Un simple geste pour arrêter le temps, un autre pour revenir en arrière et le relancer. Par sa nature, le chronographe réalise un vieux rêve de l’humanité, ce qui explique probablement l’omniprésence et le succès de cette complication, plus encore que ses nombreuses applications et fonctions sophistiquées.
Incontestablement, c’est dans la compétition que le chronographe trouve son origine... Royaume de la performance, de la comparaison et de la mesure, le sport compte dans son histoire de nombreux exemples où une simple différence de quelques millièmes de secondes a fait d’un athlète une légende. Ou pas. Des moments de gloire vécus par des hommes et des femmes qui sont parvenus, par leur niveau d’excellence, à relever le défi de lutter contre le temps...
Le premier chronographe réalisé par Officine Panerai date de 1943, année où le prototype de la Mare Nostrum (en photo ci-dessus) a été présenté aux officiers de pont de la marine italienne. Cette longue expérience se retrouve aujourd’hui dans la vaste collection de chronographes proposés par la marque. Son design s’inspire des modèles créés dans les années 1930 et 1940, perfectionnés par la technique de la Haute Horlogerie et élaborés dans la manufacture de Neuchâtel avec une variété de calibres permettant aux passionnés de choisir les fonctions les plus adaptées pour mesurer le temps d’une façon ou d’une autre : Chronograph, Chrono Flyback, Chrono Regatta Countdown, Chrono Monopulsante, Chrono Rattrapante. La collection 2014 comprend de nouveaux chronographes exclusifs qui viennent enrichir la –déjà belle- collection d’Officine Panerai dans ce domaine…
Le chronographe
Techniquement, le chronographe est une montre dotée d’un mécanisme qui permet de mesurer et de visualiser des intervalles de temps, allant de la fraction de secondes à 24 heures et plus. Le terme « chronographe » (du grec chrónos, temps et gráphein, écrire) est apparu en 1821 et son étymologie rappelle les origines d’un instrument associé au monde des cavaliers qui enregistraient alors, les performances de leurs pur-sang. Cette machine fut imaginée par Nicolas Rieussec à qui Montblanc rend un hommage appuyé dans sa collection éponyme.
Le premier chronographe écrivait le temps, car l’aiguille déposait une goutte d’encre sur l’écran lorsqu’elle était actionnée au début et à la fin du temps mesuré. Alors que l’aiguille n’était pas arrêtée, il était possible de lire sur l’écran le nombre de secondes qui s’étaient écoulées entre la première goutte et la seconde.
Cependant, la principale innovation du chronographe est l’oeuvre du Suisse Adolphe Nicole, qui en 1862 fait breveter un dispositif dans lequel l’aiguille des secondes s’arrête, revient à zéro puis repart lorsqu’une seconde mesure est nécessaire. Les intervalles de temps écoulés ne sont plus écrits, c’est-à-dire indiqués par des gouttes d’encre, mais uniquement vus, en observant où l’aiguille s’est arrêtée. Pour être exact, ce n’est plus un chronographe mais un chronoscope, terme composé en grec des mots chrónos et skopein, signifiant regarder. C’est toutefois le terme de chronographe qui entre dans l’usage courant.
Célébrant une relation qui remonte aux années 1920, Officine Panerai renouvelle son lien historique avec la manufacture suisse Minerva, en utilisant ses calibres dans certaines Éditions spéciales prestigieuses au caractère vintage. Le calibre de chronographe OP XXV est développé à partir du calibre 13-22 Minerva, un mouvement à remontage manuel, 12¾ lignes de diamètre avec un balancier effectuant 18 000 vibrations par heure, comme le mouvement Angelus utilisé dans le premier prototype de la Mare Nostrum.
Le chrono flyback
La fonction Flyback, ou retour en vol, permet de remettre à zéro et relancer instantanément les aiguilles, sans avoir à les arrêter au préalable puis les remettre à zéro. Utilisée à partir des années 1930 dans le domaine militaire, en particulier celui de l’aéronautique, elle facilitait nettement les opérations pour les pilotes portant ce genre de montre.
En 2013, Officine Panerai a présenté son premier mouvement chronographe automatique avec fonction Flyback développé en interne, le P.9100. Caractérisé par sa roue à colonne et son embrayage vertical, ce calibre affiche une belle réserve de marche de trois jours, des aiguilles centrales des minutes et secondes du chronographe, un calendrier et une remise à zéro des secondes (zero reset).
Le poussoir qui actionne la fonction Flyback, remettant toutes les aiguilles à zéro quand le chronographe est arrêté, se trouve à 8 heures.
Incontestablement, c’est dans la compétition que le chronographe trouve son origine... Royaume de la performance, de la comparaison et de la mesure, le sport compte dans son histoire de nombreux exemples où une simple différence de quelques millièmes de secondes a fait d’un athlète une légende. Ou pas. Des moments de gloire vécus par des hommes et des femmes qui sont parvenus, par leur niveau d’excellence, à relever le défi de lutter contre le temps...
