Cent pièces cultes et fondamentales dans le développement de l’Homme sur cette planète, c’est ce que propose cette belle et originale exposition qui se tiendra au musée des Beaux-Arts de la ville de Valenciennes (Nord) du 19 avril et jusqu’au 22 juillet 2018.
Et parmi ces cent objets qui ont marqué notre Histoire, un chronomètre de marine. Il est intéressant de noter que les organisateurs de cette exposition –dont le British Museum- aient pensé à inclure cet instrument au sein de cette collection. En effet, il faut savoir que sans ces chronomètres, il aurait été quasiment impossible aux marins du 18ème et 19ème, de partir à la découverte de notre terre.
Rappelons qu’un chronomètre de marine est « une horloge de bord » ultra-précise pour l’époque, qui était utilisée à bord de navires comme une base de mesure du temps portable. Pour le Royaume-Uni la maitrise de la mer revêtait alors un caractère stratégique. La puissance économique et militaire de l’île en dépendait. Tout simplement.
Les députés réfléchirent donc à une manière de réduire le nombre des naufrages. Ils conclurent que les voyages gagneraient en sécurité si les navires disposaient d’instruments d’horlogerie plus précis. A l’époque en effet, les navigateurs, lors des voyages au long cours, se référaient aux astres et notamment aux étoiles, pour se diriger.
La connaissance précise de l’heure permit d’établir la longitude et ainsi, de déterminer la position du navire sur l’océan. Le parlement anglais vota alors le fameux Longitude Act en 1714, une loi qui offrait une prime de 20 000 Livres à l’inventeur d’une horloge précise au degré de longitude près. C’est John Harrison, spécialiste de la micromécanique qui remporta la mise, avec une horloge d’une précision inégalée.
Le chronomètre présenté lors de cette exposition n’a pas de marque mais on sait qu’il a été fabriqué vers 1800 à Londres et utilisé en 1831 pour le HMS Beagle, le navire à bord duquel Charles Darwin fit le tour du monde. Ce voyage allait permettre à Darwin d’énoncer sa fameuse théorie de l’évolution, celle-là même qui révolutionna l’idée qu’on avait du temps en laissant entendre que la vie sur terre pouvait avoir commencé des millions d’années plus tôt qu’on ne le pensait jusque-là.
Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Depuis sa rénovation de 1995, le musée des Beaux-Arts de la Ville de Valenciennes développe une politique culturelle généreuse, en faveur des visiteurs les plus jeunes (accueil d’une halte-garderie, ateliers hebdomadaires pour les enfants dès 3 ans) et les plus fragiles (parcours tactile pour les non-voyants, audioguides pourvus de boucles pour les malentendants).
Et parmi ces cent objets qui ont marqué notre Histoire, un chronomètre de marine. Il est intéressant de noter que les organisateurs de cette exposition –dont le British Museum- aient pensé à inclure cet instrument au sein de cette collection. En effet, il faut savoir que sans ces chronomètres, il aurait été quasiment impossible aux marins du 18ème et 19ème, de partir à la découverte de notre terre.
Rappelons qu’un chronomètre de marine est « une horloge de bord » ultra-précise pour l’époque, qui était utilisée à bord de navires comme une base de mesure du temps portable. Pour le Royaume-Uni la maitrise de la mer revêtait alors un caractère stratégique. La puissance économique et militaire de l’île en dépendait. Tout simplement.
Les députés réfléchirent donc à une manière de réduire le nombre des naufrages. Ils conclurent que les voyages gagneraient en sécurité si les navires disposaient d’instruments d’horlogerie plus précis. A l’époque en effet, les navigateurs, lors des voyages au long cours, se référaient aux astres et notamment aux étoiles, pour se diriger.
La connaissance précise de l’heure permit d’établir la longitude et ainsi, de déterminer la position du navire sur l’océan. Le parlement anglais vota alors le fameux Longitude Act en 1714, une loi qui offrait une prime de 20 000 Livres à l’inventeur d’une horloge précise au degré de longitude près. C’est John Harrison, spécialiste de la micromécanique qui remporta la mise, avec une horloge d’une précision inégalée.
Le chronomètre présenté lors de cette exposition n’a pas de marque mais on sait qu’il a été fabriqué vers 1800 à Londres et utilisé en 1831 pour le HMS Beagle, le navire à bord duquel Charles Darwin fit le tour du monde. Ce voyage allait permettre à Darwin d’énoncer sa fameuse théorie de l’évolution, celle-là même qui révolutionna l’idée qu’on avait du temps en laissant entendre que la vie sur terre pouvait avoir commencé des millions d’années plus tôt qu’on ne le pensait jusque-là.
Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Depuis sa rénovation de 1995, le musée des Beaux-Arts de la Ville de Valenciennes développe une politique culturelle généreuse, en faveur des visiteurs les plus jeunes (accueil d’une halte-garderie, ateliers hebdomadaires pour les enfants dès 3 ans) et les plus fragiles (parcours tactile pour les non-voyants, audioguides pourvus de boucles pour les malentendants).