Samedi 20 novembre 2010 à Paris au Palais Garnier : Vacheron Constantin reçoit en tant que mécène de l’Opéra National de Paris plusieurs centaines d’invités pour célébrer les trente ans de l’AROP.
Dès l’entrée, le ton est donné. Les invités sont accueillis par une haie d’honneur de la garde républicaine, puis par un décor digne des mille et une nuits.
Parmi les invités : Frédéric Mitterrand, Madame Fillon, Roselyne Bachelot et Jack Lang accompagné de son épouse. Quant au maitre de cérémonie de la soirée, ce n’était autre que Stéphane Bern.
A cette occasion, les invités ont pu admirer la montre Vacheron Constantin « Métiers d’Art – Chagall et l’Opéra Garnier » réalisée spécialement pour célébrer cet anniversaire.
Ce garde-temps, pièce unique, reproduit dans son intégralité le plafond de l’Opéra Garnier -créé par Marc Chagall en 1964- par la technique genevoise ancestrale de la peinture miniature en émail « Grand Feu ». Après une présentation dans le monde entier, ce garde-temps rejoindra la collection du patrimoine de la Maison Vacheron Constantin.
Vacheron Constantin et l’Opéra National de Paris
Vacheron Constantin a eu le privilège et l’honneur de devenir en 2007 Mécène de l’Opéra National de Paris. Ces deux maisons partagent un point commun important : elles détiennent toutes deux un patrimoine artistique extraordinaire qu’elles continuent de cultiver et d’enrichir au quotidien. Toutes deux également sont tributaires des artistes qui unissent leurs talents – horlogers ou artistiques - et accordent leurs instruments pour éveiller la symphonie.
Dès l’entrée, le ton est donné. Les invités sont accueillis par une haie d’honneur de la garde républicaine, puis par un décor digne des mille et une nuits.
Parmi les invités : Frédéric Mitterrand, Madame Fillon, Roselyne Bachelot et Jack Lang accompagné de son épouse. Quant au maitre de cérémonie de la soirée, ce n’était autre que Stéphane Bern.
A cette occasion, les invités ont pu admirer la montre Vacheron Constantin « Métiers d’Art – Chagall et l’Opéra Garnier » réalisée spécialement pour célébrer cet anniversaire.
Ce garde-temps, pièce unique, reproduit dans son intégralité le plafond de l’Opéra Garnier -créé par Marc Chagall en 1964- par la technique genevoise ancestrale de la peinture miniature en émail « Grand Feu ». Après une présentation dans le monde entier, ce garde-temps rejoindra la collection du patrimoine de la Maison Vacheron Constantin.
Vacheron Constantin et l’Opéra National de Paris
Vacheron Constantin a eu le privilège et l’honneur de devenir en 2007 Mécène de l’Opéra National de Paris. Ces deux maisons partagent un point commun important : elles détiennent toutes deux un patrimoine artistique extraordinaire qu’elles continuent de cultiver et d’enrichir au quotidien. Toutes deux également sont tributaires des artistes qui unissent leurs talents – horlogers ou artistiques - et accordent leurs instruments pour éveiller la symphonie.
Ce partenariat témoigne aussi des affinités entre le temps et l’art, deux univers qui se répondent et battent à un même rythme : celui de la passion. La passion, mais aussi la tradition, l’innovation, l’ouverture au monde, le soutien au rayonnement culturel… Chez Vacheron Constantin, la culture se transcende en une authentique philosophie, en un art de vivre cultivé avec ferveur et engagement depuis plus de 250 ans. Ces valeurs, Vacheron Constantin est heureux de les partager avec l’Opéra National de Paris.
Lorsqu’il devient mécène de l’Opéra national de Paris en 2007, Vacheron Constantin met en lumière une des valeurs qu’elle s’emploie à pérenniser depuis plus de 250 ans : les traditions artisanales des Métiers d’Art de la Haute Horlogerie. Ce partenariat, qui réunit le temps, l’art et la culture, s’illustre par une démonstration magistrale du savoir-faire de la plus ancienne manufacture horlogère.
Vacheron Constantin a en effet conçu une exceptionnelle collection de quinze pièces uniques en hommage aux plus grands compositeurs, ceux-là mêmes qui ont inspiré à Marc Chagall la fresque monumentale formant le plafond de l’Opéra Garnier. La première montre de la collection Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris est intitulée « Hommage aux Compositeurs Illustres. » Les quatorze autres pièces seront élaborées au cours des deux prochaines années, chacune consacrée à l’un des compositeurs figurant dans l’œuvre de Chagall.
