C’est la seconde fois en peu de temps, que la manufacture genevoise Patek Philippe présente une Triple Complication.
En 2008 a vu le jour la référence 5207, avec répétition minutes, quantième perpétuel instantané à guichets et tourbillon.
En 2011 est dévoilée la référence 5208P, avec chronographe monopoussoir, répétition minutes et quantième perpétuel instantané.
Ce nouveau modèle est la première montre-bracelet à Triple Complication Patek Philippe à intégrer un chronographe –un événement très attendu par les amateurs et collectionneurs de complications de la marque. La référence 5208P est aussi l’une des rares montres ultra-compliquées à disposer d’un remontage automatique.
Autre grande date : équipée de l’échappement révolutionnaire Pulsomax et du spiral Spiromax, c’est la première Grande Complication Patek Philippe à accueillir des composants fabriqués dans le dérivé du silicium baptisé
Silinvar. Un exemple de l’alliance parfaite entre tradition et innovation signée Patek Philippe.
Dans le classement des montres-bracelets à Grande Complication de la collection courante Patek Philippe, la nouvelle référence 5208P vient se placer en deuxième position directement après le Sky Moon Tourbillon, mais avant la référence 5207 (répétition minutes, tourbillon, quantième perpétuel instantané à guichets) et la référence 5216 (répétition minutes, tourbillon, quantième perpétuel rétrograde).
Complication sur complication
Allier un mouvement avec répétition minutes et remontage automatique à un chronographe et à un quantième perpétuel instantané à guichets a posé de nombreux défis aux ingénieurs et horlogers. En effet, l’architecture du mouvement de base avec répétition minutes intégrée et remontage automatique ne permettait pas de faire passer les axes du mécanisme de chronographe depuis l’arrière du mouvement à travers le système de sonnerie.
Quant au module de quantième perpétuel, il devait être logé directement sous le cadran pour donner une taille optimale aux guichets du jour, de la date et du mois. Il ne restait donc qu’une solution : placer le mécanisme de chronographe entre le mouvement de base et le module de calendrier –ce qui s’est avéré une tâche d’une extrême complexité. Au final, seule l’expérience de la manufacture a permis de combiner les 701 composants dans un mouvement remplissant toutes ses fonctions de manière fiable et irréprochable.
1ère complication: le chronographe monopoussoir
Lors du développement de nouveaux mécanismes, Patek Philippe accorde une importance majeure à l’esthétique des garde-temps. Une exigence inscrite parmi les critères de qualité du Poinçon Patek Philippe. Pour respecter cet impératif, le mécanisme de chronographe à roue à colonnes et embrayage horizontal logé entre le mouvement et le module de quantième a dû être doté d’une construction extrêmement fine.
Le répertoire Patek Philippe est très riche en ce domaine. On y trouve notamment le calibre CHR 27-525 PS – le mouvement de chronographe à rattrapante à roues à colonnes le plus plat du monde. La référence 5208P a hérité de ce chef-d’oeuvre des totalisateurs des minutes et des heures entraînés par friction. Cette construction permet de réduire la hauteur du mouvement, tout en disposant d’un système de compensation des différences de couples entre chronographe enclenché et arrêté –ce qui assure une amplitude de balancier régulière en toutes circonstances. Le calibre CHR 27-525 PS a également inspiré les profils de dents des roues du chronographe, qui réduisent les frottements et accroissent le rendement.
Mais les concepteurs ont emprunté au nouveau mouvement chronographe traditionnel à remontage manuel CH 29-535 PS les constructions brevetées des marteaux de remise à zéro autoréglants, qui garantissent un positionnement optimal sans retouche manuelle au centième de millimètre près. Grâce à ces innovations et à la commande classique à roue à colonnes et roue d’embrayage, Patek Philippe est parvenue à limiter la hauteur totale du mécanisme de chronographe à 2,4 mm.
La référence 5208P se présente comme un chronographe « trois temps », avec un monopoussoir à 2h activant successivement la mise en marche, l’arrêt et la remise à zéro. Les secondes et fractions de secondes sont mesurées par une grande trotteuse centrale, tandis que deux compteurs traînants totalisent 60 minutes à 3h et 12 heures à 9h.
En 2008 a vu le jour la référence 5207, avec répétition minutes, quantième perpétuel instantané à guichets et tourbillon.
En 2011 est dévoilée la référence 5208P, avec chronographe monopoussoir, répétition minutes et quantième perpétuel instantané.
