Lorsqu’Abraham-Louis Breguet quitte sa Suisse natale pour rejoindre Paris en 1762, il ne se doute pas qu’il est sur le point de débuter une carrière éblouissante qui mènera l’horlogerie à un apogée incontestable. L’abbé Joseph-François Marie, proche de la cour de France, le prend sous son aile et lui permet de nouer des relations avec le pouvoir. Il s’attire alors rapidement les faveurs d’une cliente qui jouera un rôle décisif dans la carrière du jeune horloger, et plus largement dans l’histoire de l’industrie toute entière : la reine Marie-Antoinette de France.
Alors installé au quai de l’Horloge à Paris depuis 1775, Breguet reçoit une première commande de la reine en 1782 pour laquelle il crée une montre perpétuelle à répétition et quantième. Il est vraisemblable que Breguet ait été présenté à la reine à cette époque. Elle tombe alors rapidement sous le charme des magnifiques et ingénieuses créations du maître-horloger devenant ainsi l’une de ses premières et plus fidèles admiratrices.
Toujours à l’affût de nouveautés prometteuses, elle acquiert ainsi plusieurs créations de l’horloger et n’hésite pas à transmettre son enthousiasme à la cour de France et à certains de ses hôtes, parmi lesquels des diplomates étrangers. Dans le contexte de la vie de cour des années 1780, qui de mieux que la reine pouvait lancer une réputation et promouvoir un nom encore peu connu ?
Jusqu’à ses derniers jours, la reine a fait preuve d’une fidélité sans borne envers l’horloger et ira même jusqu’à demander à recevoir une « simple montre Breguet » depuis la prison du Temple où elle est retenue prisonnière en 1792 !
Alors installé au quai de l’Horloge à Paris depuis 1775, Breguet reçoit une première commande de la reine en 1782 pour laquelle il crée une montre perpétuelle à répétition et quantième. Il est vraisemblable que Breguet ait été présenté à la reine à cette époque. Elle tombe alors rapidement sous le charme des magnifiques et ingénieuses créations du maître-horloger devenant ainsi l’une de ses premières et plus fidèles admiratrices.
Toujours à l’affût de nouveautés prometteuses, elle acquiert ainsi plusieurs créations de l’horloger et n’hésite pas à transmettre son enthousiasme à la cour de France et à certains de ses hôtes, parmi lesquels des diplomates étrangers. Dans le contexte de la vie de cour des années 1780, qui de mieux que la reine pouvait lancer une réputation et promouvoir un nom encore peu connu ?
Jusqu’à ses derniers jours, la reine a fait preuve d’une fidélité sans borne envers l’horloger et ira même jusqu’à demander à recevoir une « simple montre Breguet » depuis la prison du Temple où elle est retenue prisonnière en 1792 !
C’est d’ailleurs pour Marie-Antoinette que Breguet conçoit une montre qui restera pendant près d’un siècle la plus compliquée jamais réalisée. Tout débute en 1783 lorsque Breguet reçoit une étonnante commande émanant d’un officier des gardes de la reine dont le nom est resté inconnu. Il s’agit de réaliser pour la souveraine une montre incorporant toutes les complications et tous les perfectionnements connus à l’époque.
Aucune limite relative au délai de fabrication et au prix n’est imposée ; l’or doit remplacer toute autre matière partout où cela est possible. Plus qu’une simple commande, il s’agit là d’un véritable défi que Breguet est honoré de pouvoir relever. La reine n’aura cependant jamais l’occasion d’admirer le garde-temps : en effet, sa fabrication ne s’achèvera qu’en 1827, soit trente-quatre ans après sa mort, quarante-quatre ans après sa commande et quatre ans après la mort d’A.-L. Breguet lui-même.
Tant l’extrême complexité de ce garde-temps que sa fabuleuse histoire ont hanté le monde horloger et l’esprit des collectionneurs durant plus de deux siècles. Dérobé en 1983 dans un musée de Jérusalem, puis finalement retrouvé en décembre 2007, ce chef-d’œuvre horloger a connu un destin si énigmatique et voilé de mystère qu’il est devenu un réel objet de fascination.
En 2005, feu Nicolas G. Hayek, qui reprend Breguet en 1999 au sein du Swatch Group, lance le défi de reproduire à l’identique cette montre de poche exceptionnelle. Recréer un si grand nombre de complications uniquement sur la base de rares documents s’avère être un réel défi pour les horlogers de la manufacture. Des recherches effectuées à partir d’archives et de dessins originaux provenant du Musée Breguet ainsi que de hauts lieux culturels, tel que le Musée des Arts et Métiers de Paris, constituèrent la seule base d’information disponible pour chaque fonction ou élément esthétique.
Aucune limite relative au délai de fabrication et au prix n’est imposée ; l’or doit remplacer toute autre matière partout où cela est possible. Plus qu’une simple commande, il s’agit là d’un véritable défi que Breguet est honoré de pouvoir relever. La reine n’aura cependant jamais l’occasion d’admirer le garde-temps : en effet, sa fabrication ne s’achèvera qu’en 1827, soit trente-quatre ans après sa mort, quarante-quatre ans après sa commande et quatre ans après la mort d’A.-L. Breguet lui-même.
Tant l’extrême complexité de ce garde-temps que sa fabuleuse histoire ont hanté le monde horloger et l’esprit des collectionneurs durant plus de deux siècles. Dérobé en 1983 dans un musée de Jérusalem, puis finalement retrouvé en décembre 2007, ce chef-d’œuvre horloger a connu un destin si énigmatique et voilé de mystère qu’il est devenu un réel objet de fascination.
