Plus simple, plus rapide et plus efficace que la science n’aurait osé l’imaginer : insensible à la pesanteur, réduisant de manière spectaculaire les erreurs d’isochronisme, potentiellement plus facile à fabriquer et capable de mesurer le temps avec une précision phénoménale au 5/10 000e de seconde, en attendant probablement mieux demain…
« TAG Heuer balaie trois siècles de conventions autour de la régulation mécanique du couple balancier/spiral pour créer un organe réglant mécanique totalement inédit » assure la marque dans son communiqué.
Elle vient en effet de dévoiler en ce début d’année 2012 un nouveau Concept Watch : un chronographe au 5/10 000e de seconde oscillant à 1000 hz, soit… 7 200 000 alternances par heure !
En 2010, TAG Heuer avait déjà présenté la Grand Carrera Pendulum Concept, dotée du premier organe réglant au monde dans lequel le spiral traditionnel était remplacé par un champ magnétique.
Dans la lignée du chronographe Calibre 360 de TAG Heuer (2005), qui mesure et affiche les 1/100es de seconde avec une fréquence de 50 hz, le Pendulum Concept 6 hz, encore en phase de développement, a confirmé le statut de TAG Heuer en tant que pionnier inégalé des hautes fréquences.
« TAG Heuer balaie trois siècles de conventions autour de la régulation mécanique du couple balancier/spiral pour créer un organe réglant mécanique totalement inédit » assure la marque dans son communiqué.
Elle vient en effet de dévoiler en ce début d’année 2012 un nouveau Concept Watch : un chronographe au 5/10 000e de seconde oscillant à 1000 hz, soit… 7 200 000 alternances par heure !
En 2010, TAG Heuer avait déjà présenté la Grand Carrera Pendulum Concept, dotée du premier organe réglant au monde dans lequel le spiral traditionnel était remplacé par un champ magnétique.
Dans la lignée du chronographe Calibre 360 de TAG Heuer (2005), qui mesure et affiche les 1/100es de seconde avec une fréquence de 50 hz, le Pendulum Concept 6 hz, encore en phase de développement, a confirmé le statut de TAG Heuer en tant que pionnier inégalé des hautes fréquences.
En 2011, TAG Heuer a lancé le Mikrotimer Flying 1000, premier chronographe mécanique au monde cadencé à 500 hz.
Équipé d’un organe réglant révolutionnaire sans balancier avec deux échappements, le Mikrotimer oscille à 3,6 millions d’alternances par heure, soit une fréquence 125 fois plus élevée qu’un chronographe suisse classique.
L’aiguille centrale du chronographe réalise dix tours complets par seconde ! Commercialisé avec succès, le Mikrotimer a été élu Montre Sport de l’année lors du Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2011. C’est d’ailleurs la septième fois en dix ans que la marque du groupe LVMH est récompensée par le jury pour ses prouesses en matière de design et d’ingénierie.
En 2012, place au Mikrogirder, qui s’annonce comme « l’avancée la plus importante jamais réalisée en ingénierie horlogère par TAG Heuer : une technologie radicalement novatrice qui promet de bouleverser entièrement le cœur même de la montre, à savoir son organe réglant ». Plus que le Pendulum ou le Mikrotimer, le Mikrogirder représente une rupture totale avec le système traditionnel mis au point par Christiaan Huygens il y a trois siècles et qui demeure la référence chez les fabricants de montres mécaniques.
Dans l’univers de l’horlogerie suisse, la précision des garde-temps est certifiée par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC). Toutefois, le certificat qui en résulte ne concerne que les fonctions montre (heures-minutes-secondes) et non la fonction chronographe.
Afin de garantir un niveau de qualité et de précision ultime en matière de chronographe, TAG Heuer développe actuellement un protocole de référence qui devrait bientôt faire office de standard principal. Pour y parvenir, la marque doit être en mesure de fabriquer des garde-temps affichant une précision au moins dix fois supérieure à celle des chronographes actuellement commercialisés, de manière à pouvoir contrôler ceux-ci convenablement. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles, au 21e siècle, l’équipe de R&D de TAG Heuer s’est tellement employée à repousser les limites de la haute fréquence, passant de 4 hz à 1000 hz en tout juste sept ans !