Ce nouveau modèle est la première montre-bracelet à Triple Complication Patek Philippe à intégrer un chronographe –un événement très attendu par les amateurs et collectionneurs de complications de la marque. La référence 5208P est aussi l’une des rares montres ultra-compliquées à disposer d’un remontage automatique.
Autre grande date : équipée de l’échappement révolutionnaire Pulsomax et du spiral Spiromax, c’est la première Grande Complication Patek Philippe à accueillir des composants fabriqués dans le dérivé du silicium baptisé
Silinvar. Un exemple de l’alliance parfaite entre tradition et innovation signée Patek Philippe.
Dans le classement des montres-bracelets à Grande Complication de la collection courante Patek Philippe, la nouvelle référence 5208P vient se placer en deuxième position directement après le Sky Moon Tourbillon, mais avant la référence 5207 (répétition minutes, tourbillon, quantième perpétuel instantané à guichets) et la référence 5216 (répétition minutes, tourbillon, quantième perpétuel rétrograde).
Complication sur complication
Allier un mouvement avec répétition minutes et remontage automatique à un chronographe et à un quantième perpétuel instantané à guichets a posé de nombreux défis aux ingénieurs et horlogers. En effet, l’architecture du mouvement de base avec répétition minutes intégrée et remontage automatique ne permettait pas de faire passer les axes du mécanisme de chronographe depuis l’arrière du mouvement à travers le système de sonnerie.
Quant au module de quantième perpétuel, il devait être logé directement sous le cadran pour donner une taille optimale aux guichets du jour, de la date et du mois. Il ne restait donc qu’une solution : placer le mécanisme de chronographe entre le mouvement de base et le module de calendrier –ce qui s’est avéré une tâche d’une extrême complexité. Au final, seule l’expérience de la manufacture a permis de combiner les 701 composants dans un mouvement remplissant toutes ses fonctions de manière fiable et irréprochable.
1ère complication: le chronographe monopoussoir
Lors du développement de nouveaux mécanismes, Patek Philippe accorde une importance majeure à l’esthétique des garde-temps. Une exigence inscrite parmi les critères de qualité du Poinçon Patek Philippe. Pour respecter cet impératif, le mécanisme de chronographe à roue à colonnes et embrayage horizontal logé entre le mouvement et le module de quantième a dû être doté d’une construction extrêmement fine.
Le répertoire Patek Philippe est très riche en ce domaine. On y trouve notamment le calibre CHR 27-525 PS – le mouvement de chronographe à rattrapante à roues à colonnes le plus plat du monde. La référence 5208P a hérité de ce chef-d’oeuvre des totalisateurs des minutes et des heures entraînés par friction. Cette construction permet de réduire la hauteur du mouvement, tout en disposant d’un système de compensation des différences de couples entre chronographe enclenché et arrêté –ce qui assure une amplitude de balancier régulière en toutes circonstances. Le calibre CHR 27-525 PS a également inspiré les profils de dents des roues du chronographe, qui réduisent les frottements et accroissent le rendement.
Mais les concepteurs ont emprunté au nouveau mouvement chronographe traditionnel à remontage manuel CH 29-535 PS les constructions brevetées des marteaux de remise à zéro autoréglants, qui garantissent un positionnement optimal sans retouche manuelle au centième de millimètre près. Grâce à ces innovations et à la commande classique à roue à colonnes et roue d’embrayage, Patek Philippe est parvenue à limiter la hauteur totale du mécanisme de chronographe à 2,4 mm.
La référence 5208P se présente comme un chronographe « trois temps », avec un monopoussoir à 2h activant successivement la mise en marche, l’arrêt et la remise à zéro. Les secondes et fractions de secondes sont mesurées par une grande trotteuse centrale, tandis que deux compteurs traînants totalisent 60 minutes à 3h et 12 heures à 9h.
2ème complication : le quantième perpétuel instantané à guichets
Les caractéristiques de base du quantième perpétuel instantané à guichets sont semblables à celles de la référence 5207 de 2008. Mais sa construction a dû être considérablement repensée pour tenir compte de la nouvelle fonction chronographe. Le mécanisme de chronographe se trouvant entre le calendrier et le mouvement proprement dit, il n’était pas possible de faire passer la chaussée des minutes à travers le mobile de chronographe.
