Lorsque l’on évoque les relations entre l’Himalaya et l’horlogerie, nos pensées se tournent immédiatement vers l’ascension de l’Everest réalisée en 1953 par Edmund Hillary, le géant néo-zélandais, ancien apiculteur, qui vainquit cette montagne mythique et ses 8.848 mètres le 29 mai 1953 en compagnie de son ami, le sherpa Tensing Norgay. Avec eux la fameuse Rolex Explorer.
Mais il faut savoir qu’il n’y a pas que Rolex à s’être intéressé à l’alpinisme dans les années cinquante. En effet, à l’époque, les expéditions sont nombreuses et souvent particulièrement dangereuses…
Réservées à quelques passionnés intrépides assez fous pour tenter de percer les secrets des toits du monde…
Ainsi, alors que nous approchons de la date anniversaire de cette aventure (31 juillet 1954), la manufacture horlogère suisse Vulcain revient sur cette expédition italienne qui vainquit le somment du K2. Un exploit hors du commun pour l’époque. Le fait est que Vulcain s’est toujours associé aux exploits sportifs. Outre le Real Madrid dans les années 30, ou les profondeurs sous-marines avec Hannes Keller en 1961, la marque s’est également illustrée dans la conquête des sommets.
Du versant nord-est du Salcantay au sommet du Karakorum, les montres Vulcain ont survécu aux conditions les plus extrêmes. En tout, trois expéditions méritent d’être mentionnées. La première a pour cadre les Andes, au coeur de la Cordillera Vilcabamba au centre du Pérou (Amérique du sud). Le 5 août 1952, une expédition franco-belge dirigée par Bernard Pierre et deux équipes américaines ont vaincu par le versant nord-est -le Salcantay- culminant à 6.264 mètres d’altitude, un des derniers grands sommets indomptés des Andes. Le siège a duré plus de trois semaines, entrecoupé de tempêtes de neige. Peu après cet exploit, Vulcain reçut plusieurs témoignages de cette cordée mettant en exergue les qualités intrinsèques de leurs Cricket Vulcain. Celles-ci ont effectivement pris part à l’intégralité de l’ascension, atteignant une altitude supérieure à 6.000 mètres. Malgré les grandes différences de température (jour et nuit notamment), malgré la neige et l’humidité, les alpinistes attesteront n’avoir été confrontés à aucune défaillance de la part de leur « compagnon horloger ».
Mais il faut savoir qu’il n’y a pas que Rolex à s’être intéressé à l’alpinisme dans les années cinquante. En effet, à l’époque, les expéditions sont nombreuses et souvent particulièrement dangereuses…
Réservées à quelques passionnés intrépides assez fous pour tenter de percer les secrets des toits du monde…
Ainsi, alors que nous approchons de la date anniversaire de cette aventure (31 juillet 1954), la manufacture horlogère suisse Vulcain revient sur cette expédition italienne qui vainquit le somment du K2. Un exploit hors du commun pour l’époque. Le fait est que Vulcain s’est toujours associé aux exploits sportifs. Outre le Real Madrid dans les années 30, ou les profondeurs sous-marines avec Hannes Keller en 1961, la marque s’est également illustrée dans la conquête des sommets.
Du versant nord-est du Salcantay au sommet du Karakorum, les montres Vulcain ont survécu aux conditions les plus extrêmes. En tout, trois expéditions méritent d’être mentionnées. La première a pour cadre les Andes, au coeur de la Cordillera Vilcabamba au centre du Pérou (Amérique du sud). Le 5 août 1952, une expédition franco-belge dirigée par Bernard Pierre et deux équipes américaines ont vaincu par le versant nord-est -le Salcantay- culminant à 6.264 mètres d’altitude, un des derniers grands sommets indomptés des Andes. Le siège a duré plus de trois semaines, entrecoupé de tempêtes de neige. Peu après cet exploit, Vulcain reçut plusieurs témoignages de cette cordée mettant en exergue les qualités intrinsèques de leurs Cricket Vulcain. Celles-ci ont effectivement pris part à l’intégralité de l’ascension, atteignant une altitude supérieure à 6.000 mètres. Malgré les grandes différences de température (jour et nuit notamment), malgré la neige et l’humidité, les alpinistes attesteront n’avoir été confrontés à aucune défaillance de la part de leur « compagnon horloger ».
La seconde expédition eut lieu en 1954. A l’époque pour célébrer les quatre-vingt-dix ans du Club alpin italien, une équipe de quatorze alpinistes transalpins s’était jurée de vaincre pour la première fois le K2, sommet himalayen mythique de la chaîne du Karakorum située aux confins de l’Inde, de la Chine et du Pakistan. Sous la direction du professeur de géologie Ardito Desio, 700 coolies transportèrent plus de treize tonnes de matériel jusqu’au camp de base situé à près de 5.000 mètres d’altitude, au pied de cette magnifique pyramide de rocher et de glace. Le 31 juillet 1954, la cordée de Lino Lacedelli et d’Achille Compagnoni atteignait les 8.612 mètres accompagnés de leurs montre Cricket, bien évidemment ! Notez qu’un des plus célèbres alpinistes italiens, Walter Bonatti, faisait partie de l’expédition. Il avait alors tout juste 24 anse excursion.
