Il y a un an, Aiôn se donnait pour ambition de créer en France une structure industrielle pour fédérer nos talents hexagonaux et les mettre au service de maisons horlogères d’envergure internationale. Une belle initiative sur le papier même si cette usine se trouvait bien loin (à la Ciotat) du cœur horloger français, dans le Doubs.
A l’époque, les fondateurs annonçaient avoir racheté en Suisse une manufacture horlogère et son outil industriel qui devrait être réinstallés dans un tout nouveau site de production sur un terrain panoramique de 30.000 m2 dans le sud de la France où l’essentiel de la production serait transférée.
Le groupe arguait alors d'une capacité de production de 400.000 mouvements et montres par an (ce qui était énorme comme niveau de production !).
Aujourd’hui, à peine un an plus tard… Ce château de cartes s’est effondré. Il faut dire que de nombreux professionnels de l’industrie horlogère se disaient « étonnés » quant à ce grand projet, voire même carrément perplexes !
Comme le souligne le quotidien français l’Est Républicain dans un récent article, le groupe a été placé le 23 février dernier en liquidation financière directe pour cessation de paiements.
De son côté, la marque horlogère Hegid, qui faisait partie de partenaires financiers de cette aventure s’est désolidarisée de ce projet la semaine dernière dans un communiqué.
Le quotidien helvétique Le Temps indique de son côté dans un article de la semaine dernière que cette décision (ndlr : liquidation financière directe) « met un terme à une saga qui sentait le roussi dès le départ ».
A l’époque, les fondateurs annonçaient avoir racheté en Suisse une manufacture horlogère et son outil industriel qui devrait être réinstallés dans un tout nouveau site de production sur un terrain panoramique de 30.000 m2 dans le sud de la France où l’essentiel de la production serait transférée.
Le groupe arguait alors d'une capacité de production de 400.000 mouvements et montres par an (ce qui était énorme comme niveau de production !).
Aujourd’hui, à peine un an plus tard… Ce château de cartes s’est effondré. Il faut dire que de nombreux professionnels de l’industrie horlogère se disaient « étonnés » quant à ce grand projet, voire même carrément perplexes !
Comme le souligne le quotidien français l’Est Républicain dans un récent article, le groupe a été placé le 23 février dernier en liquidation financière directe pour cessation de paiements.
De son côté, la marque horlogère Hegid, qui faisait partie de partenaires financiers de cette aventure s’est désolidarisée de ce projet la semaine dernière dans un communiqué.
Le quotidien helvétique Le Temps indique de son côté dans un article de la semaine dernière que cette décision (ndlr : liquidation financière directe) « met un terme à une saga qui sentait le roussi dès le départ ».