Les concepteurs ont donc dû intégrer un système de renvois de la minute. L’espace restreint dans le mécanisme de chronographe a rendu cette tâche extrêmement ardue et il a fallu de nombreuses recherches pour arriver à la meilleure solution. La chaussée des minutes s’arrête à fleur du mouvement de base répétition minutes, son mouvement rotatif est dévié latéralement pour se retrouver au niveau supérieur du chronographe et regagner sa place au centre, afin de piloter les aiguilles des heures et des minutes, les affichages du calendrier, l’indication jour/nuit et les phases de lune. Quant à la petite seconde, elle s’affiche à 6h grâce à un axe menant directement, sans déviation, du mouvement au cadran.
Pour transmettre cette énergie au module de quantième avec le meilleur rendement possible et s’assurer que tous les affichages sautent à minuit +/– 2 minutes de manière parfaitement synchronisée, il a fallu adapter les mécanismes brevetés de la référence 5207 à la nouvelle construction du mouvement. La tâche, là aussi, s’est avérée complexe, car avec l’utilisation d’un système de disques pour les affichages du calendrier, le mécanisme doit mettre en mouvement des masses nettement plus importantes qu’avec des indications par aiguilles. Une grande bascule en 15 pièces assure un saut précis de tous les affichages au même instant.
Une construction avec deux ressorts-sautoirs complémentaires, agissant dans des directions opposées, garantit que l’énergie déployée pour chaque changement reste constante, malgré de grosses différences dans les angles de déplacement – du saut d’un jour à la fin des mois de 31 jours au saut de quatre jours à la fin du mois de février des années non bissextiles. On évite ainsi des sauts incomplets par manque de puissance ou des indications sautant trop loin en raison d’un surplus d’énergie.
Les caractéristiques de base du quantième perpétuel instantané à guichets sont semblables à celles de la référence 5207 de 2008. Mais sa construction a dû être considérablement repensée pour tenir compte de la nouvelle fonction chronographe. Le mécanisme de chronographe se trouvant entre le calendrier et le mouvement proprement dit, il n’était pas possible de faire passer la chaussée des minutes à travers le mobile de chronographe.
Les concepteurs ont donc dû intégrer un système de renvois de la minute. L’espace restreint dans le mécanisme de chronographe a rendu cette tâche extrêmement ardue et il a fallu de nombreuses recherches pour arriver à la meilleure solution. La chaussée des minutes s’arrête à fleur du mouvement de base répétition minutes, son mouvement rotatif est dévié latéralement pour se retrouver au niveau supérieur du chronographe et regagner sa place au centre, afin de piloter les aiguilles des heures et des minutes, les affichages du calendrier, l’indication jour/nuit et les phases de lune. Quant à la petite seconde, elle s’affiche à 6h grâce à un axe menant directement, sans déviation, du mouvement au cadran.
Pour transmettre cette énergie au module de quantième avec le meilleur rendement possible et s’assurer que tous les affichages sautent à minuit +/– 2 minutes de manière parfaitement synchronisée, il a fallu adapter les mécanismes brevetés de la référence 5207 à la nouvelle construction du mouvement. La tâche, là aussi, s’est avérée complexe, car avec l’utilisation d’un système de disques pour les affichages du calendrier, le mécanisme doit mettre en mouvement des masses nettement plus importantes qu’avec des indications par aiguilles. Une grande bascule en 15 pièces assure un saut précis de tous les affichages au même instant.
Une construction avec deux ressorts-sautoirs complémentaires, agissant dans des directions opposées, garantit que l’énergie déployée pour chaque changement reste constante, malgré de grosses différences dans les angles de déplacement – du saut d’un jour à la fin des mois de 31 jours au saut de quatre jours à la fin du mois de février des années non bissextiles. On évite ainsi des sauts incomplets par manque de puissance ou des indications sautant trop loin en raison d’un surplus d’énergie.
3ème complication : la répétition minutes
Si le quantième perpétuel de la Triple Complication Patek Philippe référence 5208P se distingue par son système sophistiqué de saut instantané, l’indication de l’heure présente, elle aussi, une particularité très recherchée. Le calibre R CH 27 PS QI possède en effet non seulement des aiguilles des heures, des minutes et des secondes, mais également un mécanisme de répétition minutes égrenant la musique du temps avec un son cristallin.
