On le sait, le marché horloger se porte mal depuis quelques années déjà. Des vitrines saturées, moins de créativité et des tarifs prohibitifs n’aident certainement pas les grandes marques à vendre leurs garde-temps. Exceptés bien sûr, les cinq ou six grands noms qui s’en sortent toujours…
Pourtant, dans ce contexte pour le moins compliqué et morose, certaines marquent savent tirer leur épingle du jeu. Et, incontestablement, en la matière, Naoya Hida est en passe de réussir son pari !
Naoya Hida. Un nom qui reste largement inconnu pour la plupart des amateurs et collectionneurs de montres. Mais un nom à retenir, car il devrait séduire de plus en plus de férus d’horlogerie dans les années à venir.
Pourtant, dans ce contexte pour le moins compliqué et morose, certaines marquent savent tirer leur épingle du jeu. Et, incontestablement, en la matière, Naoya Hida est en passe de réussir son pari !
Naoya Hida. Un nom qui reste largement inconnu pour la plupart des amateurs et collectionneurs de montres. Mais un nom à retenir, car il devrait séduire de plus en plus de férus d’horlogerie dans les années à venir.
Cette marque japonaise (le Japon étant l’autre grand pays de l’horlogerie) a été imaginée par trois hommes : un horloger, un graveur et Naoya Hida « himself » en 2012. Mais ce n’est qu’en 2017 qu’elle sera effectivement créée à Tokyo au Japon. Une seule montre sera produite en 2018 et sept en 2019.
Naoya Hida, l’homme à l’origine de la marque est un professionnel de l’horlogerie depuis plus de trois décennies : il a travaillé avec François-Paul Journe à Tokyo lorsque l’horloger français a ouvert sa toute première boutique au monde avant d’intégrer le groupe Richemont et de participer, notamment, au développement de la marque Ralph Lauren horlogerie au Japon, qui sera d’ailleurs l’un des plus gros marchés pour RL (période Richemont).
Mais au fond de lui, Naoya a toujours ressenti une certaine frustration, une envie et un besoin de créer ses propres montres avec leur propre identité et ses propres valeurs sans avoir à suivre, ni les tendances, ni les directives d’un grand groupe !
Naoya Hida, l’homme à l’origine de la marque est un professionnel de l’horlogerie depuis plus de trois décennies : il a travaillé avec François-Paul Journe à Tokyo lorsque l’horloger français a ouvert sa toute première boutique au monde avant d’intégrer le groupe Richemont et de participer, notamment, au développement de la marque Ralph Lauren horlogerie au Japon, qui sera d’ailleurs l’un des plus gros marchés pour RL (période Richemont).
Mais au fond de lui, Naoya a toujours ressenti une certaine frustration, une envie et un besoin de créer ses propres montres avec leur propre identité et ses propres valeurs sans avoir à suivre, ni les tendances, ni les directives d’un grand groupe !
Suite à sa rencontre -déterminante- avec Keisuke Kano, un graveur qui travaillait chez Tiffany et Kosuke Fujita, un horloger qui a œuvré chez F.P.Journe, le trio décide donc de se lancer dans la création d’une nouvelle marque horlogère japonaise.
Leur idée : proposer une marque de montres au design d’inspiration rétro et/ou vintage dans les meilleurs matériaux et technologies disponibles sur le marché.
Naoya Hida est installée à Nihonbashi, un quartier tranquille de Tokyo qui se trouve en dehors des grandes artères dédiées au luxe et à la consommation de la capitale nippone. La marque a posé ses machines dans une petite rue calme, avec un Family Mart doté d’une petite terrasse et un café un peu plus loin qui propose d’excellents expresso et cheescakes.
Leur idée : proposer une marque de montres au design d’inspiration rétro et/ou vintage dans les meilleurs matériaux et technologies disponibles sur le marché.
Naoya Hida est installée à Nihonbashi, un quartier tranquille de Tokyo qui se trouve en dehors des grandes artères dédiées au luxe et à la consommation de la capitale nippone. La marque a posé ses machines dans une petite rue calme, avec un Family Mart doté d’une petite terrasse et un café un peu plus loin qui propose d’excellents expresso et cheescakes.
Un coin où il fait bon baguenauder mais où l’on n’imagine pas un seconde qu’une équipe de moins de dix personnes fabrique des montres parmi les plus recherchées du marché ! La marque a produit cent garde-temps l’an dernier et prévoit une production de 120 pour 2025 !
Une hausse de 20% en un an, ce qui est énorme pour une petite entreprise mais qui reste une infime goutte d’eau dans l’océan de l’offre internationale et qui n’arrivera pas à combler les désirs et les envies de milliers de collectionneurs qui, désormais, chaque année au mois de mai, attendent fébrilement que Naoya Hida ouvre son carnet de commandes pendant cinq jours.
