Quand il a eu connaissance du concept de la M.A.D.Gallery, Denis Hayoun a immédiatement compris l'intérêt de présenter l'artiste autant que son oeuvre.
Et lorsque l’horloger Maximilian Büsser (de MB&F) lui a expliqué qu'il projetait d'exposer des oeuvres d'art mécanique autant que photographique, une collaboration s'est rapidement dessinée. Pour Denis, un sujet s'y prêtait à merveille : l'oeuvre de Jean Tinguely.
« Lorsque l'on parle d'art mécanique, les oeuvres de Jean Tinguely me viennent immédiatement à l'esprit. Il avait une manière unique de transformer des objets quotidiens en des machines extraordinaires émotionnellement très puissantes. Ses oeuvres sont une forme de poésie sculpturale qui me touche ».
Andres Pardey, directeur adjoint du Musée Tinguely à Bâle (Suisse), a donné au photographe un accès illimité aux oeuvres exposées pendant que le musée était fermé pour préparer un nouvel accrochage. Armé de son Hasselblad, Denis a souhaité révéler l'aspect architectural des oeuvres du plasticien. « J'ai créé un rideau de lumière derrière chaque chef-d'oeuvre pour le faire ressortir dans sa totalité. La lumière traverse chacune des images de sorte que la structure de la sculpture apparaît en silhouette ».
Les huit photographies qui composent l'exposition sont proposées en un tirage limité à cinq exemplaires et sont visibles uniquement à la MB&F M.A.D.Gallery à Genève.
Jean Tinguely (1925-1991) fut un artiste plasticien suisse connu pour son art cinétique de style Dada, et en particulier ses Reliefs méta-mécaniques (1954-1959). Son oeuvre fut une critique de la surproduction de biens matériels dans la société moderne.
Et lorsque l’horloger Maximilian Büsser (de MB&F) lui a expliqué qu'il projetait d'exposer des oeuvres d'art mécanique autant que photographique, une collaboration s'est rapidement dessinée. Pour Denis, un sujet s'y prêtait à merveille : l'oeuvre de Jean Tinguely.
« Lorsque l'on parle d'art mécanique, les oeuvres de Jean Tinguely me viennent immédiatement à l'esprit. Il avait une manière unique de transformer des objets quotidiens en des machines extraordinaires émotionnellement très puissantes. Ses oeuvres sont une forme de poésie sculpturale qui me touche ».
Andres Pardey, directeur adjoint du Musée Tinguely à Bâle (Suisse), a donné au photographe un accès illimité aux oeuvres exposées pendant que le musée était fermé pour préparer un nouvel accrochage. Armé de son Hasselblad, Denis a souhaité révéler l'aspect architectural des oeuvres du plasticien. « J'ai créé un rideau de lumière derrière chaque chef-d'oeuvre pour le faire ressortir dans sa totalité. La lumière traverse chacune des images de sorte que la structure de la sculpture apparaît en silhouette ».
Les huit photographies qui composent l'exposition sont proposées en un tirage limité à cinq exemplaires et sont visibles uniquement à la MB&F M.A.D.Gallery à Genève.
Jean Tinguely (1925-1991) fut un artiste plasticien suisse connu pour son art cinétique de style Dada, et en particulier ses Reliefs méta-mécaniques (1954-1959). Son oeuvre fut une critique de la surproduction de biens matériels dans la société moderne.
Denis Hayoun - Biographie
Denis Hayoun est né à Genève en 1967. Son obsession du temps qui s’écoule et qui s’échappe, mais aussi son besoin de figer des instants, des émotions et des expressions se sont manifestés vers l’âge de 12 ans. Il se découvre donc une passion pour la photographie et la musique, et s'initie à la photo avec son premier appareil, un Ricoh reflex. Très vite, il associe ses deux passions en fixant sur pellicule des musiciens locaux et leur instrument.
Au départ, avec le rock et des études classiques au Conservatoire de Musique de Genève pour bagage, Denis découvre que "si la musique est une source d'expression personnelle, il lui manque ce petit grain de liberté créative que j’exprime au travers de mes photos."
Il travaille donc avec des professionnels, suit des cours de photographie, assiste à des séminaires, se plonge dans les livres, passe quantité de nuits blanches à perfectionner ses prises de vues. Mais c'est surtout son talent naturel qui lui permet de faire évoluer ses aspirations artistiques et ses explorations techniques. Si bien qu'il finit par se spécialiser dans la macrophotographie, orientée plus particulièrement vers l'horlogerie et la joaillerie.
En dehors des images qu’il réalise au sein de Diode, son studio, et dans le cadre de son travail personnel, Denis photographie, lors de ses voyages, des villes, des forêts, mais aussi des sacs en plastique accrochés aux branches des arbres… Il essaie de capturer l'interaction de l’homme avec la nature ou encore les similitudes qui existent entre les vibrations émanant des milliers d’immeubles des métropoles et des arbres des forêts primaires. Il cherche à retranscrire le sentiment qu’il éprouve plutôt qu'à représenter ce qu’il voit pendant qu’il photographie. Denis est plus attaché à l’écho de l’image dans notre inconscient qu'à la restitution littérale d’une scène.
« J'aime les objets dont la création a été amenée au plus haut degré de perfection, qui portent en eux un sens esthétique poussé et la magie de l'artiste ».
Au départ, avec le rock et des études classiques au Conservatoire de Musique de Genève pour bagage, Denis découvre que "si la musique est une source d'expression personnelle, il lui manque ce petit grain de liberté créative que j’exprime au travers de mes photos."
Il travaille donc avec des professionnels, suit des cours de photographie, assiste à des séminaires, se plonge dans les livres, passe quantité de nuits blanches à perfectionner ses prises de vues. Mais c'est surtout son talent naturel qui lui permet de faire évoluer ses aspirations artistiques et ses explorations techniques. Si bien qu'il finit par se spécialiser dans la macrophotographie, orientée plus particulièrement vers l'horlogerie et la joaillerie.
En dehors des images qu’il réalise au sein de Diode, son studio, et dans le cadre de son travail personnel, Denis photographie, lors de ses voyages, des villes, des forêts, mais aussi des sacs en plastique accrochés aux branches des arbres… Il essaie de capturer l'interaction de l’homme avec la nature ou encore les similitudes qui existent entre les vibrations émanant des milliers d’immeubles des métropoles et des arbres des forêts primaires. Il cherche à retranscrire le sentiment qu’il éprouve plutôt qu'à représenter ce qu’il voit pendant qu’il photographie. Denis est plus attaché à l’écho de l’image dans notre inconscient qu'à la restitution littérale d’une scène.
« J'aime les objets dont la création a été amenée au plus haut degré de perfection, qui portent en eux un sens esthétique poussé et la magie de l'artiste ».