La répétition minutes est reconnue par les spécialistes comme la reine des complications. Son mécanisme composé de minuscules râteaux, limaçons, marteaux et timbres pose aux horlogers d’extrêmes difficultés –surtout dans le volume restreint d’une montre-bracelet. Mais en 172 ans, Patek Philippe a porté l’art des montres « sonores » à un degré de perfection inégalé. Il suffit pour s’en convaincre d’activer le verrou de la référence 5208P et d’écouter la montre sonner les heures sur le timbre grave, puis les quarts par une alternance de timbres aigu/grave, et enfin les minutes écoulées depuis le dernier quart sur le timbre aigu.
Derrière ce miracle se cachent des années de recherches pour développer le meilleur alliage d’acier possible et optimiser la forme ainsi que le mode de fixation des timbres, dont les secrets de fabrication sont gardés comme un trésor. La manufacture a ainsi mis au point un « son Patek Philippe » considéré par les connaisseurs comme le plus beau de toutes les montres-bracelets à répétition minutes. La qualité du son de chaque montre –la signature acoustique de la manufacture– est analysée individuellement dans une chambre insonorisée et comparée, sur la
base de nombreux paramètres, avec les modèles digitalisés stockés dans l’ordinateur.
Mais la beauté d’une musique possédant une part subjective, chaque répétition minutes Patek Philippe passe également entre les mains de MM. Thierry ou Philippe Stern (respectivement président et président d’honneur de la manufacture), qui écoutent longuement et patiemment sa sonnerie, avant de décider si ce garde-temps d’exception peut être livré à son futur propriétaire ou s’il doit revenir à l’atelier pour être optimisé du point de vue acoustique.
Si le quantième perpétuel de la Triple Complication Patek Philippe référence 5208P se distingue par son système sophistiqué de saut instantané, l’indication de l’heure présente, elle aussi, une particularité très recherchée. Le calibre R CH 27 PS QI possède en effet non seulement des aiguilles des heures, des minutes et des secondes, mais également un mécanisme de répétition minutes égrenant la musique du temps avec un son cristallin.
La répétition minutes est reconnue par les spécialistes comme la reine des complications. Son mécanisme composé de minuscules râteaux, limaçons, marteaux et timbres pose aux horlogers d’extrêmes difficultés –surtout dans le volume restreint d’une montre-bracelet. Mais en 172 ans, Patek Philippe a porté l’art des montres « sonores » à un degré de perfection inégalé. Il suffit pour s’en convaincre d’activer le verrou de la référence 5208P et d’écouter la montre sonner les heures sur le timbre grave, puis les quarts par une alternance de timbres aigu/grave, et enfin les minutes écoulées depuis le dernier quart sur le timbre aigu.
Derrière ce miracle se cachent des années de recherches pour développer le meilleur alliage d’acier possible et optimiser la forme ainsi que le mode de fixation des timbres, dont les secrets de fabrication sont gardés comme un trésor. La manufacture a ainsi mis au point un « son Patek Philippe » considéré par les connaisseurs comme le plus beau de toutes les montres-bracelets à répétition minutes. La qualité du son de chaque montre –la signature acoustique de la manufacture– est analysée individuellement dans une chambre insonorisée et comparée, sur la
base de nombreux paramètres, avec les modèles digitalisés stockés dans l’ordinateur.
Mais la beauté d’une musique possédant une part subjective, chaque répétition minutes Patek Philippe passe également entre les mains de MM. Thierry ou Philippe Stern (respectivement président et président d’honneur de la manufacture), qui écoutent longuement et patiemment sa sonnerie, avant de décider si ce garde-temps d’exception peut être livré à son futur propriétaire ou s’il doit revenir à l’atelier pour être optimisé du point de vue acoustique.
Echappement Pulsomax et spiral Spiromax en Silinvar: la révolution du silicium
En raison de l’architecture du mouvement, le mécanisme de chronographe de la nouvelle référence 5208P n’est pas visible au verso. Mais le fond en verre saphir laisse admirer deux autres particularités exceptionnelles. C’est en effet la première fois que Patek Philippe équipe une Grande Complication avec un échappement Pulsomax et un spiral Spiromax. Ces composants, développés dans le cadre du concept « Patek Philippe Advanced Research », sont fabriqués en Silinvar, un matériau breveté dérivé du silicium.