Le premier chronographe réalisé par Officine Panerai date de 1943, année où le prototype de la Mare Nostrum (en photo ci-dessus) a été présenté aux officiers de pont de la marine italienne. Cette longue expérience se retrouve aujourd’hui dans la vaste collection de chronographes proposés par la marque. Son design s’inspire des modèles créés dans les années 1930 et 1940, perfectionnés par la technique de la Haute Horlogerie et élaborés dans la manufacture de Neuchâtel avec une variété de calibres permettant aux passionnés de choisir les fonctions les plus adaptées pour mesurer le temps d’une façon ou d’une autre : Chronograph, Chrono Flyback, Chrono Regatta Countdown, Chrono Monopulsante, Chrono Rattrapante. La collection 2014 comprend de nouveaux chronographes exclusifs qui viennent enrichir la –déjà belle- collection d’Officine Panerai dans ce domaine…
Le chronographe
Techniquement, le chronographe est une montre dotée d’un mécanisme qui permet de mesurer et de visualiser des intervalles de temps, allant de la fraction de secondes à 24 heures et plus. Le terme « chronographe » (du grec chrónos, temps et gráphein, écrire) est apparu en 1821 et son étymologie rappelle les origines d’un instrument associé au monde des cavaliers qui enregistraient alors, les performances de leurs pur-sang. Cette machine fut imaginée par Nicolas Rieussec à qui Montblanc rend un hommage appuyé dans sa collection éponyme.
Le premier chronographe écrivait le temps, car l’aiguille déposait une goutte d’encre sur l’écran lorsqu’elle était actionnée au début et à la fin du temps mesuré. Alors que l’aiguille n’était pas arrêtée, il était possible de lire sur l’écran le nombre de secondes qui s’étaient écoulées entre la première goutte et la seconde.
Cependant, la principale innovation du chronographe est l’oeuvre du Suisse Adolphe Nicole, qui en 1862 fait breveter un dispositif dans lequel l’aiguille des secondes s’arrête, revient à zéro puis repart lorsqu’une seconde mesure est nécessaire. Les intervalles de temps écoulés ne sont plus écrits, c’est-à-dire indiqués par des gouttes d’encre, mais uniquement vus, en observant où l’aiguille s’est arrêtée. Pour être exact, ce n’est plus un chronographe mais un chronoscope, terme composé en grec des mots chrónos et skopein, signifiant regarder. C’est toutefois le terme de chronographe qui entre dans l’usage courant.
Célébrant une relation qui remonte aux années 1920, Officine Panerai renouvelle son lien historique avec la manufacture suisse Minerva, en utilisant ses calibres dans certaines Éditions spéciales prestigieuses au caractère vintage. Le calibre de chronographe OP XXV est développé à partir du calibre 13-22 Minerva, un mouvement à remontage manuel, 12¾ lignes de diamètre avec un balancier effectuant 18 000 vibrations par heure, comme le mouvement Angelus utilisé dans le premier prototype de la Mare Nostrum.
Le chrono flyback
La fonction Flyback, ou retour en vol, permet de remettre à zéro et relancer instantanément les aiguilles, sans avoir à les arrêter au préalable puis les remettre à zéro. Utilisée à partir des années 1930 dans le domaine militaire, en particulier celui de l’aéronautique, elle facilitait nettement les opérations pour les pilotes portant ce genre de montre.
En 2013, Officine Panerai a présenté son premier mouvement chronographe automatique avec fonction Flyback développé en interne, le P.9100. Caractérisé par sa roue à colonne et son embrayage vertical, ce calibre affiche une belle réserve de marche de trois jours, des aiguilles centrales des minutes et secondes du chronographe, un calendrier et une remise à zéro des secondes (zero reset).
Le poussoir qui actionne la fonction Flyback, remettant toutes les aiguilles à zéro quand le chronographe est arrêté, se trouve à 8 heures.
Le chrono Regatta
L’une des fonctions chronographe les plus rares dans la haute horlogerie, extrêmement utile dans le domaine de la compétition nautique, permet de faire précéder le chronométrage de la course d’un compte à rebours qui affiche clairement les minutes et secondes restant avant le début de la course. Dans les régates (d’où ce nom de Regatta), les voiliers s’alignent derrière la ligne de départ, suivant les indications des drapeaux qui indiquent le temps restant jusqu’au départ.
En 2013, Officine Panerai a présenté un calibre automatique avec fonctions chronographe Flyback et Regatta Countdown, d’une belle simplicité : le calibre P.9100/R. Chaque fois que l’on actionne le bouton compte à rebours, l’aiguille des minutes du chronographe recule d’une minute, jusqu’à ce que le compte à rebours soit réglé à la durée souhaitée. Il suffit ensuite d’actionner la fonction chronographe qui mesure dans un premier temps le temps restant avant le départ, puis, une fois le compte à rebours terminé, le temps écoulé depuis le départ.
