. Depuis quelques mois, Burlington revient sur le devant de la scène grâce au géant allemand de la chaussette, Falke.
On retrouve donc avec grand plaisir ces losanges multicolores qui se marient à merveille avec les mocassins (Weston ou autres) mais également avec les derbys à bouts perforés ! A porte en jean, en chino, avec un pantalon velours ou en flanelle. Par contre, surtout pas avec un costume ! On préférera les modèles demi-bas en pure laine ou pur coton. Compter une vingtaine d’euros.
*Franklin Souami sera également à l’origine de la marque Sisley (revendue à Benetton en 1974) ; il deviendra millionnaire avant de sombrer dans la drogue…
**C’est pour lutter contre les contrefaçon que Burlington introduira en 1985, le petit poinçon métallique "Burlington The Original" qui permettra d’authentifier ses chaussettes face à la concurrence.