Avec leur forme particulière, également brevetée par Patek Philippe, ils ont toutes les qualités pour donner à un chef-d’oeuvre comme le nouveau calibre R CH 27 PS QI un surcroît de précision, de fiabilité et de durabilité. Grâce aux propriétés hors pair du Silinvar (dureté, légèreté, quasi absence de frottements, amagnétisme, résistance à la corrosion) et à la géométrie exclusive des différentes fonctions, cet organe régulateur d’avant-garde présente un rendement supérieur de 30% à celui du système usuel en acier –un gain énergétique qui a été intégralement dédié au chronographe.
La manufacture accorde une grande importance à la lisibilité du cadran, car une création Patek Philippe, même ultracomplexe, reste avant tout un garde-temps. Il a donc fallu déployer des trésors d’ingéniosité pour disposer sur le cadran en or massif de couleur anthracite satiné soleil, sur moins de 40 mm de diamètre et avec un maximum de clarté, les douze affichages pilotés par le mouvement : heures, minutes, secondes et indication jour/nuit; secondes, minutes et heures du chronographe; jour, date, mois et année du quantième perpétuel –sans oublier les phases de lune.
Preuve que l’exercice a été réussi, la nouvelle Triple Complication référence 5208P peut aisément passer au premier regard pour l’un de ces Quantièmes Annuels Patek Philippe très recherchés sur lesquels les informations du calendrier s’affichent dans trois guichets en arc de cercle dans la partie supérieure du cadran, avec un guichet de plus grande taille pour la date.
Mais la présence d’un verrou sur le flanc gauche de la carrure, d’un monopoussoir à 2h et de deux cadrans auxiliaires montre que le boîtier abrite bien plus que des indications calendaires annuelles. Et quiconque a la patience d’attendre jusqu’à minuit (de préférence le 31 décembre) assistera à un spectacle d’une rare beauté, avec le changement instantané et simultané de la date, du jour, du mois et de l’année. Quand on sait que les roues d’un mouvement se meuvent de manière parfaitement continue et plutôt imperceptible, on devine que derrière ce saut instantané se cache un mécanisme particulièrement sophistiqué.
Toutes ces prouesses ont pour écrin un boîtier en platine 950 qui réserve, lui aussi, une surprise. Car il ne s’agit pas d’une construction usuelle, avec attaches du bracelet intégrées à la carrure. Le boîtier rond en trois parties (fond, carrure, lunette) est intégré entre deux brancards, auxquels il est vissé. Seule cette architecture inédite a permis d’ajourer les cornes de manière aussi aérienne et élégante. Ces attaches ouvragées contribuent à faire de la nouvelle référence 5208P un vrai chef-d’œuvre d’esthétique, où construction, mécanique, finitions, matériaux et design s’unissent en parfaite harmonie.
Ce nouveau fleuron Patek Philippe se marie à un bracelet en cuir d’alligator écailles carrées cousu main, de couleur noir mat, fermé par une boucle déployante en platine 950.
En raison de son extrême rareté, la référence 5208P sera exclusivement proposée dans les Salons Patek Philippe de Genève durant la phase initiale de lancement.
En raison de l’architecture du mouvement, le mécanisme de chronographe de la nouvelle référence 5208P n’est pas visible au verso. Mais le fond en verre saphir laisse admirer deux autres particularités exceptionnelles. C’est en effet la première fois que Patek Philippe équipe une Grande Complication avec un échappement Pulsomax et un spiral Spiromax. Ces composants, développés dans le cadre du concept « Patek Philippe Advanced Research », sont fabriqués en Silinvar, un matériau breveté dérivé du silicium.
Avec leur forme particulière, également brevetée par Patek Philippe, ils ont toutes les qualités pour donner à un chef-d’oeuvre comme le nouveau calibre R CH 27 PS QI un surcroît de précision, de fiabilité et de durabilité. Grâce aux propriétés hors pair du Silinvar (dureté, légèreté, quasi absence de frottements, amagnétisme, résistance à la corrosion) et à la géométrie exclusive des différentes fonctions, cet organe régulateur d’avant-garde présente un rendement supérieur de 30% à celui du système usuel en acier –un gain énergétique qui a été intégralement dédié au chronographe.
La manufacture accorde une grande importance à la lisibilité du cadran, car une création Patek Philippe, même ultracomplexe, reste avant tout un garde-temps. Il a donc fallu déployer des trésors d’ingéniosité pour disposer sur le cadran en or massif de couleur anthracite satiné soleil, sur moins de 40 mm de diamètre et avec un maximum de clarté, les douze affichages pilotés par le mouvement : heures, minutes, secondes et indication jour/nuit; secondes, minutes et heures du chronographe; jour, date, mois et année du quantième perpétuel –sans oublier les phases de lune.