Le chrono Monopulsante
La montre-bracelet chronographe telle que nous la connaissons aujourd’hui a été créée au début du 20ème siècle. De nos jours, la disposition la plus courante consiste en deux poussoirs sur le côté du boîtier, un qui démarre et arrête l’aiguille centrale, et un autre qui la remet à zéro. Dans les premiers modèles, ces opérations pouvaient également être contrôlées en actionnant la couronne de la montre ou en appuyant sur un certain nombre de poussoirs, pouvant aller de un à trois.
Le premier chronographe entièrement développé et réalisé dans la manufacture Officine Panerai de Neuchâtel est le P.2004. À remontage manuel, comme l’étaient les premiers de l’histoire, il dispose d’une longue réserve de marche de huit jours et se caractérise par le fait de n’avoir qu’un seul poussoir, situé à 8 heures (d’où son nom de Monopulsante). Cela permet une utilisation plus rapide de la fonction chronographe tout en ayant un effet minime sur l’apparence du boîtier.
Le chrono rattrapante
L’une des innovations les plus utiles et les plus fascinantes du chronographe est la possibilité d’effectuer deux mesures en même temps, chacune pouvant être interrompue indépendamment grâce à deux aiguilles superposées. Connu sous le nom de fonction rattrapante ou « double chronographe », elle permet de mesurer les temps partiels d’un seul événement ou les temps de deux événements ayant débuté au même moment.
Le calibre Panerai P.2006 dispose des fonctions de chronographe à rattrapante ainsi que d’une autre caractéristique très utile associée à l’histoire de la marque : la longue réserve de marche de huit jours, affichée sur le cadran par un indicateur linéaire. Ces fonctions sont possibles grâce à la configuration perfectionnée du mouvement avec trois barillets, deux roues à colonne et un embrayage vertical à friction.
L’une des fonctions chronographe les plus rares dans la haute horlogerie, extrêmement utile dans le domaine de la compétition nautique, permet de faire précéder le chronométrage de la course d’un compte à rebours qui affiche clairement les minutes et secondes restant avant le début de la course. Dans les régates (d’où ce nom de Regatta), les voiliers s’alignent derrière la ligne de départ, suivant les indications des drapeaux qui indiquent le temps restant jusqu’au départ.
En 2013, Officine Panerai a présenté un calibre automatique avec fonctions chronographe Flyback et Regatta Countdown, d’une belle simplicité : le calibre P.9100/R. Chaque fois que l’on actionne le bouton compte à rebours, l’aiguille des minutes du chronographe recule d’une minute, jusqu’à ce que le compte à rebours soit réglé à la durée souhaitée. Il suffit ensuite d’actionner la fonction chronographe qui mesure dans un premier temps le temps restant avant le départ, puis, une fois le compte à rebours terminé, le temps écoulé depuis le départ.
Le chrono Monopulsante
La montre-bracelet chronographe telle que nous la connaissons aujourd’hui a été créée au début du 20ème siècle. De nos jours, la disposition la plus courante consiste en deux poussoirs sur le côté du boîtier, un qui démarre et arrête l’aiguille centrale, et un autre qui la remet à zéro. Dans les premiers modèles, ces opérations pouvaient également être contrôlées en actionnant la couronne de la montre ou en appuyant sur un certain nombre de poussoirs, pouvant aller de un à trois.
Le premier chronographe entièrement développé et réalisé dans la manufacture Officine Panerai de Neuchâtel est le P.2004. À remontage manuel, comme l’étaient les premiers de l’histoire, il dispose d’une longue réserve de marche de huit jours et se caractérise par le fait de n’avoir qu’un seul poussoir, situé à 8 heures (d’où son nom de Monopulsante). Cela permet une utilisation plus rapide de la fonction chronographe tout en ayant un effet minime sur l’apparence du boîtier.
Le chrono rattrapante
L’une des innovations les plus utiles et les plus fascinantes du chronographe est la possibilité d’effectuer deux mesures en même temps, chacune pouvant être interrompue indépendamment grâce à deux aiguilles superposées. Connu sous le nom de fonction rattrapante ou « double chronographe », elle permet de mesurer les temps partiels d’un seul événement ou les temps de deux événements ayant débuté au même moment.
Le calibre Panerai P.2006 dispose des fonctions de chronographe à rattrapante ainsi que d’une autre caractéristique très utile associée à l’histoire de la marque : la longue réserve de marche de huit jours, affichée sur le cadran par un indicateur linéaire. Ces fonctions sont possibles grâce à la configuration perfectionnée du mouvement avec trois barillets, deux roues à colonne et un embrayage vertical à friction.