Lorsqu’il devient mécène de l’Opéra national de Paris en 2007, Vacheron Constantin met en lumière une des valeurs qu’elle s’emploie à pérenniser depuis plus de 250 ans : les traditions artisanales des Métiers d’Art de la Haute Horlogerie. Ce partenariat, qui réunit le temps, l’art et la culture, s’illustre par une démonstration magistrale du savoir-faire de la plus ancienne manufacture horlogère.
Vacheron Constantin a en effet conçu une exceptionnelle collection de quinze pièces uniques en hommage aux plus grands compositeurs, ceux-là mêmes qui ont inspiré à Marc Chagall la fresque monumentale formant le plafond de l’Opéra Garnier. La première montre de la collection Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris est intitulée « Hommage aux Compositeurs Illustres. » Les quatorze autres pièces seront élaborées au cours des deux prochaines années, chacune consacrée à l’un des compositeurs figurant dans l’œuvre de Chagall.
Marc Chagall et l’Opéra Garnier
Sans doute est-ce par passion que Marc Chagall a accepté le défi lancé en 1964 par André Malraux, alors ministre d’Etat chargé des Affaires Culturelles : peindre un nouveau plafond à l’Opéra Garnier. Une proposition inopinée faite à l’artiste à l’issue de la représentation au Palais Garnier de Daphnis et Chloé, ballet dont il avait exécuté les décors.
Un projet fou, insensé, qui suscita d’ailleurs polémiques et oppositions, ses détracteurs craignant une rupture d’unité entre la salle, œuvre de Charles Garnier, et un plafond signé par un artiste contemporain… Sans doute fallait-il un esprit visionnaire pour concrétiser cette idée et une dose d’audace pour oser s’attaquer à un monument de l’art du Second Empire.
L’œuvre de Chagall métamorphose le plafond de l’Opéra en un vaste ciel poétique où tournoient héros de l’art lyrique, génies musiciens, amoureux entrelacés et personnages légendaires. Dissimulant le plafond originel de Jules Eugène Lenepveu, c’est toute la richesse de la palette de Chagall, l’intensité des tons et leurs harmonies qui se déploient sur 200m2.
Féeriques, ils dessinent une fleur lumineuse qui vient éclairer les ors et les pourpres néo-académiques du temps de Napoléon III. Cinq pétales de couleurs, à dominante bleu, rouge, jaune, blanche et verte, mettent chacun en scène deux musiciens célèbres entourés des personnages de leur création. Le bleu associe Moussorgski et Mozart, Boris Godounov et la Flûte enchantée ; le jaune, Tchaïkovsky et Adam, Le lac des cygnes et Giselle ; Stravinsky et Ravel font retentir dans le rouge L’oiseau de feu et Daphnis et Chloé ; le vert prête sa fraîcheur à Berlioz et Wagner, aux amours de Romeo et Juliette et Tristan et Iseult ; le blanc magnifie Rameau et Debussy.
Les œuvres de Beethoven, Gluck, Bizet et Verdi sont représentées dans le cercle de la voûte qui entoure le lustre central. Ici et là se posent les plus célèbres monuments de Paris, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, la Concorde avec son obélisque et, bien entendu, l’Opéra Garnier.
Moderne, pétillante, vibrante, l’œuvre de Chagall, qu’il définit comme « le miroir coloré des robes de soie et bijoux illuminant les épaules des plus belles femmes de Paris », atteint une musicalité à la fois puissante et subtile où les couleurs donnent le la. L’artiste, qui règne en maître en ce domaine, a joué d’une orchestration, à la base fort simple, de cinq dominantes. Mais à l’intérieur de chacune, les quatre autres se retrouvent comme dans une œuvre musicale où les timbres et les thèmes se répondent en écho. L’équilibre chromatique du plafond, quasi symphonique, joue l’harmonie parfaite au cœur d’un écrin empreint d’histoire, de faste et de convention. La féerie opère et prouve que l’art excelle à marier présent, passé et futur, comme l’aime à le faire Vacheron Constantin avec chacune de ses créations.
Sans doute est-ce par passion que Marc Chagall a accepté le défi lancé en 1964 par André Malraux, alors ministre d’Etat chargé des Affaires Culturelles : peindre un nouveau plafond à l’Opéra Garnier. Une proposition inopinée faite à l’artiste à l’issue de la représentation au Palais Garnier de Daphnis et Chloé, ballet dont il avait exécuté les décors.