Quelques années plus tard, en 1958, toujours fascinée par l’Himalaya, une équipe comprenant à nouveau Bonatti et d’autres membres de la première expédition partirent à l’assaut du Gasherbrum IV (7.980 m), sommet du Karakorum réputé inaccessible. Cette fois-ci, Vulcain offrit les Cricket équipant les alpinistes. C’est ainsi que petit à petit, les montres de cette petite manufacture suisse remportèrent un succès conséquent auprès de ces alpinistes de l’extrême. Les parutions de l’époque attestent que ces garde-temps servirent « fidèlement leur propriétaires en leur donnant l’heure exacte et en sonnant au moment voulu ».
Membre de l’expédition, le photographe Fosco Mariani signale dans une lettre de remerciements à la manufacture Vulcain, que la montre « n'a jamais eu aucune défaillance ». Et le professeur de ski de Courmayeur Toni Gobbi a fait savoir à la société que tout au long de l'ascension, la Cricket a rendu d'éminents services malgré les chocs sur les rochers et elle n'a pas bronché même après « une baignade glaciale que j'ai subie lorsque la croûte d'un petit lac gelé s'est brisée sous mes pas ».
Quelques années plus tard, en 1958, toujours fascinée par l’Himalaya, une équipe comprenant à nouveau Bonatti et d’autres membres de la première expédition partirent à l’assaut du Gasherbrum IV (7.980 m), sommet du Karakorum réputé inaccessible. Cette fois-ci, Vulcain offrit les Cricket équipant les alpinistes. C’est ainsi que petit à petit, les montres de cette petite manufacture suisse remportèrent un succès conséquent auprès de ces alpinistes de l’extrême. Les parutions de l’époque attestent que ces garde-temps servirent « fidèlement leur propriétaires en leur donnant l’heure exacte et en sonnant au moment voulu ».
Membre de l’expédition, le photographe Fosco Mariani signale dans une lettre de remerciements à la manufacture Vulcain, que la montre « n'a jamais eu aucune défaillance ». Et le professeur de ski de Courmayeur Toni Gobbi a fait savoir à la société que tout au long de l'ascension, la Cricket a rendu d'éminents services malgré les chocs sur les rochers et elle n'a pas bronché même après « une baignade glaciale que j'ai subie lorsque la croûte d'un petit lac gelé s'est brisée sous mes pas ».
Le K2 en détail
Avec ses 8.612 mètres, le K2 est la seconde montagne la plus élevée au monde après l’Everest. Le K2 se trouve au Nord du Pakistan sur la frontière sino-pakistanaise. Cette expédition du Club alpin italien est la première à avoir gravi le K2 par la voie historique de « l’éperon des Abruzzes », nommée ainsi suite à une tentative en 1909 -jusqu’à 6.000 mètres- du Duc des Abruzzes. L’ascension d’un sommet de haute montagne, tel le K2, est une épopée incroyable ! La route de « l’éperon des Abruzzes » est le tracé le plus emprunté. Environ trois-quarts des alpinistes optent pour cette route. Elle débute à 5.300 mètres à la base de la crête, puis elle descend légèrement de quelques kilomètres pour continuer jusqu’aux 8.612 mètres du sommet. La longueur de ce tracé, couplée aux conditions météorologiques extrêmes et aux dangers inhérents à la haute montagne, en font l’une des routes les plus dangereuses et les plus difficiles de la famille des « 8.000 mètres ».
Les caractéristiques topologiques majeures de ce tracé offrent différents niveaux de difficultés techniques et de dangerosités. Le « Bottleneck » représente un des difficultés de ce terrain. Ce couloir abrupte de glace et de neige situé à 8.200 mètres sous une falaise de glace est l’un des passages les plus dangereux de cette route, des pans de glace pouvant se décrocher à tout moment, en témoigne la tragédie de 2008 où onze personnes y laissèrent la vie. La route est jalonnée de plusieurs camps à différentes hauteurs. Une fois le sommet atteint, la descente jusqu’au camp 4 est tout autant périlleuse. En effet, il faut savoir que la plupart des accidents ont lieu durant cette phase… Il existe même une légende qui dit qu’un alpiniste sur sept ayant atteint le sommet décède pendant la descente…
Les caractéristiques topologiques majeures de ce tracé offrent différents niveaux de difficultés techniques et de dangerosités. Le « Bottleneck » représente un des difficultés de ce terrain. Ce couloir abrupte de glace et de neige situé à 8.200 mètres sous une falaise de glace est l’un des passages les plus dangereux de cette route, des pans de glace pouvant se décrocher à tout moment, en témoigne la tragédie de 2008 où onze personnes y laissèrent la vie. La route est jalonnée de plusieurs camps à différentes hauteurs. Une fois le sommet atteint, la descente jusqu’au camp 4 est tout autant périlleuse. En effet, il faut savoir que la plupart des accidents ont lieu durant cette phase… Il existe même une légende qui dit qu’un alpiniste sur sept ayant atteint le sommet décède pendant la descente…