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Portrait de Stéphane Adjamian : des goûts horlogers éclectiques et une préférence pour le vintage


En plus de sa passion pour la photographie, pour les belles chaussures et les voitures anciennes, Stéphane Adjamian est également un féru d’horlogerie qui a passé une grande partie de sa vie professionnelle entouré de montres… Cartier, il y a quelques années et Piaget aujourd’hui*, cet homme de goût possède une jolie collection de garde-temps qu’il nous présente à travers ce portrait.



Votre toute première montre ?
Je m’en souviens comme si c’était hier : nous étions allés avec ma mère au Printemps La Valentine acheter pour mon anniversaire une Swatch transparente Jelly ainsi qu’un tee-shirt New Man dont les inscriptions étaient de la même couleur, du jaune du rouge et du bleu.

Je dois avoir une photo qui traîne quelque part.
 
Ensuite, pour mes 18 ans, j’ai eu une montre Façonnable et pour mes 20 ans, une Longines Dolce Vita rectangulaire. Je les ai encore aujourd’hui : hormis la Swatch.
 
Votre dernier achat en date ?
Les dernières sont des Jacques Bianchi pour mes garçons et moi-même. Pour le lien avec Marseille ; elles sont numérotées du jour de naissance de chacun, 09 pour Arsène, 17 pour César et 28 pour moi.

J’ai vraiment une affection toute particulière pour cette montre.
 
Depuis, on m’a offert une BND que j’aime beaucoup pour l’histoire autour de cette pièce et de son fondateur, une MAT Piccobello qui est la montre que je porte le plus souvent car je la trouve très réussie, très agréable à porter en toutes occasions.
 
Puis enfin, une affection toute particulière pour ma Grandval faite par mon ami Thomas et que je porte avec beaucoup de fierté aussi. J’aime me dire qu’un fou passionné a lancé sa propre collection avec ses propres finances, seul. Bravo.
 
Votre prochain achat ?
J’aimerais bien trouver une Rolex Air King 5700 et une Cartier Tank Américaine chronoreflex, mouvement Piaget Quartz mais extra plate, un twist d’élégance et de sportivité.

Ou encore, une Chopard 1860 or jaune de la fin des années 90 ; les collections LUC sont magnifiques et méconnues.
 
Idéalement, j’aimerais aussi une Cartier Tortue Chronomonopoussoir en or jaune de la collection CPCP sortie en 1998.

J’en ai rêvé lorsque je travaillais chez Cartier, cette pièce m’a toujours procuré une émotion particulière. Et puis enfin, des Japonais comme Kikuchi Nakagawa ou Naoya Hida me donnent envie de les découvrir.
 
Etes-vous plutôt un acheteur réfléchi ou compulsif ?
Je prends mon temps, j’ai la chance de travailler dans ce milieu et de pouvoir essayer différentes pièces, entre ce qu’on imagine et la réalité, il y a souvent un gap.
 
Les trois caractéristiques pour qu’une montre vous plaise ?
Il n’y a qu’une seule caractéristique qui est importante pour moi : l’émotion qu’elle me procure ! Toutes mes montres me parlent, me font passer des émotions quand je les porte.
 
Je ne possède pas de montres « spéculatives ». Autant une Danieljeanrichard Bressel qu’on m’a offerte, une Panerai PAM 0025, une GP Monte Carlo 1965, une Granval Atlantique, une Bianchi JB200 ou dernièrement, la Picobello de chez MAT. Toutes me procurent un plaisir au porté.
 
J’aime être ambassadeur de ma montre et expliquer ce qu’elle est ; j’aime faire découvrir, partager des Maisons et des modèles.
 
Vos trois marques préférées ?
- Cartier, car ce sont mes premières découvertes réellement horlogères, notamment la collection CPCP, surtout lorsque j’ai eu la chance d’aller à la manufacture et de rencontrer les horlogers qui les créaient. Une vraie claque.

- ⁠Piaget, car c’est une Maison qui mérite d’être découverte. Piaget s’explique, se raconte et lorsqu’on tombe dedans, on en devient éperdument amoureux.

- ⁠Puis Girard Perregaux depuis très longtemps : le côté innovation, sport automobile et l’histoire avec Luigi Macaluso.
 
Je suis plutôt vintage que récentes en général. La patine me parle plus que le neuf. Comme pour l’automobile, je préfère une boîte manuelle à des palettes au volant !

*Stéphane Adjamian travaille actuellement pour le détaillant Arije en tant que directeur de la boutique Piaget de la rue Pierre Charon, numéro 50, dans le 8ème arrondissement de Paris. 

Pour découvrir ses photos, son compte Instagram

Montres-de-luxe.com | Publié le 14 Août 2024 | Lu 3501 fois






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