Le travail d’un espion est de trouver de l’information et ensuite, de la transmettre. Et ce, de la manière la plus discrète possible, bien évidemment. Il en va souvent de sa survie ! Dans ce contexte, on comprend l’importance des nouvelles technologies pour ce métier à haut risque.
De nombreux films, de James Bond à Kingsman en passant par La vie des autres mettent en scène des espions utilisant différents gadgets pour récupérer de l’information, la stocker, la protéger et la transmettre.
Naturellement, ce que l’on voit dans les films est souvent « too much », mais pour autant, cela ne signifie pas que ces hommes et ces femmes de l’ombre n’utilisent pas de véritables appareils secrets au quotidien dans leur mission.
De nombreux films, de James Bond à Kingsman en passant par La vie des autres mettent en scène des espions utilisant différents gadgets pour récupérer de l’information, la stocker, la protéger et la transmettre.
Naturellement, ce que l’on voit dans les films est souvent « too much », mais pour autant, cela ne signifie pas que ces hommes et ces femmes de l’ombre n’utilisent pas de véritables appareils secrets au quotidien dans leur mission.
Traveling arrière : Martha, la « femme en blanc » entra au cinéma, s’assit sur un fauteuil en bout de rangée, près de la sortie de secours et, pendant dix minutes, fit semblant de s’intéresser à ce qui se passait à l'écran. Ensuite, elle enfila un pantalon par-dessus sa robe, serra sa veste noire, détacha ses cheveux et se glissa hors de la salle.
Il s'agit là d'un véritable fragment de l'opération « Setoun » et la femme en blanc était officiellement employée aux visas de l'ambassade américaine à Moscou selon certains, ou vice consul selon d’autres. Martha Peterson de son vrai nom était en réalité agent secret de la CIA. Elle fut même l’une des premières femmes agent secret jamais envoyée en Union Soviétique...
Pendant deux ans et demi, son contact russe, « Trigon », alias Alexandre Ogorodnik, a photographié pour le compte des USA, en pleine guerre froide, tous les documents qu'il avait sur son bureau.
Il s'agit là d'un véritable fragment de l'opération « Setoun » et la femme en blanc était officiellement employée aux visas de l'ambassade américaine à Moscou selon certains, ou vice consul selon d’autres. Martha Peterson de son vrai nom était en réalité agent secret de la CIA. Elle fut même l’une des premières femmes agent secret jamais envoyée en Union Soviétique...
Pendant deux ans et demi, son contact russe, « Trigon », alias Alexandre Ogorodnik, a photographié pour le compte des USA, en pleine guerre froide, tous les documents qu'il avait sur son bureau.
Quelques heures ce 15 juillet 1977, après la scène dans le cinéma suivie de voyages en bus, trolleybus, métro puis taxi pour semer ses ennemies, Martha fut arrêtée en flagrant délit par le KGB alors qu’elle laissait un message pour Trigon dans une « boite aux lettres » : une pierre remplie de documents cachée sur un pont à Moscou.
Elle portait sur elle un chrono Hanhart pas comme les autres puisqu’il était doté d’un microphone, avec un fil qui remontait vers sa manche pour rejoindre un enregistreur placé sur son ventre !
Le KBG et la CIA décidèrent de ne rien communiquer sur cette affaire qui ne fut connue que bien plus tard, lorsque Martha sortit son livre en 2012 : « The widow spy ».
Alors qu’Hanhart connait un beau succès avec notamment, son chrono 417 ES porté par Steve, le « king of cool », ce modèle Hanhart Espion (exposé chez Les Montres Lassaussois) datant des années 50/70 illustre parfaitement toute l’ingéniosité des technologies allemandes de l’époque.
Ce chrono bicompax Hanhart en acier (39 mm) avec cadran noir ou blanc était donc doté d’un mini microphone Minifon allemand de chez Protona ; ce dernier était dissimulé dans le boitier dont le fond était perforé sur tout le pourtour afin de permettre au micro d’enregistrer les conversations. Le câble sortait par le côté gauche de la boite et était dissimulé sous la chemise -forcément- à manches longues de l’espion.
Point important, le chrono ne fonctionnait pas puisque la présence du micro empêchait l’installation d’un mouvement horloger ! Pour autant, la montre avait tout d’une vraie (même si les poussoirs ne fonctionnaient pas non plus), le fond de boitier indiquait 17 ou 21 rubis, Antimagnetic, Autocompensating, Shockproof et Made in Germany.
A noter que certains modèles portaient comme marque Protona et non Hanhart. Précisons également qu’en plus des montres, on pouvait par exemple trouver les microphones Minifon dans des poupées.
Quant à l’espionne américaine, elle fut par chance relâchée quelques heures après son arrestation (le KBG et la CIA décidèrent de ne rien communiquer sur cette affaire) et fut déclarée dans le même temps « persona non grata » en URSS… De son côté, Trigon utilisa sa pilule de cyanure quelques temps plus tard.
Aucune réédition de ce modèle n’est prévue…
Boutique Emile Leon
8 rue Royale - Paris 8
Elle portait sur elle un chrono Hanhart pas comme les autres puisqu’il était doté d’un microphone, avec un fil qui remontait vers sa manche pour rejoindre un enregistreur placé sur son ventre !
Le KBG et la CIA décidèrent de ne rien communiquer sur cette affaire qui ne fut connue que bien plus tard, lorsque Martha sortit son livre en 2012 : « The widow spy ».
Alors qu’Hanhart connait un beau succès avec notamment, son chrono 417 ES porté par Steve, le « king of cool », ce modèle Hanhart Espion (exposé chez Les Montres Lassaussois) datant des années 50/70 illustre parfaitement toute l’ingéniosité des technologies allemandes de l’époque.
Ce chrono bicompax Hanhart en acier (39 mm) avec cadran noir ou blanc était donc doté d’un mini microphone Minifon allemand de chez Protona ; ce dernier était dissimulé dans le boitier dont le fond était perforé sur tout le pourtour afin de permettre au micro d’enregistrer les conversations. Le câble sortait par le côté gauche de la boite et était dissimulé sous la chemise -forcément- à manches longues de l’espion.
Point important, le chrono ne fonctionnait pas puisque la présence du micro empêchait l’installation d’un mouvement horloger ! Pour autant, la montre avait tout d’une vraie (même si les poussoirs ne fonctionnaient pas non plus), le fond de boitier indiquait 17 ou 21 rubis, Antimagnetic, Autocompensating, Shockproof et Made in Germany.
A noter que certains modèles portaient comme marque Protona et non Hanhart. Précisons également qu’en plus des montres, on pouvait par exemple trouver les microphones Minifon dans des poupées.
Quant à l’espionne américaine, elle fut par chance relâchée quelques heures après son arrestation (le KBG et la CIA décidèrent de ne rien communiquer sur cette affaire) et fut déclarée dans le même temps « persona non grata » en URSS… De son côté, Trigon utilisa sa pilule de cyanure quelques temps plus tard.
Aucune réédition de ce modèle n’est prévue…
Boutique Emile Leon
8 rue Royale - Paris 8