Cinq jours pour recueillir toutes les commandes de l’année d’après. C’est comme cela que la marque procède ! Pendant ces 120 heures, les clients potentiels sont invités à se positionner sur le ou les modèles qu’ils souhaitent acquérir.
Une hausse de 20% en un an, ce qui est énorme pour une petite entreprise mais qui reste une infime goutte d’eau dans l’océan de l’offre internationale et qui n’arrivera pas à combler les désirs et les envies de milliers de collectionneurs qui, désormais, chaque année au mois de mai, attendent fébrilement que Naoya Hida ouvre son carnet de commandes pendant cinq jours.
Cinq jours pour recueillir toutes les commandes de l’année d’après. C’est comme cela que la marque procède ! Pendant ces 120 heures, les clients potentiels sont invités à se positionner sur le ou les modèles qu’ils souhaitent acquérir.
Ensuite, c’est un long travail d’analyse et d’arbitrage qui va occuper les fondateurs de la marque pour savoir quelle montre attribuer à quel client. Sachant qu’il faut bien évidemment contenter les premiers acheteurs, ceux qui furent là dès le début, mais qu’il convient aussi répondre aux attentes des primo-accédants !
Le catalogue est constitué à 95% de montres rondes et un modèle rectangulaire (l’une des toutes dernières créations de la marque et que l’on retrouve d’ailleurs au poignet de Naoya). Des montres en majorité en acier 904L avec quelques modèles en or et acier et deux références en or dont une avec un boitier aux flancs gravés de toute beauté.
Des montres de « petites tailles », du 37 mm, ce qui est probablement le diamètre idéal pour une montre de ville !
Le catalogue est constitué à 95% de montres rondes et un modèle rectangulaire (l’une des toutes dernières créations de la marque et que l’on retrouve d’ailleurs au poignet de Naoya). Des montres en majorité en acier 904L avec quelques modèles en or et acier et deux références en or dont une avec un boitier aux flancs gravés de toute beauté.
Des montres de « petites tailles », du 37 mm, ce qui est probablement le diamètre idéal pour une montre de ville !
Ce qui séduit les amateurs, ce sont incontestablement les cadrans Naoya Hida : des cadrans aux influences Art-Déco en argent (d’origine allemande) constitués de plusieurs composants entièrement gravés à la main, au burin, par Keisuke Kano -qui forme actuellement un jeune à l’apprentissage de son métier.
Par exemple, toutes les petites « billes » qui forment le chemin de fer et qui se trouvent sur un composant à part du cadran principal sont toutes posées à la main, une à une, par l’horloger !
Un travail tout en délicatesse et tout en finesse, pour un résultat absolument somptueux qui fait partie de l’identité -très forte- de la marque !
Par exemple, toutes les petites « billes » qui forment le chemin de fer et qui se trouvent sur un composant à part du cadran principal sont toutes posées à la main, une à une, par l’horloger !
Un travail tout en délicatesse et tout en finesse, pour un résultat absolument somptueux qui fait partie de l’identité -très forte- de la marque !
Les aiguilles ont également leur propre personnalité. Simples en apparence, elles sont extrêmement complexes à réaliser et sont proposées en acier bleui, en acier ou en or jaune ou blanc !
Pour le modèle avec phase de Lune (cinq montres par an), l’astre est en or jaune gravé à la main par Keisuke Kano et évolue sur un fond en lapis lazuli.
Côté moteur, toutes les montres rondes sont à fonds pleins et seule la référence rectangulaire NH TYPE5A, offre un fond transparent qui laisse admirer le calibre de forme, comme il se doit dans la belle horlogerie.
Pour le modèle avec phase de Lune (cinq montres par an), l’astre est en or jaune gravé à la main par Keisuke Kano et évolue sur un fond en lapis lazuli.
Côté moteur, toutes les montres rondes sont à fonds pleins et seule la référence rectangulaire NH TYPE5A, offre un fond transparent qui laisse admirer le calibre de forme, comme il se doit dans la belle horlogerie.
Les mouvements (base 7750, 7751 ou Peseux) sont joliment décorés et sont à remontage manuel avec un cliquetis de remontage fort qui renforce le charme de ces montres.
Pour les bracelets, Naoya Hida travaille avec l’atelier Jean Rousseau et propose ses montres sur de jolies straps en cuir de chèvre marron. Mais rien ne vous empêche d’opter pour un autre coloris à la commande.
Et, depuis cette année, la marque présente une toute nouvelle boucle déployante en acier, très technique qui permet un ajustement au millimètre.
Pour les bracelets, Naoya Hida travaille avec l’atelier Jean Rousseau et propose ses montres sur de jolies straps en cuir de chèvre marron. Mais rien ne vous empêche d’opter pour un autre coloris à la commande.
Et, depuis cette année, la marque présente une toute nouvelle boucle déployante en acier, très technique qui permet un ajustement au millimètre.
