Rappelons que l’EMC est une montre mécanique dont le concept et le mouvement furent conçus, développés et créés par Urwerk en 2014. À ses fonctions traditionnelles –heures, minutes, secondes et réserve de marche– s’ajoutait alors, une information originale et brevetée, l’indicateur de performance δ !
Grâce à cette fonction inédite, sur simple pression d’un bouton-poussoir, il était alors possible d’évaluer la précision chronométrique du mouvement mécanique.
Cette innovation fit de l’EMC, le premier mécanisme permettant à son porteur de mesurer la performance de sa montre en temps réel. Plus fort encore, muni de cette information, il pouvait ajuster le réglage de sa montre pour atteindre le Graal qu’est la mesure parfaite du temps.
Grâce à cette fonction inédite, sur simple pression d’un bouton-poussoir, il était alors possible d’évaluer la précision chronométrique du mouvement mécanique.
Cette innovation fit de l’EMC, le premier mécanisme permettant à son porteur de mesurer la performance de sa montre en temps réel. Plus fort encore, muni de cette information, il pouvait ajuster le réglage de sa montre pour atteindre le Graal qu’est la mesure parfaite du temps.
On connait la suite de l’histoire : doublé au Grand Prix d’Horlogerie dans deux de ses catégories phares et salut unanime de la presse spécialisée. Des distinctions, de la reconnaissance, l’histoire est belle et pourrait s’arrêter là.
« C’est une histoire un peu folle et en même temps, les histoires nées d’une passion sont les plus belles, ne pensez-vous pas ? » s’enthousiasme Jason Sarkoyan.
« Je me suis lancé tête la première dans cette aventure. D’autant plus facilement que je pouvais me reposer sur le savoir et l’expérience du Dr Roman Sperl ("RoMiG21" sur Instagram), doctorant de l’Université technique de Munich et surtout l’un des plus grands experts en aéronautique »
Cette EMC SR-71 en acier et titane (47,5 x 49,5 mm, étanche à 30 mètres), existe désormais en une série limitée de 10 pièces. 10ème anniversaire – 10 unités !
« C’est une histoire un peu folle et en même temps, les histoires nées d’une passion sont les plus belles, ne pensez-vous pas ? » s’enthousiasme Jason Sarkoyan.
« Je me suis lancé tête la première dans cette aventure. D’autant plus facilement que je pouvais me reposer sur le savoir et l’expérience du Dr Roman Sperl ("RoMiG21" sur Instagram), doctorant de l’Université technique de Munich et surtout l’un des plus grands experts en aéronautique »
Cette EMC SR-71 en acier et titane (47,5 x 49,5 mm, étanche à 30 mètres), existe désormais en une série limitée de 10 pièces. 10ème anniversaire – 10 unités !
Dans une version magnifiée par les éléments du fuselage de l’avion mythique. Ce titane « amélioré » a été fondu puis travaillé pour se réincarner une manivelle de charge de la dynamo de l’EMC.
« La disposition des écrans qui composent le cadran de la montre rappelle les instruments du cockpit du SR-71, et ce n'est pas sans raison » nous explique Martin Frei, directeur artistique et co-fondateur d’Urwerk.
« Une montre, comme un avion, est une machine qui fournit des informations sur ses performances. Le cadran de la montre est un tableau de bord personnel ; outre l'heure précise, l’EMC fournit également des informations sur son fonctionnement et la façon dont elle est « pilotée ».
C'est une expérience unique et passionnante. Ma fascination pour tout ce qui touche à la science-fiction, aux voyages dans l'espace et à l'aviation m'a rendu tout particulièrement sensible à ce projet mené à bien avec Jason et Roman de Dreamland. ».
L’EMC SR-71 prend ainsi l’apparence d’un tableau de bord avec quatre cadrans distincts dont deux avec une lunette vissée. L’emphase est portée sur l’indication de la seconde (cadran positionné à 2h) dont la pointe a pris l’apparence de l’avion de reconnaissance.
« La disposition des écrans qui composent le cadran de la montre rappelle les instruments du cockpit du SR-71, et ce n'est pas sans raison » nous explique Martin Frei, directeur artistique et co-fondateur d’Urwerk.
« Une montre, comme un avion, est une machine qui fournit des informations sur ses performances. Le cadran de la montre est un tableau de bord personnel ; outre l'heure précise, l’EMC fournit également des informations sur son fonctionnement et la façon dont elle est « pilotée ».
