Né à Versailles en 1757, Charles-Philippe de France fut fait comte d’Artois à sa naissance par son grand-père, le roi Louis XV (1705-1774). Ses frères aînés seront les futurs rois Louis XVI (1754-1793) et Louis XVIII (1755-1824). La chute de la Monarchie et la Révolution française le portèrent en exil tout d’abord en Allemagne, puis ensuite en Angleterre où il initia un premier mouvement contre-révolutionnaire.
A la chute de Napoléon en 1815, la famille royale française revint sur le trône. Louis XVIII puis Charles X se succédèrent avant que ce dernier n’abdique en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux, sans succès. Charles X passera la fin de sa vie en exil au château de Lulworth en Angleterre, au palais Holyrood en Ecosse, au château de Prague avant de s’éteindre à Görz qui se trouvait alors en Autriche.
Son petit-fils, Henri d’Artois duc de Bordeaux et comte de Chambord, aussi appelé Henri V, passa lui aussi sa vie en exil… En Ecosse et à Venise avant de décéder au château de Frohsdorf en Autriche. Il fut, rappelons-le, le dernier représentant de la famille royale française.
A la chute de Napoléon en 1815, la famille royale française revint sur le trône. Louis XVIII puis Charles X se succédèrent avant que ce dernier n’abdique en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux, sans succès. Charles X passera la fin de sa vie en exil au château de Lulworth en Angleterre, au palais Holyrood en Ecosse, au château de Prague avant de s’éteindre à Görz qui se trouvait alors en Autriche.
Son petit-fils, Henri d’Artois duc de Bordeaux et comte de Chambord, aussi appelé Henri V, passa lui aussi sa vie en exil… En Ecosse et à Venise avant de décéder au château de Frohsdorf en Autriche. Il fut, rappelons-le, le dernier représentant de la famille royale française.
Cette montre qui est proposée à la vente le 18 décembre prochain à Drouot fut achetée à Londres par Charles X lors de son premier exil entre 1799 et 18143. Celle-ci sera ensuite léguée à son petit-fils et héritier Henri d’Artois duc de Bordeaux, comte de Chambord dans la collection duquel le royal garde-temps est mentionné en date du 14 juin 1883.
Pour mémoire et pour preuve de la « descendance directe » de ce garde-temps, un article publié à l’époque dans L’Impartial des Alpes par deux journalistes de l’Evénement et Le Clairon rapporte : (…) au premier étage, les appartements des secrétaires et de la dame d’honneur. Partout même austérité. Un papier simple à fleurs de lys d’or couvre les murs, mais partout les objets d’art -ou mieux, les objets historiques– pullulent. On se heurte à chaque pas à des souvenirs précieux. Ils ne sont plus étalés dans la galerie publique d’un musée, mais dans les vitrines intimes, sur les murs privés d’un chef de famille. Voici le masque moulé de Henri IV et son panache noir, (…) et la montre de Charles X, et les armes de Louis XV, … ».
Il s’agit là de l’unique montre connue ayant appartenu à un roi de France et encore à ce jour détenue dans la descendance directe de la famille royale. Elle fut conçue par les horlogers anglais James et William Reid de Ball Alley.
Cet atelier d’horlogerie britannique spécialisé dans les chronomètres de marine, exerça entre 1789 et 1829 sur la très prestigieuse Lombard street, au cœur de Londres. Plusieurs de leurs clients furent des officiers de la Royal Navy. Ce garde-temps historique (et le mot est faible) est présenté dans d’excellentes conditions esthétique et de fonctionnement. A noter la présence d’un certificat de contrôle (2012) de Philippe Prutner, maître-horloger, sociétaire des Grands Ateliers de France et membre du CNES des Métiers d’Art.
Deux chronomètres de poche signés à l’identique « James Reid » et provenant de la collection C. A. Ilbert (1888-1956) se trouvent aujourd’hui au British Museum.
Belle et historique montre de poche chronomètre en or à échappement à détente-ressort ; balancier compensé et spiral cylindrique isochrone (modèle de calibre déposé par Thomas Earnshaw en 1784 à Londres).
Mouvement à platine dorée signé « Reid Ball Alley, Lombard Street »
Cadran émaillé blanc indiquant les heures en chiffres romains, aiguilles « Poires » en or.
Fond de boîtier gravé au chiffre de S. M. Charles X sous couronne royale de France. Londres, circa 1800
Diamètre : 54mm – Epaisseur : 22mm.
La montre est livrée dans un coffret aux armes de France et accompagnée d’une lettre du Prince, actuel propriétaire, héritier et descendant du roi Charles X.
Pour mémoire et pour preuve de la « descendance directe » de ce garde-temps, un article publié à l’époque dans L’Impartial des Alpes par deux journalistes de l’Evénement et Le Clairon rapporte : (…) au premier étage, les appartements des secrétaires et de la dame d’honneur. Partout même austérité. Un papier simple à fleurs de lys d’or couvre les murs, mais partout les objets d’art -ou mieux, les objets historiques– pullulent. On se heurte à chaque pas à des souvenirs précieux. Ils ne sont plus étalés dans la galerie publique d’un musée, mais dans les vitrines intimes, sur les murs privés d’un chef de famille. Voici le masque moulé de Henri IV et son panache noir, (…) et la montre de Charles X, et les armes de Louis XV, … ».
Il s’agit là de l’unique montre connue ayant appartenu à un roi de France et encore à ce jour détenue dans la descendance directe de la famille royale. Elle fut conçue par les horlogers anglais James et William Reid de Ball Alley.
Cet atelier d’horlogerie britannique spécialisé dans les chronomètres de marine, exerça entre 1789 et 1829 sur la très prestigieuse Lombard street, au cœur de Londres. Plusieurs de leurs clients furent des officiers de la Royal Navy. Ce garde-temps historique (et le mot est faible) est présenté dans d’excellentes conditions esthétique et de fonctionnement. A noter la présence d’un certificat de contrôle (2012) de Philippe Prutner, maître-horloger, sociétaire des Grands Ateliers de France et membre du CNES des Métiers d’Art.
Deux chronomètres de poche signés à l’identique « James Reid » et provenant de la collection C. A. Ilbert (1888-1956) se trouvent aujourd’hui au British Museum.
Belle et historique montre de poche chronomètre en or à échappement à détente-ressort ; balancier compensé et spiral cylindrique isochrone (modèle de calibre déposé par Thomas Earnshaw en 1784 à Londres).
Mouvement à platine dorée signé « Reid Ball Alley, Lombard Street »
Cadran émaillé blanc indiquant les heures en chiffres romains, aiguilles « Poires » en or.
Fond de boîtier gravé au chiffre de S. M. Charles X sous couronne royale de France. Londres, circa 1800
Diamètre : 54mm – Epaisseur : 22mm.
La montre est livrée dans un coffret aux armes de France et accompagnée d’une lettre du Prince, actuel propriétaire, héritier et descendant du roi Charles X.