Preuve que l’exercice a été réussi, la nouvelle Triple Complication référence 5208P peut aisément passer au premier regard pour l’un de ces Quantièmes Annuels Patek Philippe très recherchés sur lesquels les informations du calendrier s’affichent dans trois guichets en arc de cercle dans la partie supérieure du cadran, avec un guichet de plus grande taille pour la date.
Mais la présence d’un verrou sur le flanc gauche de la carrure, d’un monopoussoir à 2h et de deux cadrans auxiliaires montre que le boîtier abrite bien plus que des indications calendaires annuelles. Et quiconque a la patience d’attendre jusqu’à minuit (de préférence le 31 décembre) assistera à un spectacle d’une rare beauté, avec le changement instantané et simultané de la date, du jour, du mois et de l’année. Quand on sait que les roues d’un mouvement se meuvent de manière parfaitement continue et plutôt imperceptible, on devine que derrière ce saut instantané se cache un mécanisme particulièrement sophistiqué.
Toutes ces prouesses ont pour écrin un boîtier en platine 950 qui réserve, lui aussi, une surprise. Car il ne s’agit pas d’une construction usuelle, avec attaches du bracelet intégrées à la carrure. Le boîtier rond en trois parties (fond, carrure, lunette) est intégré entre deux brancards, auxquels il est vissé. Seule cette architecture inédite a permis d’ajourer les cornes de manière aussi aérienne et élégante. Ces attaches ouvragées contribuent à faire de la nouvelle référence 5208P un vrai chef-d’œuvre d’esthétique, où construction, mécanique, finitions, matériaux et design s’unissent en parfaite harmonie.
Ce nouveau fleuron Patek Philippe se marie à un bracelet en cuir d’alligator écailles carrées cousu main, de couleur noir mat, fermé par une boucle déployante en platine 950.
En raison de son extrême rareté, la référence 5208P sera exclusivement proposée dans les Salons Patek Philippe de Genève durant la phase initiale de lancement.
Spécificités techniques de la Patek Philippe Grande Complication référence 5208 en platine
Mouvement : Calibre R CH 27 PS QI
Mouvement mécanique à remontage automatique, répétition minutes et petite aiguille de seconde. Chronographe monopoussoir avec roue à colonnes, aiguille de chronographe, compteurs 60 minutes et 12 heures. Quantième perpétuel instantané avec jour, date, mois, année bissextile et indication jour/nuit par guichets. Phases de lune.
Répétition minutes frappant les heures sur le 1er timbre, les minutes sur le 2e timbre et les quarts sur les deux timbres.
Diamètre : 32 mm (mouvement répétition minutes et chronographe 28 mm ; quantième perpétuel instantané 32 mm)
Hauteur : 10,35 mm
Nombre de composants : 701
Mouvement répétition minutes : 331
Mécanisme de chronographe : 160
Mécanisme de quantième perpétuel instantané : 210
Nombre de rubis : 58
Balancier : Gyromax
Fréquence : 21 600 alternances par heure (3 Hz)
Spiral : Spiromax
Echappement : Pulsomax (ancre et roue d’ancre en Silinvar)
Piton : Mobile
Réserve de marche : Max. 48 heures
Fonctions :
Couronne à deux positions à 3h :
- poussée : remontage du mouvement
- tirée : mise à l’heure
Poussoir de chronographe à 2h
Monopoussoir à trois temps: mise en marche, arrêt et remise à zéro
Affichages :
Aiguilles des heures et des minutes au centre
Aiguille de chronographe (trotteuse) au centre
Cadrans auxiliaires :
- compteur 60 minutes entre 3h et 4h
- compteur 12 heures entre 8h et 9h
- petite seconde à 6h
Guichets :
- jour entre 10h et 11h
- date à 12h
- mois entre 1h et 2h
- phases de lune à 6h
- indication jour/nuit entre 7h et 8h
- année bissextile entre 4h et 5h
Boutons correcteurs :
- correction du jour entre 11h et 12h
- correction du mois entre 12h et 13h
- correction de la phase de lune entre 5h et 6h
- correction de la date entre 6h et 7h
Livrée avec un crayon correcteur en ébène incrusté d’or gris 18 carats