Un projet fou, insensé, qui suscita d’ailleurs polémiques et oppositions, ses détracteurs craignant une rupture d’unité entre la salle, œuvre de Charles Garnier, et un plafond signé par un artiste contemporain… Sans doute fallait-il un esprit visionnaire pour concrétiser cette idée et une dose d’audace pour oser s’attaquer à un monument de l’art du Second Empire.
L’œuvre de Chagall métamorphose le plafond de l’Opéra en un vaste ciel poétique où tournoient héros de l’art lyrique, génies musiciens, amoureux entrelacés et personnages légendaires. Dissimulant le plafond originel de Jules Eugène Lenepveu, c’est toute la richesse de la palette de Chagall, l’intensité des tons et leurs harmonies qui se déploient sur 200m2.
Féeriques, ils dessinent une fleur lumineuse qui vient éclairer les ors et les pourpres néo-académiques du temps de Napoléon III. Cinq pétales de couleurs, à dominante bleu, rouge, jaune, blanche et verte, mettent chacun en scène deux musiciens célèbres entourés des personnages de leur création. Le bleu associe Moussorgski et Mozart, Boris Godounov et la Flûte enchantée ; le jaune, Tchaïkovsky et Adam, Le lac des cygnes et Giselle ; Stravinsky et Ravel font retentir dans le rouge L’oiseau de feu et Daphnis et Chloé ; le vert prête sa fraîcheur à Berlioz et Wagner, aux amours de Romeo et Juliette et Tristan et Iseult ; le blanc magnifie Rameau et Debussy.
Les œuvres de Beethoven, Gluck, Bizet et Verdi sont représentées dans le cercle de la voûte qui entoure le lustre central. Ici et là se posent les plus célèbres monuments de Paris, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, la Concorde avec son obélisque et, bien entendu, l’Opéra Garnier.
Moderne, pétillante, vibrante, l’œuvre de Chagall, qu’il définit comme « le miroir coloré des robes de soie et bijoux illuminant les épaules des plus belles femmes de Paris », atteint une musicalité à la fois puissante et subtile où les couleurs donnent le la. L’artiste, qui règne en maître en ce domaine, a joué d’une orchestration, à la base fort simple, de cinq dominantes. Mais à l’intérieur de chacune, les quatre autres se retrouvent comme dans une œuvre musicale où les timbres et les thèmes se répondent en écho. L’équilibre chromatique du plafond, quasi symphonique, joue l’harmonie parfaite au cœur d’un écrin empreint d’histoire, de faste et de convention. La féerie opère et prouve que l’art excelle à marier présent, passé et futur, comme l’aime à le faire Vacheron Constantin avec chacune de ses créations.
Métier d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris « Hommage aux Compositeurs Illustres » : un garde-temps lyrique
La collection Métiers d’Art - Chagall & l’Opéra de Paris est composée de quinze garde-temps uniques. Une pièce maitresse, intitulée « Hommage aux Compositeurs Illustres », reproduisant dans le moindre détail le plafond de l’Opéra Garnier réalisé par Marc Chagall et quatorze pièces mettant chacune en avant un compositeur et une de ses œuvres.
Chef d’œuvres de miniaturisation, ces pièces uniques font appel à tout l’art de la peinture en émail « Grand Feu », selon la technique genevoise séculaire qui demeure aujourd’hui encore l’apanage de quelques rares artisans.
Dans son écrin d’or jaune, le cadran accueille sur 31,50 mm de diamètre une œuvre qui occupe en réalité 200m2... La gageure est de taille ! Trois aiguilles en or survolent inlassablement le tableau du maître, pointant selon l’heure, les œuvres de Ravel, Debussy et des douze autres compositeurs. Sur le pourtour, des nymphes, toutes différentes, ont été gravées à la main au même niveau que le cadran émaillé et donnent une incroyable impression de relief, encore accentuée par la lumière qui s’y reflète. Majestueuses incarnations des heures, elles sont reproduites d’après les dorures Second Empire du Palais Garnier. Ourlé d’un anneau d’or, le centre du cadran rappelle celui du plafond.
La sobriété du boîtier de 40mm de diamètre, finement poli, met en lumière la perfection et le raffinement de la miniature en émail. Intégralement faite à la main avec patience, minutie et concentration, celle-ci est la digne héritière de l’esprit des Cabinotiers si cher aux fondateurs de la Maison. Un esprit qui s’incarne également dans le fond officier de la montre, qui, ouvert, découvre une gravure créée par la Manufacture en hommage à Marc Chagall.
