Entre Galilée et Panerai, c’est une longue histoire… En 2010, la marque horlogère italienne lance le Jupiterium Panerai en hommage au 400e anniversaire des premières observations célestes réalisées par Galilée grâce à son télescope. 2015 voit l’arrivée (en toute discrétion) du pendule de Galilée, le « mesureur du temps » qui a marqué un tournant dans l'horlogerie en ouvrant les portes de l'ère moderne…
Cette nouveauté totalement atypique de chez Panerai est une fidèle reproduction de l’instrument conçu par Galilée pour démontrer que la loi de l'isochronisme des petites oscillations du pendule -la période d'oscillation des pendules de même longueur est constante quelle que soit l’amplitude de l'oscillation– pouvait être appliquée à la mesure du temps. La découverte de Galilée au XVIIe siècle est une véritable révolution, car elle permet d’améliorer les performances des horloges en remplaçant une erreur de plusieurs minutes par jour par seulement quelques secondes. La roue d'échappement conçue par le scientifique toscan est considérée comme le premier échappement libre de l'histoire. Ainsi l'horloge à pendule est une véritable prouesse technique d’une importance historique, soulignant une fois encore le lien entre Galilée, Florence, la science et Officine Panerai.
L’application du pendule à la mesure du temps est une histoire longue et semée d’embûches : Galilée ne peut pas concrétiser son intuition en 1641 car à cette époque il est presque aveugle, c’est pourquoi il en confie la réalisation à son fils Vincenzo... Galilée meurt l’année suivante et le projet reste en sommeil pendant longtemps, jusqu'à ce que son fils décide de l'achever en 1649. Un forgeron réalise la structure en fer ainsi que les roues et les pignons à l’état brut tandis que Vincenzo Galilei découpe lui-même les dents de l'échappement. Malheureusement, lui aussi meurt quelques mois plus tard et le modèle, toujours inachevé mais probablement opérationnel, tombe dans l'oubli pendant un certain temps.
C’est en 1659 que Vincenzo Viviani, ami et biographe de Galilée, récupère le modèle à la demande de Léopold de Médicis et l’apporte au prince florentin accompagné d’un schéma. Seul ce dernier a survécu, car toute trace de la machine a disparu : le schéma aujourd’hui conservé à Florence révèle la structure et le principe de fonctionnement de cet instrument qui a donné une forme physique à l'intuition de Galilée quelques années auparavant et à la formulation des lois de l'isochronisme. L’horloge à pendule s’inspire du modèle réalisé par l'horloger florentin Eustachio Porcellotti en 1887 à partir du schéma original, modèle qui est aujourd’hui conservé au Musée Galilée à Florence.
Cette nouveauté totalement atypique de chez Panerai est une fidèle reproduction de l’instrument conçu par Galilée pour démontrer que la loi de l'isochronisme des petites oscillations du pendule -la période d'oscillation des pendules de même longueur est constante quelle que soit l’amplitude de l'oscillation– pouvait être appliquée à la mesure du temps. La découverte de Galilée au XVIIe siècle est une véritable révolution, car elle permet d’améliorer les performances des horloges en remplaçant une erreur de plusieurs minutes par jour par seulement quelques secondes. La roue d'échappement conçue par le scientifique toscan est considérée comme le premier échappement libre de l'histoire. Ainsi l'horloge à pendule est une véritable prouesse technique d’une importance historique, soulignant une fois encore le lien entre Galilée, Florence, la science et Officine Panerai.
L’application du pendule à la mesure du temps est une histoire longue et semée d’embûches : Galilée ne peut pas concrétiser son intuition en 1641 car à cette époque il est presque aveugle, c’est pourquoi il en confie la réalisation à son fils Vincenzo... Galilée meurt l’année suivante et le projet reste en sommeil pendant longtemps, jusqu'à ce que son fils décide de l'achever en 1649. Un forgeron réalise la structure en fer ainsi que les roues et les pignons à l’état brut tandis que Vincenzo Galilei découpe lui-même les dents de l'échappement. Malheureusement, lui aussi meurt quelques mois plus tard et le modèle, toujours inachevé mais probablement opérationnel, tombe dans l'oubli pendant un certain temps.
C’est en 1659 que Vincenzo Viviani, ami et biographe de Galilée, récupère le modèle à la demande de Léopold de Médicis et l’apporte au prince florentin accompagné d’un schéma. Seul ce dernier a survécu, car toute trace de la machine a disparu : le schéma aujourd’hui conservé à Florence révèle la structure et le principe de fonctionnement de cet instrument qui a donné une forme physique à l'intuition de Galilée quelques années auparavant et à la formulation des lois de l'isochronisme. L’horloge à pendule s’inspire du modèle réalisé par l'horloger florentin Eustachio Porcellotti en 1887 à partir du schéma original, modèle qui est aujourd’hui conservé au Musée Galilée à Florence.
Toutefois le système de remontage et le cadran n’apparaissent pas sur le schéma. En effet, Galilée pensait que l’isochronisme avait résolu tous les défauts des horloges : c’était le point fondamental de sa découverte, et de ce fait, il ne se préoccupait pas du type de force motrice nécessaire ni du design du cadran. Pour lui, il s'agissait de détails secondaires auxquels toutefois, il avait peut-être été fait allusion dans le modèle montré au prince Léopold de Médicis, car un écrit de Vincenzo Viviani mentionne une « horloge en fer, inachevée, avec un pendule, première invention de Galilée ». Porcellotti ajouta à la fois un barillet avec le ressort-moteur et un cadran avec des chiffres romains à son modèle, complétant ainsi l'instrument en indiquant les heures et les minutes (voir photo ci-dessus, modèle de gauche).