Rappelons que la régulation d’une montre mécanique traditionnelle est assurée par le couple balancier-spiral, inventé par Christiaan Huygens en 1675. Au fil des siècles, tous les aspects de cet organe réglant ont été modifiés, améliorés, optimisés et perfectionnés. « Pourtant, chaque innovation continue de s’inspirer de l’ancien système de Huygens, offrant seulement un compromis sans tendre vers la solution idéale » souligne le communiqué de la marque.
Et d’ajouter : « malgré son esthétique et sa grande fiabilité, le système de Huygens présente des limites en termes de précision, de sensibilité à la pesanteur et de dilatation thermique, outre le fait qu’il lui est pratiquement impossible d’atteindre une fréquence de 500 hz ».
Pour y remédier, l’équipe d’ingénieurs et de maîtres-horlogers TAG Heuer a pris une décision radicale : tirer un trait sur le couple balancier-spiral et tout recommencer à zéro en s’inspirant des théories mécaniques. L’objectif : totalement réinventer l’organe réglant de la montre mécanique, tout comme Christian Huygens l’avait fait plus de trois siècles plus tôt.
Conçu, développé et fabriqué en interne au sein du laboratoire R&D de TAG Heuer à La Chaux-de-Fonds (Suisse), le Mikrogirder s’annonce comme « l’organe réglant mécanique le plus rapide jamais élaboré et testé ». Balayant trois siècles de conventions horlogères dans la façon de générer, stocker et réguler l’énergie mécanique, le Mikrogirder ouvre une ère prometteuse, laissant entrevoir de nouveaux mouvements potentiellement plus puissants et plus efficients, avec un fractionnement du temps encore plus poussé.
Fort d’une précision au 5/10.000e ou au 1/2.000e de seconde encore jamais observée, le Mikrogirder est un organe réglant entièrement inédit : il s’agit d’un système combinant un coupleur/poutre et un excitateur associé à un oscillateur linéaire (et non un ressort classique en forme de spirale) vibrant de manière isochrone selon angle très faible, contrairement à une montre traditionnelle qui vibre selon un angle allant jusqu’à 320 degrés.
« Ce système présente de nombreux avantages » assure la marque. Avec un spiral traditionnel, la pesanteur due à la masse est un inconvénient majeur. Avec le Mikrogirder, ce problème n’a plus lieu d’être. Il n’y a plus aucune perte d’amplitude et la fréquence du mouvement peut être modulée selon un très large spectre sans trop solliciter la réserve de marche.
À la clé, ce devrait déboucher sur des progrès significatifs en termes de précision (fractionnement du temps) et de performances (précision et stabilité de la fréquence). Le rendement énergétique du Mikrogirder devrait permettre aux chronographes TAG Heuer d’atteindre un niveau de ultra-hautes fréquences encore insoupçonnable il y a peu. Dix brevets sont en cours de dépôt pour cette innovation.
Les statistiques sont tout bonnement ahurissantes : 1000 hz = 1/2000e = 5/10 000e de seconde = 7 200 000 alternances par heure. En comparaison, une montre classique est cadencée à 4 hz, soit seulement 28 800 alternances par heure. Le Mikrogirder est 250 fois plus rapide !
Avec son système à double fréquence, le Mikrogirder assure précision et chronométrage par le biais de deux chaînes autonomes. Toute interférence étant impossible entre la chaîne « normale » et la chaîne « haute fréquence », la précision s’en trouve accrue.
De la même façon, c’est l’utilisateur qui décide de passer ou non sur la chaîne à haute fréquence, ce qui permet d'augmenter la réserve de marche et de réduire considérablement l’usure des composants. Enfin, le système de double fréquence offre une lisibilité optimale. La plus petite fraction temporelle, 1/100e, 1/1000e et 1/2000e (5/10 000e) de seconde, s’affiche sur une aiguille centrale effectuant le chiffre inimaginable de 20 révolutions complètes par seconde autour du cadran. Par ailleurs, à l’instar du Mikrotimer Flying 1000, la configuration du cadran favorise une lecture facile et rapide de l’unité de temps grâce à trois échelles, dont deux externes et une à 6 heures affichant les 5/10000 ou 1/2000es de seconde.