Le cœur du garde-temps bat au rythme régulier du mouvement à remontage automatique, le calibre 2460, entièrement développé et manufacturé par Vacheron Constantin (estampillé du célèbre Poinçon de Genève).
La collection Métiers d’Art - Chagall & l’Opéra de Paris est composée de quinze garde-temps uniques. Une pièce maitresse, intitulée « Hommage aux Compositeurs Illustres », reproduisant dans le moindre détail le plafond de l’Opéra Garnier réalisé par Marc Chagall et quatorze pièces mettant chacune en avant un compositeur et une de ses œuvres.
Chef d’œuvres de miniaturisation, ces pièces uniques font appel à tout l’art de la peinture en émail « Grand Feu », selon la technique genevoise séculaire qui demeure aujourd’hui encore l’apanage de quelques rares artisans.
Dans son écrin d’or jaune, le cadran accueille sur 31,50 mm de diamètre une œuvre qui occupe en réalité 200m2... La gageure est de taille ! Trois aiguilles en or survolent inlassablement le tableau du maître, pointant selon l’heure, les œuvres de Ravel, Debussy et des douze autres compositeurs. Sur le pourtour, des nymphes, toutes différentes, ont été gravées à la main au même niveau que le cadran émaillé et donnent une incroyable impression de relief, encore accentuée par la lumière qui s’y reflète. Majestueuses incarnations des heures, elles sont reproduites d’après les dorures Second Empire du Palais Garnier. Ourlé d’un anneau d’or, le centre du cadran rappelle celui du plafond.
La sobriété du boîtier de 40mm de diamètre, finement poli, met en lumière la perfection et le raffinement de la miniature en émail. Intégralement faite à la main avec patience, minutie et concentration, celle-ci est la digne héritière de l’esprit des Cabinotiers si cher aux fondateurs de la Maison. Un esprit qui s’incarne également dans le fond officier de la montre, qui, ouvert, découvre une gravure créée par la Manufacture en hommage à Marc Chagall.
Le cœur du garde-temps bat au rythme régulier du mouvement à remontage automatique, le calibre 2460, entièrement développé et manufacturé par Vacheron Constantin (estampillé du célèbre Poinçon de Genève).
La peinture miniature en émail « Grand Feu » technique genevoise : l’art du défi
Né aux abords de la Méditerranée, l’émail a, dès l’Antiquité, embelli les pièces d’orfèvrerie et de joaillerie. S’il est adopté par les horlogers au XVème siècle pour mettre en valeur leurs créations, c’est à Genève qu’il prendra ses lettres de noblesse.
Affinant leurs techniques, inventant de nouvelles méthodes d’ornementation, les artisans ne cessent alors d’apporter des améliorations à cet art, distinguant finalement quatre réalisations : l’émail champlevé, flinqué, cloisonné et miniature.
La collection Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris met à l’honneur l’émail miniature « Grand Feu », l’une des traditions artisanales les plus anciennes et les plus remarquables de la Haute Horlogerie. Les émaux « Grand Feu » pour la technique genevoise atteignent leur point de fusion à une température extrêmement élevée, entre 800°C et 900°C, qui leur confère une pureté et une longévité exceptionnelles.
Ce Métier d’Art, adopté très tôt et cultivé par Vacheron Constantin, est d’une telle rareté que seuls quelques artisans dans le monde peuvent aujourd’hui se targuer d’en dompter les secrets. Sa maîtrise requiert une discipline de tous les instants, condition indispensable à la réussite d’un métier parmi les plus exigeants qui soient. Seul, peut-être, l’enlumineur de manuscrits du Moyen Âge travaillait dans des conditions comparables de concentration et de patience…
La technique de l'émail miniature sous fondant technique genevoise est sans doute celle qui exige le plus de savoir-faire du maître émailleur. Sur le cadran d'une épaisseur de 1mm et de 31.50 mm de diamètre, l'artiste qui a réalisé le cadran de ce modèle, a commencé par déposer en son centre, un émail de base blanc très dur car de haute fusibilité. Ce cadran subira cette première cuisson avoisinant les 900° afin de résister par la suite, aux multiples opérations de passages au four.