C'est une expérience unique et passionnante. Ma fascination pour tout ce qui touche à la science-fiction, aux voyages dans l'espace et à l'aviation m'a rendu tout particulièrement sensible à ce projet mené à bien avec Jason et Roman de Dreamland. ».
L’EMC SR-71 prend ainsi l’apparence d’un tableau de bord avec quatre cadrans distincts dont deux avec une lunette vissée. L’emphase est portée sur l’indication de la seconde (cadran positionné à 2h) dont la pointe a pris l’apparence de l’avion de reconnaissance.
C’est un des éléments phare de l’EMC, le témoin de sa bonne marche et de son sens de la précision. A sa gauche –à 10 h– l’affichage de la performance de l’EMC exprimée en seconde par jour. En dessous –à 7h– la réserve de marche de l’EMC.
L’indication classique des heures et minutes se fait à 5h –elle se fait par le biais d’un jeu d’aiguilles. Au dos de l’EMC, son mouvement maison est visible derrière une glace saphir.
Ce mouvement manufacture a été pensé, développé et usiné dans les ateliers d’Urwerk en Suisse. Ses performances sont testées sur 5 positions durant un cycle de 30 jours pour répondre aux normes les plus sévères de la montre de précision.
« Le SR-71 est un avion de légende, une bête de concours qui a été conçue pour réaliser les meilleures performances. C’est également dans cet esprit que nous avons conçu notre EMC » déclare Felix Baumgartner, maître horloger et co-fondateur d’Urwerk. « Ce sont deux machines de pointe qui, pour donner le meilleur d’elles même, nécessitent le pilotage de mains habiles ».
L’indication classique des heures et minutes se fait à 5h –elle se fait par le biais d’un jeu d’aiguilles. Au dos de l’EMC, son mouvement maison est visible derrière une glace saphir.
Ce mouvement manufacture a été pensé, développé et usiné dans les ateliers d’Urwerk en Suisse. Ses performances sont testées sur 5 positions durant un cycle de 30 jours pour répondre aux normes les plus sévères de la montre de précision.
« Le SR-71 est un avion de légende, une bête de concours qui a été conçue pour réaliser les meilleures performances. C’est également dans cet esprit que nous avons conçu notre EMC » déclare Felix Baumgartner, maître horloger et co-fondateur d’Urwerk. « Ce sont deux machines de pointe qui, pour donner le meilleur d’elles même, nécessitent le pilotage de mains habiles ».
Ses qualités intrinsèques sont ainsi avérées et reposent sur les caractéristiques suivantes :
- Son balancier original a été réalisé en ARCAP, un alliage affectionné par URWERK pour ses propriétés non-magnétique et anticorrosive. Sa morphologie distincte a fait l’objet de calculs savants afin d’améliorer son aérodynamisme et minimiser les perturbations causées par la friction d’air. Ceci lui permet de garder une amplitude optimale.
- Son organe moteur a pris la forme d’un imposant double barillet monté en vertical sur un même axe. Ce double barillet monté en série assure la stabilité et la performance linéaire de l’EMC. Il permet également d’assurer 80 heures de réserve de marche à l’EMC.
- Sa vis de régulation, accessible depuis l’extérieur de la montre, permet un ajustement précis par la raquette, en modifiant la longueur active du spiral.
Pour observer et évaluer ce mouvement entièrement mécanique restait à mettre au point, sa complication électronique, son organe de surveillance.
Olivier Evalet, développeur de software et passionné d’ingénierie logiciel et informatique, s’est fortement impliqué dans ce projet : « Notre idée a été d’utiliser la précision de l’optique, de la lumière, pour mesurer la performance du mouvement mécanique. Avec pour étalon un meca-quartz de 16'000'000hz, la précision des mesures obtenue est en dessous des 10 microsecondes. »
La fonction de contrôle de l’EMC est ainsi composée :
- D’un capteur optique en lien avec le balancier (Optical sensor).
Ce capteur est composé d’un émetteur et d’un récepteur positionnés de part et d’autre du balancier. Son rôle est d’enregistrer les oscillations de cet organe de 28'800 a/h, soit 4hertz, sur un laps de temps de 3 secondes. Cette mesure est déclenchée manuellement par pression d’un bouton poussoir (start button).
- D’un oscillateur électronique à 16'000'000hz
C’est l’élément de référence de l’EMC. La performance du balancier de l’EMC (4hz) est comparée à cet oscillateur hors norme afin d’obtenir la mesure la plus précise possible.
