Cette belle exposition va explorer le thème de la mesure sous toutes ses coutures ! Construite en partenariat avec le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), elle fait écho à un événement majeur de l’automne 2018 : la redéfinition de quatre des sept unités de base du Système international d’unités (SI), le kilogramme, l’ampère, le kelvin et la mole.
Ces nouvelles définitions poursuivent l’ambition d’universalité et de dématérialisation au cœur de la création du Système international d’unités, mais aussi de dissémination à l’international.
Destinée à un large public, l’exposition révèle aux visiteurs l’omniprésence de la mesure dans notre quotidien et son rôle d’aide à la décision : le temps qui passe, la vitesse de notre voiture, notre poids, le « la » en musique, les gigaoctets de nos ordinateurs… Ce n’est pas compliqué, sans la mesure, l’humain n’aurait tout simplement pas de repère !
La mesure fait partie intégrante de notre société, tellement évidente et inévitable qu’elle se fait oublier. La mesure est néanmoins essentielle et indispensable à l’humanité pour échanger et innover en toute confiance.
Par exemple, la mesure du temps de travail fait partie, depuis le XIXe siècle, des éléments indispensables à la gestion des entreprises. Sur un ancêtre des pointeuses modernes, installée au début du XXe siècle dans une imprimerie parisienne, les employés, au nombre maximal de 150, enregistraient leurs heures d’entrée et de sortie en « pointant » l’index sur le numéro qui leur était attribué. Une bande de papier permettait, chaque semaine, de connaître les horaires de travail des employés. Chaque retard y était inscrit en rouge.
L’exposition accueille les visiteurs dans une mise en scène d’un intérieur d’habitation avec une profusion d’objets actuels puis les invite à une découverte de la mesure déclinée autour de cinq grands thèmes : la mesure de l’homme, l’acte de la mesure, unités et étalons, de l’étalon à l’étal, les usages de la mesure.
Unités et étalons
Le Système international d’unités (SI) repose sur 7 unités de base et un grand nombre d’unités dérivées. L’année 2018 est marquée par la redéfinition de 4 d’entre elles et voit disparaître le dernier étalon matériel : le kilogramme.
Un échantillon de 90 mesures en provenance d’Europe, d’Asie, et d’Amérique, révèle l’incroyable diversité qui existait avant la ratification du traité de la Convention du mètre. Tel le « la » qui permet à chaque musicien de l’orchestre d’accorder son instrument, le SI gère au niveau planétaire, l’ensemble des unités de mesure indispensables à tous les échanges.
Au cœur de l’exposition, les visiteurs découvrent les 7 unités de base, symbolisées chacune par un objet : le kilogramme, le kelvin, la mole, l’ampère, la seconde, le mètre et la candela. Cet espace explique en détail pourquoi et comment sont définies chacune de ces unités fondamentales qui permettent de quantifier le monde.
Un cabinet de curiosités métrologiques réunit une série d’objets étonnants, d’instruments de mesure non conformes au SI, d’unités disparues... Certaines subsistent au temps comme les « chevaux » pour la puissance des automobiles ou encore les « pieds » pour l’altitude des avions.
Un parcours dans la collection permanente complète l’exposition temporaire en mettant un coup de projecteur sur une sélection d’objets emblématiques dans l’histoire de la mesure.
Ces nouvelles définitions poursuivent l’ambition d’universalité et de dématérialisation au cœur de la création du Système international d’unités, mais aussi de dissémination à l’international.
Destinée à un large public, l’exposition révèle aux visiteurs l’omniprésence de la mesure dans notre quotidien et son rôle d’aide à la décision : le temps qui passe, la vitesse de notre voiture, notre poids, le « la » en musique, les gigaoctets de nos ordinateurs… Ce n’est pas compliqué, sans la mesure, l’humain n’aurait tout simplement pas de repère !
La mesure fait partie intégrante de notre société, tellement évidente et inévitable qu’elle se fait oublier. La mesure est néanmoins essentielle et indispensable à l’humanité pour échanger et innover en toute confiance.
Par exemple, la mesure du temps de travail fait partie, depuis le XIXe siècle, des éléments indispensables à la gestion des entreprises. Sur un ancêtre des pointeuses modernes, installée au début du XXe siècle dans une imprimerie parisienne, les employés, au nombre maximal de 150, enregistraient leurs heures d’entrée et de sortie en « pointant » l’index sur le numéro qui leur était attribué. Une bande de papier permettait, chaque semaine, de connaître les horaires de travail des employés. Chaque retard y était inscrit en rouge.
L’exposition accueille les visiteurs dans une mise en scène d’un intérieur d’habitation avec une profusion d’objets actuels puis les invite à une découverte de la mesure déclinée autour de cinq grands thèmes : la mesure de l’homme, l’acte de la mesure, unités et étalons, de l’étalon à l’étal, les usages de la mesure.
Unités et étalons
Le Système international d’unités (SI) repose sur 7 unités de base et un grand nombre d’unités dérivées. L’année 2018 est marquée par la redéfinition de 4 d’entre elles et voit disparaître le dernier étalon matériel : le kilogramme.
Un échantillon de 90 mesures en provenance d’Europe, d’Asie, et d’Amérique, révèle l’incroyable diversité qui existait avant la ratification du traité de la Convention du mètre. Tel le « la » qui permet à chaque musicien de l’orchestre d’accorder son instrument, le SI gère au niveau planétaire, l’ensemble des unités de mesure indispensables à tous les échanges.
Au cœur de l’exposition, les visiteurs découvrent les 7 unités de base, symbolisées chacune par un objet : le kilogramme, le kelvin, la mole, l’ampère, la seconde, le mètre et la candela. Cet espace explique en détail pourquoi et comment sont définies chacune de ces unités fondamentales qui permettent de quantifier le monde.
Un cabinet de curiosités métrologiques réunit une série d’objets étonnants, d’instruments de mesure non conformes au SI, d’unités disparues... Certaines subsistent au temps comme les « chevaux » pour la puissance des automobiles ou encore les « pieds » pour l’altitude des avions.
Un parcours dans la collection permanente complète l’exposition temporaire en mettant un coup de projecteur sur une sélection d’objets emblématiques dans l’histoire de la mesure.
Autour de l’expo un atelier : « Si le temps m’était conté »
Tout a commencé avec un bâton planté dans le sol : le gnomon. Ce n’est qu’avec le cadran solaire et ses multiples formes que l’on obtient une plus grande précision. Trop dépendants des conditions météorologiques, ces instruments seront remplacés par des garde-temps tels que clepsydres ou sabliers.
C’est le XIVe siècle qui apportera les horloges mécaniques : d’abord simples, elles connurent au XVIIIe siècle un degré de perfectionnement rarement dépassé depuis, grâce aux travaux d’horlogers comme Breguet, Janvier et bien d’autres. Cet atelier existe également en version « enfants » et « adolescents ».
C’est le XIVe siècle qui apportera les horloges mécaniques : d’abord simples, elles connurent au XVIIIe siècle un degré de perfectionnement rarement dépassé depuis, grâce aux travaux d’horlogers comme Breguet, Janvier et bien d’autres. Cet atelier existe également en version « enfants » et « adolescents ».