L’Etude Aguttes organise ces ventes horlogères sur un principe simple : réunir des montres en tout genre pour tout budget provenant exclusivement de particuliers.
On note qu’une pendule Hermès par Duré-Lafont côtoie une Patek Philippe ; que des chronographes militaires accompagnent des montres modernes de grande marques (Cartier ,Rolex, Breitling ,Patek …). A noter également un exceptionnel ensemble de montres-bracelets provenant de la collection du célèbre artiste Arman (Longines, Gruen, Waltham, Bulova, etc.)
Cette vente aux enchères publiques est coachée par l’atelier de réparation de montres de prestiges STH qui a examiné l’ensemble des lots.
Jonathan Birn est d’ailleurs fier de pouvoir dévoiler une exceptionnelle montre de poche dite primitive de 1620 qui sera probablement la convoitise de tous les musées d’horlogerie dans le monde .
Exceptionnelle montre de poche à quantième perpétuel manuel, phases de la lune, âge de la lune avec indication du jour, cadran solaire et boussole. Beau boîtier de forme ovale en laiton, orné de rinceaux et d’une ceinture d’argent gravée de décor « feuillages ». Couvercle ouvragé découvrant le cadran solaire, dit Gnomon avec le « Style » amovible en son extrémité et boussole.
Dos du boîtier ciselé décoré en partie d’une coquille au remontage du mouvement. Large cadran des heures en argent gravé de caractères romains avec une lecture nocturne rendue possible par les index « boule » en relief. Indication des phases de la lune par un disque partiellement ajouré et gravé d’ornements astronomiques. Calendrier lunaire, jours représentés par Venus, Mars…, date sur anneaux concentriques en argent et laiton gravé. Unique aiguille en acier sculpté, surmontée d’une croix.
Mouvement en laiton doré avec platine complète gravée Jacob Wybrande Leouardia Fecit, échappement à verge sans spiral avec « coq » dont la table et la clavette sont fixées par une goupille dite « clavette » (Première époque des coqs, renaissance 16ème), fusée à corde à boyau, balancier en acier.
Rappelons que les montres de poche apparurent vers le début du 16ème siècle. Vers 1511, il était de la dernière mode de porter une petite horloge en sautoir ou dans la poche. Pierre Hele, à Nuremberg en Allemagne invente alors des montres qui, quelle que soit leur position et sans poids, fonctionnent 40 heures. Cette mode, cet usage se répandent très rapidement dans toute l’Europe occidentale. Vers la fin du 16ème siècle, la forme ovale l’emporte sur toutes les autres. Le cadran solaire permettait de remettre à l’heure.
NB : cette montre est exceptionnelle car la « fonction » cadran solaire a été incorporée au sein du boîtier, ce qui était novateur pour l’époque.
On note qu’une pendule Hermès par Duré-Lafont côtoie une Patek Philippe ; que des chronographes militaires accompagnent des montres modernes de grande marques (Cartier ,Rolex, Breitling ,Patek …). A noter également un exceptionnel ensemble de montres-bracelets provenant de la collection du célèbre artiste Arman (Longines, Gruen, Waltham, Bulova, etc.)
Cette vente aux enchères publiques est coachée par l’atelier de réparation de montres de prestiges STH qui a examiné l’ensemble des lots.
Jonathan Birn est d’ailleurs fier de pouvoir dévoiler une exceptionnelle montre de poche dite primitive de 1620 qui sera probablement la convoitise de tous les musées d’horlogerie dans le monde .
Exceptionnelle montre de poche à quantième perpétuel manuel, phases de la lune, âge de la lune avec indication du jour, cadran solaire et boussole. Beau boîtier de forme ovale en laiton, orné de rinceaux et d’une ceinture d’argent gravée de décor « feuillages ». Couvercle ouvragé découvrant le cadran solaire, dit Gnomon avec le « Style » amovible en son extrémité et boussole.
Dos du boîtier ciselé décoré en partie d’une coquille au remontage du mouvement. Large cadran des heures en argent gravé de caractères romains avec une lecture nocturne rendue possible par les index « boule » en relief. Indication des phases de la lune par un disque partiellement ajouré et gravé d’ornements astronomiques. Calendrier lunaire, jours représentés par Venus, Mars…, date sur anneaux concentriques en argent et laiton gravé. Unique aiguille en acier sculpté, surmontée d’une croix.
Mouvement en laiton doré avec platine complète gravée Jacob Wybrande Leouardia Fecit, échappement à verge sans spiral avec « coq » dont la table et la clavette sont fixées par une goupille dite « clavette » (Première époque des coqs, renaissance 16ème), fusée à corde à boyau, balancier en acier.
Rappelons que les montres de poche apparurent vers le début du 16ème siècle. Vers 1511, il était de la dernière mode de porter une petite horloge en sautoir ou dans la poche. Pierre Hele, à Nuremberg en Allemagne invente alors des montres qui, quelle que soit leur position et sans poids, fonctionnent 40 heures. Cette mode, cet usage se répandent très rapidement dans toute l’Europe occidentale. Vers la fin du 16ème siècle, la forme ovale l’emporte sur toutes les autres. Le cadran solaire permettait de remettre à l’heure.
NB : cette montre est exceptionnelle car la « fonction » cadran solaire a été incorporée au sein du boîtier, ce qui était novateur pour l’époque.
Montre dite “Primitive” sans spiral, à une aiguille
WYBRANDE (Wibrants, Wilbrandt, Wijbrandts, Vibrandi) Jacob.
H. : 3,8 cm – L. : 7,4 cm – larg. : 4,4 cm
Willet-Holthuisen, Amsterdam
Circa 1620
En l’état
Bibliographie : Une montre semblable est reproduite page 138, fig 159 dans : Scientific Instruments par Wijnter et Turner. Dans le même esprit Fig 42 à 58, page 58 dans : Mesure du temps et de l’espace par S.Guge et H. Michel. Wijbrandts est mentionné pour des montres et objets astronomiques dans : Watchmakers and clocks of the world, by G.H.Baillie.
WYBRANDE (Wibrants, Wilbrandt, Wijbrandts, Vibrandi) Jacob.
H. : 3,8 cm – L. : 7,4 cm – larg. : 4,4 cm
Willet-Holthuisen, Amsterdam
Circa 1620
En l’état
Bibliographie : Une montre semblable est reproduite page 138, fig 159 dans : Scientific Instruments par Wijnter et Turner. Dans le même esprit Fig 42 à 58, page 58 dans : Mesure du temps et de l’espace par S.Guge et H. Michel. Wijbrandts est mentionné pour des montres et objets astronomiques dans : Watchmakers and clocks of the world, by G.H.Baillie.