Ensuite sur cette base d'émail blanc servant "de toile de fond", l’artiste commencera à poser l'esquisse des différents contours des sujets avec un pinceau composé de deux à trois poils de martre. A l'aide d'un binoculaire à fort grossissement, il recréera de façon miniaturisée, l'ambiance et les vibrations émotionnelles de l'œuvre à reproduire. Pour cela quelques points de couleur de la teinte choisie, posés au point par point, dans un ordre extrêmement précis, en partant des tons les plus doux aux tons les plus purs, les plus vifs, tout au long du processus de réalisation. Extrêmement fines, les poudres et les pigments utilisés pour la peinture miniature sur émail sont mélangés avec des huiles, comme la fleur de lys, pour en faciliter l'application.
Après une vingtaine de passages au four à des températures situées entre 800 et 850 degrés, l'œuvre commencera à se révéler dans sa totalité. Au cours de ces différentes étapes, les couleurs qui se vitrifient sous l'effet de la chaleur, changent, s'intensifient, se rétractent. L'expérience de l'émailleur joue alors un rôle essentiel et déterminant. Les temps de passage au four doivent être soigneusement calculés selon le type et la quantité de matière appliquée et leur durée fait partie des secrets d’atelier de l’artiste. Le chemin jusqu’à la touche finale est semé d’embûches : fragile, parfois rebelle, souvent capricieux, l’émail menace « d’exploser » à chaque sortie du four. Les étapes de refroidissement requièrent donc une extrême prudence pour éviter les brusques changements de température. Une seule petite maladresse peut entraîner un dégât irréversible et forcer l’artisan à recommencer son labeur.
Lorsque le travail de peinture miniature sur émail est atteint et cuit pour la dernière fois, il est d'usage dans cette technique de poser 2 à 3 couches d'un fondant de finition qui est un émail transparent servant à protéger l'œuvre des assauts du temps. A la suite de la cuisson finale de ce fondant (à 800°), un pierrage fin est effectué, puis l'opération finale de polissage de cette dernière vitrification afin d'atteindre toute sa transparence et révéler l'éclat et la splendeur picturale de l'œuvre.
Vacheron Constantin demeure une des rares Maisons à réaliser des cadrans émaillés aussi sophistiqués. Discipline du détail, de la rigueur et de la patience, l’émaillage est avant tout un art du défi où l’artisan se pose en virtuose. Dépositaire des plus anciens et précieux savoir-faire de l’horlogerie genevoise de grande tradition, la Manufacture veille à perpétuer les Métiers d’Art avec la conviction qu’il s’agit là d’un véritable trésor.
Affinant leurs techniques, inventant de nouvelles méthodes d’ornementation, les artisans ne cessent alors d’apporter des améliorations à cet art, distinguant finalement quatre réalisations : l’émail champlevé, flinqué, cloisonné et miniature.
La collection Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris met à l’honneur l’émail miniature « Grand Feu », l’une des traditions artisanales les plus anciennes et les plus remarquables de la Haute Horlogerie. Les émaux « Grand Feu » pour la technique genevoise atteignent leur point de fusion à une température extrêmement élevée, entre 800°C et 900°C, qui leur confère une pureté et une longévité exceptionnelles.
Ce Métier d’Art, adopté très tôt et cultivé par Vacheron Constantin, est d’une telle rareté que seuls quelques artisans dans le monde peuvent aujourd’hui se targuer d’en dompter les secrets. Sa maîtrise requiert une discipline de tous les instants, condition indispensable à la réussite d’un métier parmi les plus exigeants qui soient. Seul, peut-être, l’enlumineur de manuscrits du Moyen Âge travaillait dans des conditions comparables de concentration et de patience…
La technique de l'émail miniature sous fondant technique genevoise est sans doute celle qui exige le plus de savoir-faire du maître émailleur. Sur le cadran d'une épaisseur de 1mm et de 31.50 mm de diamètre, l'artiste qui a réalisé le cadran de ce modèle, a commencé par déposer en son centre, un émail de base blanc très dur car de haute fusibilité. Ce cadran subira cette première cuisson avoisinant les 900° afin de résister par la suite, aux multiples opérations de passages au four.
Ensuite sur cette base d'émail blanc servant "de toile de fond", l’artiste commencera à poser l'esquisse des différents contours des sujets avec un pinceau composé de deux à trois poils de martre. A l'aide d'un binoculaire à fort grossissement, il recréera de façon miniaturisée, l'ambiance et les vibrations émotionnelles de l'œuvre à reproduire. Pour cela quelques points de couleur de la teinte choisie, posés au point par point, dans un ordre extrêmement précis, en partant des tons les plus doux aux tons les plus purs, les plus vifs, tout au long du processus de réalisation. Extrêmement fines, les poudres et les pigments utilisés pour la peinture miniature sur émail sont mélangés avec des huiles, comme la fleur de lys, pour en faciliter l'application.
