Un exceptionnel et historique chronographe-boussole en métal chromé (70 mm) avec un cadran émail à complications orné d'une rosace au centre, d’échelles multicolores, de chiffres romains radiants, d’une trotteuse à 6 h et d’un compteur 30 mn rétrograde à midi (compte à rebours).
Sur la tranche intérieure, lecture des heures du jour en chiffres arabes et de la nuit en chiffres romains.
Système de boussole fixée sous le verre, lecture de la longitude sur échelle extérieure. Blocage de la
boussole par curseur à 1 h. Mouvement mécanique à remontage manuel.
Livrée avec un certificat de Louis Blériot, petit-fils de l'aviateur, attestant que la montre a appartenu à son grand-père et qu'elle est bien restée dans la famille jusqu'à sa vente en 2015. Légères marques au
cadran et réparation à la charnière.
Joint également : quelques documents anciens concernant les avions Blériot : un dépliant et un catalogue de 1912 "Blériot aéronautique" avec les différents avions et leur prix de vente ainsi que les informations sur l'école de pilotage.
Une très belle lettre autographe signée A Blériot (Alice Védères Blériot, épouse de Louis) adressée à Madame Bellonte "depuis plus de 25 ans je connais les angoisses que l'aviation peut donner à une femme (…) mon fils fut aussiaviateur et son rève était de celui que votre mari et Costes viennent de réali[1]ser (…)".
Louis Blériot, Brevet de pilote n°1 de l'aviation française. Né à Cambrai en 1872, Louis Blériot se passionne pour la locomotion aérienne dès le début du XXe siècle. Déjà, en 1907, il réussit un véritable exploit pour l'époque avec un vol à 25 mètres d'altitude à une vitesse de 80 km/h, exclusivement en ligne droite avec comme souvent par la suite un atterrissage en catastrophe au bout de l'exercice.
Cet exploit marquera la première des 32 chutes de notre pionnier de l'aviation. C’est alors que Louis Blériot décide de s’inscrire au concours du Daily Mail, qui propose d’offrir mille livres sterling au premier pilote qui traversera la Manche.
Le 25 juillet 1909, "le roi de la casse" entrera pour toujours dans la mémoire collective après avoir été le premier à relier Calais à Douvres, la France à l'Angleterre.
« L'Angleterre n'est plus une île, Blériot a traversé la Manche » ou encore « Blériot a fait un pas de géant pour la conquête des airs » seront les gros titres des journaux de l’époque.
Aux 25.000 francs or de récompense s'ajoutent la reconnaissance nationale et la promesse d'une carrière de constructeur qui allait ouvrir la voie des airs partout dans le monde, la gloire étant alors immédiate et les commandes de Blériot XI afflueront. Dès fin 1913, 800 machines auront été assemblées.
D’autres montres d'aviateurs seront également en vente lors de cette cession monégasque (cf. catalogue en bas de page téléchargeable) de même que de nombreuses Patek Philippe, Rolex, Audemars Piguet ainsi qu’une belle horloge Gerald Genta !
Sur la tranche intérieure, lecture des heures du jour en chiffres arabes et de la nuit en chiffres romains.
Système de boussole fixée sous le verre, lecture de la longitude sur échelle extérieure. Blocage de la
boussole par curseur à 1 h. Mouvement mécanique à remontage manuel.
Livrée avec un certificat de Louis Blériot, petit-fils de l'aviateur, attestant que la montre a appartenu à son grand-père et qu'elle est bien restée dans la famille jusqu'à sa vente en 2015. Légères marques au
cadran et réparation à la charnière.
Joint également : quelques documents anciens concernant les avions Blériot : un dépliant et un catalogue de 1912 "Blériot aéronautique" avec les différents avions et leur prix de vente ainsi que les informations sur l'école de pilotage.
Une très belle lettre autographe signée A Blériot (Alice Védères Blériot, épouse de Louis) adressée à Madame Bellonte "depuis plus de 25 ans je connais les angoisses que l'aviation peut donner à une femme (…) mon fils fut aussiaviateur et son rève était de celui que votre mari et Costes viennent de réali[1]ser (…)".
Louis Blériot, Brevet de pilote n°1 de l'aviation française. Né à Cambrai en 1872, Louis Blériot se passionne pour la locomotion aérienne dès le début du XXe siècle. Déjà, en 1907, il réussit un véritable exploit pour l'époque avec un vol à 25 mètres d'altitude à une vitesse de 80 km/h, exclusivement en ligne droite avec comme souvent par la suite un atterrissage en catastrophe au bout de l'exercice.
Cet exploit marquera la première des 32 chutes de notre pionnier de l'aviation. C’est alors que Louis Blériot décide de s’inscrire au concours du Daily Mail, qui propose d’offrir mille livres sterling au premier pilote qui traversera la Manche.
Le 25 juillet 1909, "le roi de la casse" entrera pour toujours dans la mémoire collective après avoir été le premier à relier Calais à Douvres, la France à l'Angleterre.
« L'Angleterre n'est plus une île, Blériot a traversé la Manche » ou encore « Blériot a fait un pas de géant pour la conquête des airs » seront les gros titres des journaux de l’époque.
Aux 25.000 francs or de récompense s'ajoutent la reconnaissance nationale et la promesse d'une carrière de constructeur qui allait ouvrir la voie des airs partout dans le monde, la gloire étant alors immédiate et les commandes de Blériot XI afflueront. Dès fin 1913, 800 machines auront été assemblées.
D’autres montres d'aviateurs seront également en vente lors de cette cession monégasque (cf. catalogue en bas de page téléchargeable) de même que de nombreuses Patek Philippe, Rolex, Audemars Piguet ainsi qu’une belle horloge Gerald Genta !