La réalisation de Panerai, comme on peut le voir, est pratiquement identique à l'oeuvre de Porcellotti. La hauteur de l’horloge à pendule est de 35,6 cm, sa largeur de 18,5 cm et sa profondeur de 11,1 cm : ces dimensions sont celles apparaissant sur le schéma original et sont confirmées par les quelques autres reconstructions fiables. Le cadre se compose de deux platines, qui sont non pas en fer, comme le modèle original et celui de Porcellotti, mais en cuivre plaqué de nickel-palladium, reliées entre elles par des croisillons en haut et fixées en bas de manière traditionnelle par des goupilles coniques.
Le croisillon supérieur porte l’échappement et la suspension du pendule, tandis que le croisillon inférieur relie les parties inférieures des platines qui forment quatre pieds volutes. Entre la base et le cadran se trouve le barillet, dont le tambour renferme un ressort de 4,10 mètres de long qui permet à l’horloge de fonctionner pendant huit jours. L’horloge est remontée en tournant la tige de remontage carrée avec une clé, tandis qu'un rochet associé à un ressort est monté sur le centre du barillet pour l'empêcher de se dérouler. Plus haut se trouve le cadran avec les chiffres romains, identique à celui du modèle de 1887, avec des aiguilles en laqué noir. Les roues avec leurs dents finition main, la lunette autour du cadran, le barillet ainsi que d’autres détails sont plaqués or.
La réalisation de Panerai, comme on peut le voir, est pratiquement identique à l'oeuvre de Porcellotti. La hauteur de l’horloge à pendule est de 35,6 cm, sa largeur de 18,5 cm et sa profondeur de 11,1 cm : ces dimensions sont celles apparaissant sur le schéma original et sont confirmées par les quelques autres reconstructions fiables. Le cadre se compose de deux platines, qui sont non pas en fer, comme le modèle original et celui de Porcellotti, mais en cuivre plaqué de nickel-palladium, reliées entre elles par des croisillons en haut et fixées en bas de manière traditionnelle par des goupilles coniques.
Le croisillon supérieur porte l’échappement et la suspension du pendule, tandis que le croisillon inférieur relie les parties inférieures des platines qui forment quatre pieds volutes. Entre la base et le cadran se trouve le barillet, dont le tambour renferme un ressort de 4,10 mètres de long qui permet à l’horloge de fonctionner pendant huit jours. L’horloge est remontée en tournant la tige de remontage carrée avec une clé, tandis qu'un rochet associé à un ressort est monté sur le centre du barillet pour l'empêcher de se dérouler. Plus haut se trouve le cadran avec les chiffres romains, identique à celui du modèle de 1887, avec des aiguilles en laqué noir. Les roues avec leurs dents finition main, la lunette autour du cadran, le barillet ainsi que d’autres détails sont plaqués or.
Le pendule régulateur et l’échappement conçus par Galilée constituent la partie fondamentale de l’horloge. Il s’agit d’une d’échappement avec 12 chevilles fixées sur le côté et 12 dents découpées dans son périmètre, ainsi que trois leviers, un sur la gauche lorsqu’on regarde l’horloge et deux sur la droite. Celui de gauche, le plus long qui se termine par un crochet, est le levier stop ; les deux sur la droite, disposés en ciseaux, sont les leviers d’impulsion et de déclenchement. Lorsque la roue est à l’arrêt, le pendule n’a aucun contact avec elle, c’est pourquoi le dispositif est appelé « échappement libre ». Le pendule se compose d’une tige terminée par une masse lenticulaire ovoïde, avec une vis pour régler la période d'oscillation en dessous. Sur le croisillon inférieur, une place est prévue pour loger la clé servant à remonter l’horloge.
L’horloge à pendule est montée sur une base en acajou, avec une plaque articulée sur le devant sur laquelle est gravé le nom du modèle ; sous la plaque se trouve un niveau à bulles, indispensable car l’horloge doit être parfaitement horizontale pour fonctionner avec précision. La mise à niveau s’effectue en tournant les quatre pieds réglables de la base en bois. L’horloge à pendule dispose d’un présentoir en verre, avec un cadre en aluminium en noir laqué et une porte sur le devant permettant de la remonter et de régler les aiguilles. Cette pièce d’exception a été fabriquée à cinquante exemplaires numérotés qui ne seront que dans les boutiques Officine Panerai à travers le monde. Il y en a une à Paris, rue de la Paix…
L’horloge à pendule est montée sur une base en acajou, avec une plaque articulée sur le devant sur laquelle est gravé le nom du modèle ; sous la plaque se trouve un niveau à bulles, indispensable car l’horloge doit être parfaitement horizontale pour fonctionner avec précision. La mise à niveau s’effectue en tournant les quatre pieds réglables de la base en bois. L’horloge à pendule dispose d’un présentoir en verre, avec un cadre en aluminium en noir laqué et une porte sur le devant permettant de la remonter et de régler les aiguilles. Cette pièce d’exception a été fabriquée à cinquante exemplaires numérotés qui ne seront que dans les boutiques Officine Panerai à travers le monde. Il y en a une à Paris, rue de la Paix…