Après une vingtaine de passages au four à des températures situées entre 800 et 850 degrés, l'œuvre commencera à se révéler dans sa totalité. Au cours de ces différentes étapes, les couleurs qui se vitrifient sous l'effet de la chaleur, changent, s'intensifient, se rétractent. L'expérience de l'émailleur joue alors un rôle essentiel et déterminant. Les temps de passage au four doivent être soigneusement calculés selon le type et la quantité de matière appliquée et leur durée fait partie des secrets d’atelier de l’artiste. Le chemin jusqu’à la touche finale est semé d’embûches : fragile, parfois rebelle, souvent capricieux, l’émail menace « d’exploser » à chaque sortie du four. Les étapes de refroidissement requièrent donc une extrême prudence pour éviter les brusques changements de température. Une seule petite maladresse peut entraîner un dégât irréversible et forcer l’artisan à recommencer son labeur.
Lorsque le travail de peinture miniature sur émail est atteint et cuit pour la dernière fois, il est d'usage dans cette technique de poser 2 à 3 couches d'un fondant de finition qui est un émail transparent servant à protéger l'œuvre des assauts du temps. A la suite de la cuisson finale de ce fondant (à 800°), un pierrage fin est effectué, puis l'opération finale de polissage de cette dernière vitrification afin d'atteindre toute sa transparence et révéler l'éclat et la splendeur picturale de l'œuvre.
Vacheron Constantin demeure une des rares Maisons à réaliser des cadrans émaillés aussi sophistiqués. Discipline du détail, de la rigueur et de la patience, l’émaillage est avant tout un art du défi où l’artisan se pose en virtuose. Dépositaire des plus anciens et précieux savoir-faire de l’horlogerie genevoise de grande tradition, la Manufacture veille à perpétuer les Métiers d’Art avec la conviction qu’il s’agit là d’un véritable trésor.
Spécificités techniques de la collection Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris « Hommage aux Compositeurs Illustres »
Série limitée de 15 pièces uniques
« Hommage aux Compositeurs Illustres » : 1 pièce maîtresse unique représentant l’œuvre complète de Marc Chagall et 14 pièces uniques mettant chacune en avant un compositeur et une de ses œuvres
Calibre 2460, développé et manufacturé par Vacheron Constantin, estampillé du Poinçon de Genève
Energie Mécanique à remontage automatique
Épaisseur du mouvement 3.60 mm
Diamètre du mouvement 25.60 mm
Empierrage 27 rubis
Fréquence 28’800 alternances/heure
Indications : Heures, minutes, seconde au centre
Réserve de marche : Plus de 40 heures
Boîtier Or jaune 18 K
Diamètre 40 mm
Etanchéité : Testée à une pression de 3 bar (environ 30 mètres)
Cadran
Technique miniature en émail grand feu selon la technique genevoise
Reproduction de l’œuvre de Marc Chagall du plafond de l’Opéra Garnier.
Pour la pièce « Hommage aux compositeurs illustres » :index gravés main d’après les nymphes du plafond de l’Opéra Garnier.
Bracelet cuir d’alligator Mississipiensis noir, grandes écailles carrées, finition « high shiny »
Boucle ardillon en or jaune 18 K demi-croix de Malte polie
« Hommage aux Compositeurs Illustres » : 1 pièce maîtresse unique représentant l’œuvre complète de Marc Chagall et 14 pièces uniques mettant chacune en avant un compositeur et une de ses œuvres
Calibre 2460, développé et manufacturé par Vacheron Constantin, estampillé du Poinçon de Genève
Energie Mécanique à remontage automatique
Épaisseur du mouvement 3.60 mm
Diamètre du mouvement 25.60 mm
Empierrage 27 rubis
Fréquence 28’800 alternances/heure
Indications : Heures, minutes, seconde au centre
Réserve de marche : Plus de 40 heures
Boîtier Or jaune 18 K
Diamètre 40 mm
Etanchéité : Testée à une pression de 3 bar (environ 30 mètres)
Cadran
Technique miniature en émail grand feu selon la technique genevoise
Reproduction de l’œuvre de Marc Chagall du plafond de l’Opéra Garnier.
Pour la pièce « Hommage aux compositeurs illustres » :index gravés main d’après les nymphes du plafond de l’Opéra Garnier.
Bracelet cuir d’alligator Mississipiensis noir, grandes écailles carrées, finition « high shiny »
Boucle ardillon en or jaune 18 K demi-croix de Malte polie