Durant le mois de juin, on le sait, toutes les grandes marques s’inscrivent de la lutte contre l’homophobie dans le cadre du mois des fiertés (Pride month).
Dans ce contexte, on voit fleurir un peu partout des drapeaux arc-en-ciel sur les logos (Ralph Lauren par exemple), sur les vêtements et/ou sur les accessoires. Sauf dans certains pays ou certaines régions du monde où ce symbole reste encore tabou ; au Moyen-Orient par exemple.
Cette année, pour le mois des fiertés, Swatch a lancé une collection de montres Pride aux couleurs arc-en-ciel. Certaines unies d’autres arborant les six couleurs Pride.
Oui mais voilà, cette collection est plutôt mal passée en Malaisie, un pays d’Asie du sud-est de 34 millions d’habitants dont une majorité de musulmans.
Dans ce contexte, on voit fleurir un peu partout des drapeaux arc-en-ciel sur les logos (Ralph Lauren par exemple), sur les vêtements et/ou sur les accessoires. Sauf dans certains pays ou certaines régions du monde où ce symbole reste encore tabou ; au Moyen-Orient par exemple.
Cette année, pour le mois des fiertés, Swatch a lancé une collection de montres Pride aux couleurs arc-en-ciel. Certaines unies d’autres arborant les six couleurs Pride.
Oui mais voilà, cette collection est plutôt mal passée en Malaisie, un pays d’Asie du sud-est de 34 millions d’habitants dont une majorité de musulmans.
Ainsi, onze magasins Swatch situés dans des centres commerciaux à travers le pays, y compris dans la capitale Kuala Lumpur, ont été perquisitionnés par la police qui a annoncé la saisie de « montres comprenant des éléments LGBT » (ce qui est interdit dans le pays). En tout, 172 montres pour une valeur de 14.000 dollars.
Par ailleurs, certains citoyens de Malaisie appellent également, sur les réseaux sociaux, au boycott de la marque et d’autres conseillent à ceux qui possèdent des Swatch… de les jeter !
Pourquoi ? Car en Malaisie, l'homosexualité reste illégale et passible de poursuites et de châtiments corporels.
Dans ce contexte, Swatch via son avocat Nizam Bashir, a indiqué à l'AFP que la plainte s'adressait au ministre de l'Intérieur et au gouvernement malaisien et serait examinée devant la Haute Cour de Kuala Lumpur dans les prochaines heures.
« Les montres ne font pas la promotion d'une activité sexuelle, mais (sont) simplement une expression amusante et joyeuse de la paix et de l'amour » ajoute la plainte du groupe qui affirme que ses activités ont été affectés immédiatement après la saisie.
Objectivement, il y a peu de chance que cela aboutisse. En revanche, bon coup de com' pour Swatch qui peut renverser la situation à son profit... Affaire à suivre donc.
Par ailleurs, certains citoyens de Malaisie appellent également, sur les réseaux sociaux, au boycott de la marque et d’autres conseillent à ceux qui possèdent des Swatch… de les jeter !
Pourquoi ? Car en Malaisie, l'homosexualité reste illégale et passible de poursuites et de châtiments corporels.
Dans ce contexte, Swatch via son avocat Nizam Bashir, a indiqué à l'AFP que la plainte s'adressait au ministre de l'Intérieur et au gouvernement malaisien et serait examinée devant la Haute Cour de Kuala Lumpur dans les prochaines heures.
« Les montres ne font pas la promotion d'une activité sexuelle, mais (sont) simplement une expression amusante et joyeuse de la paix et de l'amour » ajoute la plainte du groupe qui affirme que ses activités ont été affectés immédiatement après la saisie.
Objectivement, il y a peu de chance que cela aboutisse. En revanche, bon coup de com' pour Swatch qui peut renverser la situation à son profit... Affaire à suivre donc.