Signe distinctif : Poinçon Patek Philippe
Boîtier : platine 950 avec cornes ouvragées, livré avec un fond plein en platine et un fond en verre saphir interchangeables, diamant d’environ 0,02 carat serti à l’entrecornes à 6h
Dimensions :
Diamètre : 42 mm
Epaisseur : 15,70 mm
Entrecornes : 22 mm
Verrou : En platine 950, intégré dans le boîtier, pour l'activation de la répétition minutes
Cadran : Or 18 carats de couleur anthracite satiné soleil 11 index appliques en or gris 18 carats de style « obus »
Aiguilles des heures et des minutes en or gris 18 carats de type « dauphine »
Aiguille de chronographe de style «bâton» avec contrepoids, en or gris 18 carats peinte en blanc
Aiguilles des secondes et des compteurs 12 heures et 60 minutes de type « bâton » en or gris 18 carats peintes en blanc
Minuterie « chemin de fer » sur le pourtour du cadran
Cadres frappés en or gris diamanté poli pour les guichets de la date, du jour et du mois
Bracelet : alligator écailles carrées noir mat, cousu main, avec boucle déployante en platine
Mouvement mécanique à remontage automatique, répétition minutes et petite aiguille de seconde. Chronographe monopoussoir avec roue à colonnes, aiguille de chronographe, compteurs 60 minutes et 12 heures. Quantième perpétuel instantané avec jour, date, mois, année bissextile et indication jour/nuit par guichets. Phases de lune.
Répétition minutes frappant les heures sur le 1er timbre, les minutes sur le 2e timbre et les quarts sur les deux timbres.
Diamètre : 32 mm (mouvement répétition minutes et chronographe 28 mm ; quantième perpétuel instantané 32 mm)
Hauteur : 10,35 mm
Nombre de composants : 701
Mouvement répétition minutes : 331
Mécanisme de chronographe : 160
Mécanisme de quantième perpétuel instantané : 210
Nombre de rubis : 58
Balancier : Gyromax
Fréquence : 21 600 alternances par heure (3 Hz)
Spiral : Spiromax
Echappement : Pulsomax (ancre et roue d’ancre en Silinvar)
Piton : Mobile
Réserve de marche : Max. 48 heures
Fonctions :
Couronne à deux positions à 3h :
- poussée : remontage du mouvement
- tirée : mise à l’heure
Poussoir de chronographe à 2h
Monopoussoir à trois temps: mise en marche, arrêt et remise à zéro
Affichages :
Aiguilles des heures et des minutes au centre
Aiguille de chronographe (trotteuse) au centre
Cadrans auxiliaires :
- compteur 60 minutes entre 3h et 4h
- compteur 12 heures entre 8h et 9h
- petite seconde à 6h
Guichets :
- jour entre 10h et 11h
- date à 12h
- mois entre 1h et 2h
- phases de lune à 6h
- indication jour/nuit entre 7h et 8h
- année bissextile entre 4h et 5h
Boutons correcteurs :
- correction du jour entre 11h et 12h
- correction du mois entre 12h et 13h
- correction de la phase de lune entre 5h et 6h
- correction de la date entre 6h et 7h
Livrée avec un crayon correcteur en ébène incrusté d’or gris 18 carats
Signe distinctif : Poinçon Patek Philippe
Boîtier : platine 950 avec cornes ouvragées, livré avec un fond plein en platine et un fond en verre saphir interchangeables, diamant d’environ 0,02 carat serti à l’entrecornes à 6h
Dimensions :
Diamètre : 42 mm
Epaisseur : 15,70 mm
Entrecornes : 22 mm
Verrou : En platine 950, intégré dans le boîtier, pour l'activation de la répétition minutes
Cadran : Or 18 carats de couleur anthracite satiné soleil 11 index appliques en or gris 18 carats de style « obus »
Aiguilles des heures et des minutes en or gris 18 carats de type « dauphine »
Aiguille de chronographe de style «bâton» avec contrepoids, en or gris 18 carats peinte en blanc
Aiguilles des secondes et des compteurs 12 heures et 60 minutes de type « bâton » en or gris 18 carats peintes en blanc
Minuterie « chemin de fer » sur le pourtour du cadran
Cadres frappés en or gris diamanté poli pour les guichets de la date, du jour et du mois
Bracelet : alligator écailles carrées noir mat, cousu main, avec boucle déployante en platine