Fidèle à son leitmotiv « Technologie et Design », TAG Heuer a incorporé ce chef d’œuvre d’ingénierie mécanique au sein d’un nouveau boîtier de chronographe asymétrique. Si la position de la couronne à 12 heures est inspirée des chronomètres Heuer au 1/100e de seconde des années 1920, le design général est résolument avant-gardiste.
La forme audacieuse et la grande ouverture du boîtier visent à améliorer la lisibilité, tandis que le design du cadran permet de voir à l’œuvre l’organe réglant Mikrogirder. Nouvelle Concept Watch TAG Heuer, ce modèle pourrait très bien être commercialisé, comme la plupart des créations mises au point au cours des dix dernières années. On pense notamment à la Monaco V4, au Calibre 360, à la Monaco 24, au Mikrograph 100, et, depuis fin 2011, au Mikrotimer Flying 1000.
Équipé d’un organe réglant révolutionnaire sans balancier avec deux échappements, le Mikrotimer oscille à 3,6 millions d’alternances par heure, soit une fréquence 125 fois plus élevée qu’un chronographe suisse classique.
L’aiguille centrale du chronographe réalise dix tours complets par seconde ! Commercialisé avec succès, le Mikrotimer a été élu Montre Sport de l’année lors du Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2011. C’est d’ailleurs la septième fois en dix ans que la marque du groupe LVMH est récompensée par le jury pour ses prouesses en matière de design et d’ingénierie.
En 2012, place au Mikrogirder, qui s’annonce comme « l’avancée la plus importante jamais réalisée en ingénierie horlogère par TAG Heuer : une technologie radicalement novatrice qui promet de bouleverser entièrement le cœur même de la montre, à savoir son organe réglant ». Plus que le Pendulum ou le Mikrotimer, le Mikrogirder représente une rupture totale avec le système traditionnel mis au point par Christiaan Huygens il y a trois siècles et qui demeure la référence chez les fabricants de montres mécaniques.
Dans l’univers de l’horlogerie suisse, la précision des garde-temps est certifiée par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC). Toutefois, le certificat qui en résulte ne concerne que les fonctions montre (heures-minutes-secondes) et non la fonction chronographe.
Afin de garantir un niveau de qualité et de précision ultime en matière de chronographe, TAG Heuer développe actuellement un protocole de référence qui devrait bientôt faire office de standard principal. Pour y parvenir, la marque doit être en mesure de fabriquer des garde-temps affichant une précision au moins dix fois supérieure à celle des chronographes actuellement commercialisés, de manière à pouvoir contrôler ceux-ci convenablement. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles, au 21e siècle, l’équipe de R&D de TAG Heuer s’est tellement employée à repousser les limites de la haute fréquence, passant de 4 hz à 1000 hz en tout juste sept ans !
Rappelons que la régulation d’une montre mécanique traditionnelle est assurée par le couple balancier-spiral, inventé par Christiaan Huygens en 1675. Au fil des siècles, tous les aspects de cet organe réglant ont été modifiés, améliorés, optimisés et perfectionnés. « Pourtant, chaque innovation continue de s’inspirer de l’ancien système de Huygens, offrant seulement un compromis sans tendre vers la solution idéale » souligne le communiqué de la marque.
Et d’ajouter : « malgré son esthétique et sa grande fiabilité, le système de Huygens présente des limites en termes de précision, de sensibilité à la pesanteur et de dilatation thermique, outre le fait qu’il lui est pratiquement impossible d’atteindre une fréquence de 500 hz ».
Pour y remédier, l’équipe d’ingénieurs et de maîtres-horlogers TAG Heuer a pris une décision radicale : tirer un trait sur le couple balancier-spiral et tout recommencer à zéro en s’inspirant des théories mécaniques. L’objectif : totalement réinventer l’organe réglant de la montre mécanique, tout comme Christian Huygens l’avait fait plus de trois siècles plus tôt.
