En 1814, les Britanniques brûlèrent la Maison Blanche en représailles d’une attaque menée par les Américains contre la ville d’York, dans l’Ontario, au Canada.
La Maison Blanche fut reconstruite trois ans plus tard par l’architecte James Hoban et, en 1817, James Monroe, qui était alors Président des États-Unis, fit redécorer le bâtiment emblématique.
L’un des principaux salons de réception de ce lieu mythique est le Salon Bleu. Il s’agit de l’une des trois pièces ovales de l’édifice, les deux autres étant le célèbre « Bureau Ovale » du Président et le Salon Rouge.
Ayant décidé de faire décorer le Salon Bleu dans le style Empire, le Président Monroe dépêcha des conseillers en France pour réaliser l’une des plus importantes acquisitions d’objet d’art du 19ème siècle. Ces experts furent chargés de ne rapporter que le nec plus ultra….
Leur choix se porta –entre autre- sur une magnifique pendule de table dorée pour orner le manteau de la cheminée du Salon Bleu, réalisée par Louis Moinet, qui avait d’ores et déjà créé une pendule pour l’un des prédécesseurs de James Monroe, Thomas Jefferson. Cette pendule a sonné chaque heure des deux mandats à la Maison Blanche de Thomas Jefferson, troisième Président Américain et signataire de la Déclaration d’Indépendance.
Cette pendule, qui sonne les heures et les quarts d’heure, représente Minerve, la déesse romaine de la sagesse et de la guerre, s’appuyant sur un bouclier. Elle est signée Louis Moinet et Pierre-Philippe Thomire, bronzier réputé ayant travaillé avec Louis Moinet sur plusieurs de ses œuvres. Le socle et les côtés de cette pendule, gravés de bas-reliefs par Thomire, décrivent des scènes militaires.
Il ne reste aujourd’hui que quelques objets de cette époque à la Maison Blanche, dont cette pendule Louis Moinet, qui devint d’ailleurs l’une des préférées du onzième Président des Etats-Unis, James K. Polk. Aujourd’hui, deux cents ans après avoir été acquise par le Président Monroe, la pendule Louis Moinet trône toujours fièrement dans le Salon Bleu comme il en avait été décidé.
En effet, le Président Harry S. Truman affirma à la Maison Blanche : « Ce qui est arrivé au mobilier acquis par les Présidents Américains précédents est tragique. A l’exception du Salon Bleu, il ne reste plus rien du mobilier d’origine, et les deux pendules auxquelles je me réfère (dont la pendule Minerve), ainsi que les pendules de diverses chambres, sont les seuls éléments ayant résisté au temps ».
A la fin du 20ème siècle, Hillary Clinton affirmait : « Où que nous regardions (dans la Maison Blanche), il y a toujours un objet –une pendule, un chandelier, une peinture, une chaise– évoquant la mémoire du passé des hommes et des événements qui ont façonné l’Histoire de notre pays. »
Louis Moinet a récemment acquis et restauré une variante originale de la pendule Minerve, réalisée par Moinet et Thomire en 1818 et presque identique à celle de la Maison Blanche (à la différence que sa base n’est pas ornée d’un thème militaire). Cette pendule Minerve nouvellement remise en état a trouvé sa place au musée privé Louis Moinet, à Saint-Blaise, en Suisse.
La Maison Blanche fut reconstruite trois ans plus tard par l’architecte James Hoban et, en 1817, James Monroe, qui était alors Président des États-Unis, fit redécorer le bâtiment emblématique.
L’un des principaux salons de réception de ce lieu mythique est le Salon Bleu. Il s’agit de l’une des trois pièces ovales de l’édifice, les deux autres étant le célèbre « Bureau Ovale » du Président et le Salon Rouge.
Ayant décidé de faire décorer le Salon Bleu dans le style Empire, le Président Monroe dépêcha des conseillers en France pour réaliser l’une des plus importantes acquisitions d’objet d’art du 19ème siècle. Ces experts furent chargés de ne rapporter que le nec plus ultra….
Leur choix se porta –entre autre- sur une magnifique pendule de table dorée pour orner le manteau de la cheminée du Salon Bleu, réalisée par Louis Moinet, qui avait d’ores et déjà créé une pendule pour l’un des prédécesseurs de James Monroe, Thomas Jefferson. Cette pendule a sonné chaque heure des deux mandats à la Maison Blanche de Thomas Jefferson, troisième Président Américain et signataire de la Déclaration d’Indépendance.
Cette pendule, qui sonne les heures et les quarts d’heure, représente Minerve, la déesse romaine de la sagesse et de la guerre, s’appuyant sur un bouclier. Elle est signée Louis Moinet et Pierre-Philippe Thomire, bronzier réputé ayant travaillé avec Louis Moinet sur plusieurs de ses œuvres. Le socle et les côtés de cette pendule, gravés de bas-reliefs par Thomire, décrivent des scènes militaires.
Il ne reste aujourd’hui que quelques objets de cette époque à la Maison Blanche, dont cette pendule Louis Moinet, qui devint d’ailleurs l’une des préférées du onzième Président des Etats-Unis, James K. Polk. Aujourd’hui, deux cents ans après avoir été acquise par le Président Monroe, la pendule Louis Moinet trône toujours fièrement dans le Salon Bleu comme il en avait été décidé.
En effet, le Président Harry S. Truman affirma à la Maison Blanche : « Ce qui est arrivé au mobilier acquis par les Présidents Américains précédents est tragique. A l’exception du Salon Bleu, il ne reste plus rien du mobilier d’origine, et les deux pendules auxquelles je me réfère (dont la pendule Minerve), ainsi que les pendules de diverses chambres, sont les seuls éléments ayant résisté au temps ».
A la fin du 20ème siècle, Hillary Clinton affirmait : « Où que nous regardions (dans la Maison Blanche), il y a toujours un objet –une pendule, un chandelier, une peinture, une chaise– évoquant la mémoire du passé des hommes et des événements qui ont façonné l’Histoire de notre pays. »
Louis Moinet a récemment acquis et restauré une variante originale de la pendule Minerve, réalisée par Moinet et Thomire en 1818 et presque identique à celle de la Maison Blanche (à la différence que sa base n’est pas ornée d’un thème militaire). Cette pendule Minerve nouvellement remise en état a trouvé sa place au musée privé Louis Moinet, à Saint-Blaise, en Suisse.