- D’un circuit intégré
Ce calculateur est capable de déterminer le différentiel (symbolisé par la lettre δ) entre la marche du mouvement et l’oscillateur de référence. Chaque microseconde de différence entre les deux parties est exprimée en gain ou perte de seconde par jour du mouvement mécanique. Ainsi une variation de 0.0000014s par demi-alternance se traduit par une variation d’une seconde par jour.
- D’un générateur à remontage manuel (generator) :
L’organe de surveillance de l’EMC (le capteur optique et le calculateur) est alimenté en énergie grâce à un micro-moteur de l’entreprise suisse Maxon, célèbre pour avoir été développé pour la Nasa et sa mission d’exploration sur Mars, le moteur du module Pathfinder.
« L’EMC est un hymne à la montre mécanique et au travail de l’horloger » explique Felix Baumgartner. « La montre mécanique est un organisme sensible dont la course varie et fluctue suivant plusieurs paramètres », poursuit-il.
« Ces variations de rythme et de performance sont perceptibles par l’horloger qui détient tout le matériel nécessaire pour tester la précision de son mouvement. Un amateur possède rarement ces outils. Nous lui donnons avec l’EMC l’opportunité de se plonger au cœur de son garde-temps, de le voir vivre et évoluer. »
- Son balancier original a été réalisé en ARCAP, un alliage affectionné par URWERK pour ses propriétés non-magnétique et anticorrosive. Sa morphologie distincte a fait l’objet de calculs savants afin d’améliorer son aérodynamisme et minimiser les perturbations causées par la friction d’air. Ceci lui permet de garder une amplitude optimale.
- Son organe moteur a pris la forme d’un imposant double barillet monté en vertical sur un même axe. Ce double barillet monté en série assure la stabilité et la performance linéaire de l’EMC. Il permet également d’assurer 80 heures de réserve de marche à l’EMC.
- Sa vis de régulation, accessible depuis l’extérieur de la montre, permet un ajustement précis par la raquette, en modifiant la longueur active du spiral.
Pour observer et évaluer ce mouvement entièrement mécanique restait à mettre au point, sa complication électronique, son organe de surveillance.
Olivier Evalet, développeur de software et passionné d’ingénierie logiciel et informatique, s’est fortement impliqué dans ce projet : « Notre idée a été d’utiliser la précision de l’optique, de la lumière, pour mesurer la performance du mouvement mécanique. Avec pour étalon un meca-quartz de 16'000'000hz, la précision des mesures obtenue est en dessous des 10 microsecondes. »
La fonction de contrôle de l’EMC est ainsi composée :
- D’un capteur optique en lien avec le balancier (Optical sensor).
Ce capteur est composé d’un émetteur et d’un récepteur positionnés de part et d’autre du balancier. Son rôle est d’enregistrer les oscillations de cet organe de 28'800 a/h, soit 4hertz, sur un laps de temps de 3 secondes. Cette mesure est déclenchée manuellement par pression d’un bouton poussoir (start button).
- D’un oscillateur électronique à 16'000'000hz
C’est l’élément de référence de l’EMC. La performance du balancier de l’EMC (4hz) est comparée à cet oscillateur hors norme afin d’obtenir la mesure la plus précise possible.
- D’un circuit intégré
Ce calculateur est capable de déterminer le différentiel (symbolisé par la lettre δ) entre la marche du mouvement et l’oscillateur de référence. Chaque microseconde de différence entre les deux parties est exprimée en gain ou perte de seconde par jour du mouvement mécanique. Ainsi une variation de 0.0000014s par demi-alternance se traduit par une variation d’une seconde par jour.
- D’un générateur à remontage manuel (generator) :
L’organe de surveillance de l’EMC (le capteur optique et le calculateur) est alimenté en énergie grâce à un micro-moteur de l’entreprise suisse Maxon, célèbre pour avoir été développé pour la Nasa et sa mission d’exploration sur Mars, le moteur du module Pathfinder.
« L’EMC est un hymne à la montre mécanique et au travail de l’horloger » explique Felix Baumgartner. « La montre mécanique est un organisme sensible dont la course varie et fluctue suivant plusieurs paramètres », poursuit-il.
« Ces variations de rythme et de performance sont perceptibles par l’horloger qui détient tout le matériel nécessaire pour tester la précision de son mouvement. Un amateur possède rarement ces outils. Nous lui donnons avec l’EMC l’opportunité de se plonger au cœur de son garde-temps, de le voir vivre et évoluer. »