Conçu, développé et fabriqué en interne au sein du laboratoire R&D de TAG Heuer à La Chaux-de-Fonds (Suisse), le Mikrogirder s’annonce comme « l’organe réglant mécanique le plus rapide jamais élaboré et testé ». Balayant trois siècles de conventions horlogères dans la façon de générer, stocker et réguler l’énergie mécanique, le Mikrogirder ouvre une ère prometteuse, laissant entrevoir de nouveaux mouvements potentiellement plus puissants et plus efficients, avec un fractionnement du temps encore plus poussé.
Fort d’une précision au 5/10.000e ou au 1/2.000e de seconde encore jamais observée, le Mikrogirder est un organe réglant entièrement inédit : il s’agit d’un système combinant un coupleur/poutre et un excitateur associé à un oscillateur linéaire (et non un ressort classique en forme de spirale) vibrant de manière isochrone selon angle très faible, contrairement à une montre traditionnelle qui vibre selon un angle allant jusqu’à 320 degrés.
« Ce système présente de nombreux avantages » assure la marque. Avec un spiral traditionnel, la pesanteur due à la masse est un inconvénient majeur. Avec le Mikrogirder, ce problème n’a plus lieu d’être. Il n’y a plus aucune perte d’amplitude et la fréquence du mouvement peut être modulée selon un très large spectre sans trop solliciter la réserve de marche.
À la clé, ce devrait déboucher sur des progrès significatifs en termes de précision (fractionnement du temps) et de performances (précision et stabilité de la fréquence). Le rendement énergétique du Mikrogirder devrait permettre aux chronographes TAG Heuer d’atteindre un niveau de ultra-hautes fréquences encore insoupçonnable il y a peu. Dix brevets sont en cours de dépôt pour cette innovation.
Les statistiques sont tout bonnement ahurissantes : 1000 hz = 1/2000e = 5/10 000e de seconde = 7 200 000 alternances par heure. En comparaison, une montre classique est cadencée à 4 hz, soit seulement 28 800 alternances par heure. Le Mikrogirder est 250 fois plus rapide !
Avec son système à double fréquence, le Mikrogirder assure précision et chronométrage par le biais de deux chaînes autonomes. Toute interférence étant impossible entre la chaîne « normale » et la chaîne « haute fréquence », la précision s’en trouve accrue.
De la même façon, c’est l’utilisateur qui décide de passer ou non sur la chaîne à haute fréquence, ce qui permet d'augmenter la réserve de marche et de réduire considérablement l’usure des composants. Enfin, le système de double fréquence offre une lisibilité optimale. La plus petite fraction temporelle, 1/100e, 1/1000e et 1/2000e (5/10 000e) de seconde, s’affiche sur une aiguille centrale effectuant le chiffre inimaginable de 20 révolutions complètes par seconde autour du cadran. Par ailleurs, à l’instar du Mikrotimer Flying 1000, la configuration du cadran favorise une lecture facile et rapide de l’unité de temps grâce à trois échelles, dont deux externes et une à 6 heures affichant les 5/10000 ou 1/2000es de seconde.
Fidèle à son leitmotiv « Technologie et Design », TAG Heuer a incorporé ce chef d’œuvre d’ingénierie mécanique au sein d’un nouveau boîtier de chronographe asymétrique. Si la position de la couronne à 12 heures est inspirée des chronomètres Heuer au 1/100e de seconde des années 1920, le design général est résolument avant-gardiste.
La forme audacieuse et la grande ouverture du boîtier visent à améliorer la lisibilité, tandis que le design du cadran permet de voir à l’œuvre l’organe réglant Mikrogirder. Nouvelle Concept Watch TAG Heuer, ce modèle pourrait très bien être commercialisé, comme la plupart des créations mises au point au cours des dix dernières années. On pense notamment à la Monaco V4, au Calibre 360, à la Monaco 24, au Mikrograph 100, et, depuis fin 2011, au Mikrotimer Flying 1000.