« En cette année où l’on fête les 200 ans de l’invention du chronographe (1816–2016), c’est une nouvelle consécration qui nous remplit de joie » a indiqué à cette occasion Jean-Marie Schaller, PDG des Ateliers Louis Moinet.
Et d’ajouter : « la paternité de Louis Moinet sur l’invention du chronographe en 1816 est incontestable et connue des amateurs de belle horlogerie. Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie avec ce titre décerné par le Guinness des records, qui nous ouvre les portes du grand public, d’une reconnaissance mondiale qui transcende les frontières et va bien au-delà des amateurs de haute horlogerie ».
Ce titre de « First chronograph » a été obtenu au bout de six mois de recherches ; une enquête menée par le Guiness qui a exigé des schémas techniques, des preuves historiques, le témoignage écrit de nombreux experts indépendants, de multiples photos et des vidéos. Toutes ces pièces ont été soumises à un comité d’examen indépendant interne à l’Organisation. Un certain nombre d’échanges a été nécessaires pour valider l’authenticité de la somme fournie par Les Ateliers Louis Moinet pour, dans un premier temps, attester de son éligibilité à prétendre à ce titre puis, cette étape passée, à en obtenir l’attribution exclusive.
« Le lourd dossier que nous avons fourni ne supportait bien évidemment aucune faille, puisque le Compteur de Tierces de Louis Moinet avait déjà été reconnu unanimement par un collège d’experts et historiens comme le premier chronographe de l’histoire, et ceci dès 2014 », affirme Jean-Marie Schaller. « Toutefois, le Guinness est une organisation grand public qui nous a amené à revoir tout le dossier sous un autre angle afin de s’adapter à leurs critères ».
« Nous avons toujours adossé la mission des Ateliers à la reconnaissance de Louis Moinet (1768–1853) pour ses contributions essentielles à l’horlogerie et à la restauration de son nom au Panthéon des grands horlogers. Ce titre Guinness World Records en est une nouvelle avancée décisive », conclut Jean-Marie Schaller.
Et d’ajouter : « la paternité de Louis Moinet sur l’invention du chronographe en 1816 est incontestable et connue des amateurs de belle horlogerie. Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie avec ce titre décerné par le Guinness des records, qui nous ouvre les portes du grand public, d’une reconnaissance mondiale qui transcende les frontières et va bien au-delà des amateurs de haute horlogerie ».
Ce titre de « First chronograph » a été obtenu au bout de six mois de recherches ; une enquête menée par le Guiness qui a exigé des schémas techniques, des preuves historiques, le témoignage écrit de nombreux experts indépendants, de multiples photos et des vidéos. Toutes ces pièces ont été soumises à un comité d’examen indépendant interne à l’Organisation. Un certain nombre d’échanges a été nécessaires pour valider l’authenticité de la somme fournie par Les Ateliers Louis Moinet pour, dans un premier temps, attester de son éligibilité à prétendre à ce titre puis, cette étape passée, à en obtenir l’attribution exclusive.
« Le lourd dossier que nous avons fourni ne supportait bien évidemment aucune faille, puisque le Compteur de Tierces de Louis Moinet avait déjà été reconnu unanimement par un collège d’experts et historiens comme le premier chronographe de l’histoire, et ceci dès 2014 », affirme Jean-Marie Schaller. « Toutefois, le Guinness est une organisation grand public qui nous a amené à revoir tout le dossier sous un autre angle afin de s’adapter à leurs critères ».
« Nous avons toujours adossé la mission des Ateliers à la reconnaissance de Louis Moinet (1768–1853) pour ses contributions essentielles à l’horlogerie et à la restauration de son nom au Panthéon des grands horlogers. Ce titre Guinness World Records en est une nouvelle avancée décisive », conclut Jean-Marie Schaller.
Polémiques, polémiques…
Pour Joël Pynson, grand spécialiste du chronographe, Moinet n’est pas l’inventeur du chronographe. Guiness Book ou pas ! Interviewé l’année dernière par Le Figaro à l’occasion de la sortie de son essaie sur la question il répondait au journaliste : « on a assisté à une confusion générale sur les origines du chronographe, car on ne parle pas de la même chose. La définition du chronographe -celle communément admise aujourd'hui-, c'est une montre qui donne l'heure et qui est dotée d'une fonction supplémentaire de mesure des temps courts grâce à une aiguille supplémentaire que l'on peut démarrer, arrêter et remettre à zéro. Cette indication supplémentaire doit pouvoir être utilisée à volonté et n'avoir aucune influence sur la marche de la montre. En retenant cette définition, le premier chronographe moderne est dû à Henri Féréol Piguet en 1861, lequel travaillait pour la maison Nicole et Capt, à Londres. Néanmoins, il y a naturellement eu énormément de travaux préalables, ce que l'on peut appeler les proto-chronographes ».
Et le spécialiste de poursuivre : (…) Le compteur de tierces de Louis Moinet est l'étape suivante en 1816 : il s'agit d'une pièce intéressante car elle dispose du retour à zéro, mais ce n'est pas un chronographe puisque ce compteur ne donne pas l'heure. Cette pièce unique se singularise également par le fait que pratiquement aucune des solutions techniques qu'elle intègre n'a été reprise ensuite. Ce type d'impasse est fréquente dans l'histoire des sciences, et les montres de Sarton ressortent peut-être aussi de la même catégorie ».
Et le spécialiste de poursuivre : (…) Le compteur de tierces de Louis Moinet est l'étape suivante en 1816 : il s'agit d'une pièce intéressante car elle dispose du retour à zéro, mais ce n'est pas un chronographe puisque ce compteur ne donne pas l'heure. Cette pièce unique se singularise également par le fait que pratiquement aucune des solutions techniques qu'elle intègre n'a été reprise ensuite. Ce type d'impasse est fréquente dans l'histoire des sciences, et les montres de Sarton ressortent peut-être aussi de la même catégorie ».