En 2005, feu Nicolas G. Hayek, qui reprend Breguet en 1999 au sein du Swatch Group, lance le défi de reproduire à l’identique cette montre de poche exceptionnelle. Recréer un si grand nombre de complications uniquement sur la base de rares documents s’avère être un réel défi pour les horlogers de la manufacture. Des recherches effectuées à partir d’archives et de dessins originaux provenant du Musée Breguet ainsi que de hauts lieux culturels, tel que le Musée des Arts et Métiers de Paris, constituèrent la seule base d’information disponible pour chaque fonction ou élément esthétique.
Durant cette incroyable réalisation, Breguet apprend alors le triste sort du chêne de Marie-Antoinette, arbre favori de la reine à Versailles. Ce dernier, malade, est sur le point d’être abattu. La décision est alors prise de lui offrir une seconde vie en faisant d’une partie de son bois, l’écrin de la montre Marie-Antoinette. Versailles offre ainsi un important morceau de ce chêne à la marque horlogère qui, en reconnaissance, choisit de soutenir ce domaine représentant une part indéniable de son histoire. C’est le début d’un nouveau jalon liant Breguet à Versailles.
Dans sa volonté de contribuer à la conservation du patrimoine historique et culturel européen, la marque décide ainsi de soutenir le château de Versailles en redonnant vie au domaine qui appartenait à Marie-Antoinette et qu’elle chérissait tant : Le Petit Trianon. Plus qu’un lieu de vie, il s’agit d’un espace de raffinement qui permettait à la reine de s’éloigner du protocole fastidieux de la cour pour s’adonner à ses loisirs et à une vie plus authentique.
L’action de la marque a ainsi permis la renaissance d’un joyau de l’architecture néoclassique française. L’ensemble des décors d’origine a été restauré, des aménagements muséographiques ont été créés, les appartements ont été remeublés et l’ensemble des installations techniques a été refait. Débutés en 2007, les travaux ont pris fin en septembre 2008.
En hommage à cette prestigieuse cliente, Breguet s’inspire régulièrement de l’univers de la reine afin de créer des pièces d’exception. Ainsi, elle dévoile en 2009, la ligne Haute Joaillerie « La Rose de la Reine » dont l’inspiration est tirée du fameux tableau « Marie-Antoinette à la rose » de la portraitiste Elisabeth Vigée-Le Brun. Breguet « s’empare » de la fameuse rose que la reine tient entre ses mains pour la mettre en scène au travers d’un camée, cet art traditionnel du sud de l’Italie qui consiste à sculpter à la main les différentes couches d’un coquillage.
« Les Volants de la Reine » rendent quant à eux un vibrant hommage aux tenues vestimentaires que portait la reine de France. La ligne, présentée en 2014, crée un effet de surprise par son élégance et la complexité de ses formes rappelant les plus belles soieries et dentelles plissées des robes de l’époque. Le Petit Trianon, ce havre de paix dans lequel la reine avait tant plaisir à se ressourcer, est également devenu une source d’inspiration pour la Manufacture. La ligne joaillère « Petit Trianon » lancée en 2009 réinterprète en toute simplicité le thème à la fois épuré et royal de cet endroit qu’elle aimait tant.
Dans sa volonté de contribuer à la conservation du patrimoine historique et culturel européen, la marque décide ainsi de soutenir le château de Versailles en redonnant vie au domaine qui appartenait à Marie-Antoinette et qu’elle chérissait tant : Le Petit Trianon. Plus qu’un lieu de vie, il s’agit d’un espace de raffinement qui permettait à la reine de s’éloigner du protocole fastidieux de la cour pour s’adonner à ses loisirs et à une vie plus authentique.
L’action de la marque a ainsi permis la renaissance d’un joyau de l’architecture néoclassique française. L’ensemble des décors d’origine a été restauré, des aménagements muséographiques ont été créés, les appartements ont été remeublés et l’ensemble des installations techniques a été refait. Débutés en 2007, les travaux ont pris fin en septembre 2008.
En hommage à cette prestigieuse cliente, Breguet s’inspire régulièrement de l’univers de la reine afin de créer des pièces d’exception. Ainsi, elle dévoile en 2009, la ligne Haute Joaillerie « La Rose de la Reine » dont l’inspiration est tirée du fameux tableau « Marie-Antoinette à la rose » de la portraitiste Elisabeth Vigée-Le Brun. Breguet « s’empare » de la fameuse rose que la reine tient entre ses mains pour la mettre en scène au travers d’un camée, cet art traditionnel du sud de l’Italie qui consiste à sculpter à la main les différentes couches d’un coquillage.
« Les Volants de la Reine » rendent quant à eux un vibrant hommage aux tenues vestimentaires que portait la reine de France. La ligne, présentée en 2014, crée un effet de surprise par son élégance et la complexité de ses formes rappelant les plus belles soieries et dentelles plissées des robes de l’époque. Le Petit Trianon, ce havre de paix dans lequel la reine avait tant plaisir à se ressourcer, est également devenu une source d’inspiration pour la Manufacture. La ligne joaillère « Petit Trianon » lancée en 2009 réinterprète en toute simplicité le thème à la fois épuré et royal de cet endroit qu’elle aimait tant.